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Apeline pour réguler le taux de sucre

Selon « Santé sur le Net » l’apeline est une protéine produite par les cellules du tissu adipeux (cellules graisseuses). De précédents travaux scientifiques ont permis de mettre en évidence une augmentation de sa présence chez les personnes obèses et chez les diabétiques de type II. Ce qui a mené les chercheurs à suspecter un lien entre l’apeline et la régulation du glucose.
On le sait, l’insuline est la clé permettant l’entrée du glucose dans les cellules. Chez les personnes atteintes d’obésité, les mécanismes mis en jeu se détériorent et le diabète de type II apparaît. Cependant, en 2008, des chercheurs ont réussi à mettre en évidence une seconde voie qui lorsqu’elle est activée permet la régulation du taux de glucose (ou sucre) dans le sang.
Top Santé nous informe que l’apeline s’est montrée efficace pour réguler le taux de sucre dans le sang et augmenter la sensibilité des cellules à l’insuline, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Diabetes, Obesity and Metabolism. Il s’agit d’une nouvelle voie thérapeutique pour les 400 millions de personnes dans le monde touchés par le diabète. Les chercheurs de l’Inserm à (Unité 1048 « Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires » Inserm/Université Toulouse III – Paul Sabatier) ont mené un essai cliniques pour tester l’efficacité de l’apeline pour réguler le taux de sucre dans le sang et améliorer la sensibilité.
« Nous connaissons depuis plusieurs années l’apeline, qui est un petit peptide produit par les tissus adipeux, explique Philippe Valet de l ‘unité Inserm 858, de Toulouse Rangueil. Chez l’obèse, le taux d’apeline augmente, et si la personne maigrit, ce taux baisse. Du coup, nous avons cherché à savoir quel était le rôle de ce peptide. Or, nous venons de découvrir que l’apeline joue quasiment le même rôle que l’insuline : elle permet la régulation de la glycémie. Elle aussi est une sorte de clef qui permet de faire rentrer le sucre dans la graisse ou dans les muscles. » des cellules à l’insuline. Elle aussi est une sorte de clef qui permet de faire rentrer le sucre dans la graisse ou dans les muscles. Mais une clef différente, qui ne fonctionne pas du tout comme l’insuline. L’idée est donc de stimuler un organisme avec l’apeline, qui va donc faire baisser le taux de sucre dans le sang. « Cette molécule est beaucoup plus facile à travailler que l’insuline. On peut espérer fabriquer un médicament à prendre par voie orale.»
L’apeline est un peptide découvert en 1998 par l’équipe du professeur M. Fujino, nous indique Wikipedia qui précise que l’apeline aurait divers rôles également vasculaire, cardiaque, cérébral, digestif, osseux et métabolique.

Connexine 36 et diabète type 2

Un article publié dans la revue médicale suisse Médecine & Hygiène cite ce qui suit : le diabète de type II ne résulte pas forcément d’un dysfonctionnement des cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Il s’agit peut-être davantage d’un manque de synchronisation entre elles, le chaos générant alors la maladie. C’est le scénario que soutient l’équipe de Paolo Meda, professeur au Département de physiologie cellulaire et du métabolisme de l’Université de Genève faisant référence à un article paru dans la revue Diabetes du mois de juin 2012 où les auteurs décrivent une protéine appelée connexine 36 (Cx36) qu’ils présentent comme un rouage essentiel à cette synchronisation et dont le dysfonctionnement pourrait prédisposer à la maladie du sucre. « Notre hypothèse est de dire que les cellules b des diabétiques de type II ne sont pas si altérées que cela lorsqu’on les regarde individuellement. Elles demeurent capables de produire de l’insuline. Seulement, elles n’arrivent plus à la relâcher au bon moment, de manière coordonnée.»
Le gène de la Cx36, lui, est situé sur le chromosome 15. Les chercheurs genevois ont découvert sur ce gène un polymorphisme responsable d’une éventuelle prédisposition au diabète, c’est-à-dire une inversion de l’une des bases codant pour l’un des quelques 350 acides aminés de la Cx36. Sur la centaine de malades analysés à ce stade, ce polymorphisme est fréquemment présent sur les deux chromosomes de la paire 15, alors qu’il est rare chez les sujets sains. Des simulations par ordinateur ont indiqué que ce petit changement pourrait suffire pour modifier complètement la structure spatiale de l’ARN. Un changement qui pourrait bien raccourcir considérablement sa durée de vie et donc augmenter ou diminuer la production de Cx36.

La connexine a été identifiée à Genève en 2000 et selon un autre article publié dans la Tribune de Genève du 26 juillet 2012, « Selon les scientifiques, leur objectif est maintenant de découvrir des molécules stimulant la CX36, avec l’espoir final de découvrir la formule chimique destinée à servir de base à un médicament. Mais des solutions restent à trouver quant à sa production. C’est pourquoi une commercialisation n’est pas envisagée avant trois ans, au minimum. »