Et si le pire n’arrivait jamais..


Nous sommes tous les enfants de la crainte du pire, de la naissance à la mort, notre peur du pire est la carotte qui fait avancer l’âne que nous sommes devenu face à l’éternelle menace de nous faire subir le pire.

Nietzche nous dit dans ainsi parlait Zarathoustra « L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur. »

L’humain est souvent victime de son intolérance et de l’intolérance des autres par crainte du pire. L’homme et la femme choisissent parfois, la pire solution pour eux, par petitesse, faiblesse ou légèreté du peu penser.

Si « Le moyen le plus sûr de se consoler de tout ce qui peut arriver est de s’attendre toujours au pire » selon Etienne François Vernage, abbé et Docteur en théologie « Le mérite et la grandeur d’un homme se doivent mesurer qu’à ses actes. » écrit-il également.

Le pire est l’antonyme du mieux, du meilleur nous disent les dictionnaires.

Pourquoi devons-nous pour pouvoir avancer dans la vie, nous condamner à toujours craindre ou subir le pire est une interrogation que le philosophe doit exposer à son raisonnement.

Il n’y a donc pas de pire sans crainte. Depuis la naissance de l’humanité, nous sommes exposés à la réaction que provoque la peur de tout, de l’animal féroce, des contraintes de la climatologie, du feu, de l’autre, de l’oppression du riche, du savoir sur l’ignorant. Ainsi la crainte du pire est souvent devenue par obligation un réflexe de survie.

Mais les temps changent, nos connaissances aussi, devrions-nous continuer à répondre à nos instincts primaires ou envisager la vie différemment avec une vision plus optimisme, plus positive de ce qui peut nous arriver dans un contexte favorable qui nous environne.

Et si le pire en réalité n’arrivait jamais ? Ne serait-il pas plus positif d’envisager le futur d’une manière différente, de remplacer la crainte par l’envie de jouissance du plaisir de vivre, celle de goûter de manière toujours plus délicieuses l’art du bien-être, du vouloir positiver et de rechercher simplement le mieux vivre.

Socrate n’a-t-il pas énoncer « beaucoup pense à vivre longtemps, peu pense à vivre bien.

J’ajouterai nous devons apprendre à vivre ce que demain peut nous offrir de beau et de bon et non craindre toujours que se reproduise ce que hier nous a quitté.

La touche « reset » pour remettre à zéro notre vie se trouve au niveau de notre manière de penser et de choisir d’agir. C’est votre choix à faire et vous devez le faire pour pouvoir vivre le mieux possible.

S’aimer mieux est renoncer à craindre le pire et choisir d’agir. Aides-toi suffisamment et choisis d’agir et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes et à coup sûr ton confort de vie s’en trouvera également bien plus agréable à vivre.

Il est plus désirable et agréable de bien vivre que de continuer à craindre le pire et en souffrir pour survivre dirait le sage.

Et si le pire n’arrivait jamais, notre vision du monde n’en serait-elle pas changée d’une manière beaucoup plus choisie ?

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