Equanimité, chemin de la sagesse


Equanimité est mot rencontré au cours d’une de mes lectures qui a titillé ma curiosité et me porte à réfléchir : il s’agirait selon Wikipédia de l’égalité d’âme, d’humeur, une disposition affective de détachement et de sérénité à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable.

Pour moi l’âme, est simplement notre capacité d’être sensible mentalement, âme est un concept philosophique occidental et chrétien qui n’est qu’une illusion d’une vérité impossible à démontrer. Probablement une prétention du désir d’être ou de déraison de la raison, quand ce n’est pas qu’une faculté imaginative. Elle n’est pas essence invisible, qualificatif de la bonté, intention divine, apparence de ce qui anime où vouloir être permanent offert comme un espoir insensé du désir de vivre en un impossible paradis futur. Selon Nietzche « âme et esprit seraient des inventions nées pour mépriser les douleurs du corps ».

Pour le bouddhisme, équanimité est traduit du sanskrit upek’ā (upekkha en pāli). Dans ce contexte on l’entend comme impartialité, intention de bienveillance égale envers un proche comme envers un inconnu ou même pour quelqu’un de malveillant à notre égard.

L’essentiel de nos souffrances naissent dans nos pensées, ont coutume de penser les bouddhistes. L’existence que nous connaissons est pleine de souffrances, qui existent en raison des causes qui entraînent leur apparition. On devrait agir sur les causes pour savoir les éradiquer, en trouvant le chemin correct de la bonne pensée qui permet de s’en libérer afin d’atteindre l’équanimité.

Pour les chinois c’est l’absence du désir qui apporte la paix ou la tranquillité du mental.

Pour les philosophes antiques c’est l’état du sage affranchi de toute émotion, de toute passion.

Pour les chrétiens l’équanimité vient du latin aequanimitas, composé à partir de aequus, « égal », et animus ou anima, «âme ». Ce serait l’égalité d’âme avec l’humeur qui apporterait la sérénité.

Pour les athées, c’est avoir le sentiment d’indifférence à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable, dû à l’apaisement des pensées. La sensibilité de l’être est la clé qui ouvre à l’équanimité comme la curiosité est l’aliment de l’intelligence.

Équanimité pourrait être l’art de pratiquer l’acceptation totale de ce qui est. Elle est une disposition affective de détachement et de sérénité à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable. Elle permettrait à l’être libre de choix, d’attachement et d’aversion, de rencontrer l’équilibre avec sa naturelle joie de vivre en accordant de l’importance à ce qui est essentiel et utile à notre bien-être.

Notre nature humaine faisant que nous désirons prioritairement ce qui est plaisant, agréable et bénéfique, nous devons permettre aux événements, aux personnes et aux choses d’être que ce qu’elles sont. Si également nous acceptons les circonstances de la vie, telles quelles sont, sans offrir de la place aux pensées négatives ou exagérations mentale que produisent nos peurs, nous pourrons dès lors ressentir, pleinement les bienfaits de l’équanimité dans notre vie et dans nos contacts avec les autres.

La pensée occidentale universelle considère, que ce serait le chemin à suivre pour parvenir à la sagesse.

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