Naissance du positivisme volontaire


Son créateur, Auguste Comte, fut élève polytechnicien jusqu’en 1816, il étudia ensuite la médecine et est devenu le philosophe français inventeur de la sociologie (nouvel art de vivre capable de recenser, décrire et faire évoluer la société humaine). Il s’inscrivait alors, un peu en opposition avec les pensées de son époque comme celles de Rousseau et Voltaire qui font références au retour à la nature et au naturel pour retrouver ou améliorer l’homme.

Sa démarche positive et sa science pure, sera d’encourager l’évolution des qualités humaines grâce à la volonté et a la capacité de l’humain de pouvoir modifier son comportement en positivant ses pensées.

Profondément antimonarchiste et surtout critique de la morale catholique, s’inscrivant également dans l’idée progressiste de la révolution française. Il n’adhère pas à l’idée socialiste, ni marxiste et leurs champs d’actions de la pensée collectiviste, il préféra l’idée d’une évolution personnelle par sa propre volonté.

Dès 1830, il développa dans son premier cours de philosophie positive, le concept que l’idée que la société se base dans son essence sur la famille démontrant que les impulsions des êtres humains se développent souvent par des instincts personnels et en réaction au nœud social familial vécu.

Peu à peu le positivisme est devenu une philosophie sociale qui considère l’humain comme un élément moteur de sa propre évolution. Auguste Comte eut rapidement l’intuition qu’il fallait se libérer des doctrines métaphysiques qui dirigeaient l’esprit révolutionnaire, notamment de son programme plutôt sentimental que rationnel.

C’est en 1848 qu’il publia son œuvre majeure reconnue comme le manifeste sous le titre « Discours sur l’ensemble du positivisme ». Lançant également un « culte de l’humanité » qui propose un ordre moral sous forme de programme politique républicain censé garantir le progrès humain.

Winston Churchill dira bien plus tard « Là où existe une volonté, il existe un chemin »

La formule sacrée dans les citations d’Auguste Comte est « l’amour pour principe, l’ordre pour base et le progrès pour but » et « Il n’y a, au fond, de réel que l’humanité ».  Il dira également dans son « Dictionnaire des œuvres politiques » que « Toute science a pour but la prévoyance ».

Le positivisme séduira les mouvements syndicalistes et ouvriers, les maîtres d’école et l’enseignement et d’une certaine manière le libéralisme, et aujourd’hui à l’heure du désir d’évolution personnel par soi-même, le positivisme est devenu très fort, il rencontra de plus en plus d’adeptes sous des formes diverses.

Notamment soutenu en la méthode Coué, mise au point par le pharmacien et psychologue Français Emile Coué, présentée pour la toute première fois en 1926 dans l’ouvrage « La maîtrise de soi-même par l’autosuggestion conscient » qui lui donnera un nouvel élan. La méthode Coué deviendra peu à peu une méthode thérapeutique fondée sur l’autosuggestion, qui a pour objectif de faire adhérer le patient aux idées positives. En se répétant une vingtaine de fois par jour des messages positifs du type « je suis heureux » ou « je vais de mieux en mieux », l’individu va ainsi accéder au bien-être et atteindre une santé mentale optimale.

Une méthode qui s’est affinée avec le mouvement philosophique fort dans les années 1950, de la pensée positive permettant de rester en bonne santé physique et mentale, augmentant la longévité et favorisant le succès dans la vie personnelle et professionnelle.  Version suggérée et propagée à grande échelle surtout après la parution en 1952 de l’ouvrage « Puissance de la pensée positive » de Vincent Norman Peale, pasteur et auteur américain. 

La pratique de la pensée positive est recommandée à toute personne humaine qui souhaite se comprendre et donner un sens voulu à sa propre destinée.

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