Etre humble est savoir accepter de se tromper et apprendre, nous sommes qu’un amas de cellules, portant en nous les cellules héritières de l’histoire de la planète, conscient ou inconscient, l’ensemble de nos actes sont influencés par cette constatation. Nous avons ceci de commun avec tous les êtres et objets, le fait observable scientifiquement, que nous sommes un assemblage d’atomes et de molécules comme pratiquement tout ce qui existe sur notre planète.
Accepter son ignorance est le premier pas de notre savoir, nous sommes de l’espèce humaine, celle qui à notre connaissance, suppose toujours spontanément que, derrière ce qui est visible, existent des réalités invisibles et inconnues porteuse d’illusions et de mensonges conduisant à adopter des croyances et religions.
C’est la faculté de la pensée qui nous différencie des divers êtres du monde vivant, elle s’appuie sur divers niveaux de la conscience. Cette conscience pure et étroite qui nous invite à penser, juger et choisir afin de pouvoir agir en connaissance de causes. La pré-conscience parfois nommée inconscience, celle qui nous conduit à faire de manière automatique, par réflexe, sans raisonnement préalable, conformément à l’instinct de survie pour réagir à un immédiat. Parfois, la pensée automatique est aussi le réflexe du refus de penser pour ne pas vouloir être ce que nous ne voulons pas. Incluant le subconscient acquis de nos gènes, témoin de notre ADN et fruit de nos expériences et émotions vécues qui influence notre vie sans que nous le sachions où le voulions.
Autre caractéristique à inclure dans cette réflexion sur ce qui détermine les voies du destin, est le fruit de la pensée humaine attachés à la conscience, celle qui s’interroge en permanence sur les actes et sentiments qui lui paraissent peu en adéquation avec nos envies et désirs. N’oublions pas également que c’est toujours le désir qui nous épanouit et qui nous grandit, clé de tous les progrès humains.
Connaissant nos défauts et qualités humaines précitées, souvent manipulées à notre encontre par l’opinion générale qui est la doxa, nous devrions choisir de déterminer ce que nous voulons pour nous et pour les autres. Choisir quel modèle universel nous voulons pour l’être de demain afin de permettre de vivre dans un monde où ce ne sera ni la force, la quantité d’argent ni les richesses matérielles accumulées, ni les croyances qui feront la loi, mais la solidarité partagée qui deviendra la base et le seul ciment de la raison d’un vivre ensemble épanoui.
Cette réponse à apporter à cette question (Quel humain pour quel destin ?), se trouve donc au cœur du choix philosophique que devra faire une nouvelle humanité intelligente et instruite, soucieuse d’établir de nouvelles références pour vivre dans une société ou s’installera le mieux vivre collectivement et non le seul désir de compétion pour survivre.
Pour cela il faudra qu’un nouveau rêve s’enracine là où le vécu, de générations en générations, a oublié d’apporter la bonne solution préférant se soumettre à des croyances invérifiables. La recherche du bonheur collectif partagé étant l’objectif vers lequel il faudra tendre avec bon sens pour que le destin des humains soit plus heureux et plus en accord avec le devenir durable de la planète.
