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La peur

Sans curiosité, l’être humain a toujours peur de ce qu’il ne sait pas.

Eloge du bon usage de la folie de penser

Quand la folie de penser discrédite ce que je crois sans savoir.

Favorisant l’opinion basée sur une croyance improbable.

Oubliant que Savoir n’est pas… Que Croire.

Et que l’auto critique, est un triste harcèlement que l’on s’impose.

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Quand l’incertitude devient ce rendez-vous manqué de la bonne pensée.

Sentiment douloureux du ne pas être parfait, adéquat, ni d’avoir raison.

Rendu victime d’une fausse croyance ambiante  niant le savoir être;

Fils d’une tromperie sociétale érigée en handicap du désir d’être.

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Quand la morale trop convenue s’offre en duperie d’utopie.

Apportant l’angoissant doute où l’on ne sent  plus maître de soi.

Placebo de la souffrance d’une auto-croyance incomprise.

Pensée automatique du surtout ne pas penser à… Pour ne pas avoir à être.

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Quand l’être humain redevient anxieux face à son destin ultime.

Devenu l’inquiet qui n’accepte pas, qu’il doit juste apprendre à faire face.

Victime complaisante et masochiste de son auto dénigrement.

Parfois trop complexé pour  retrouver le simple plaisir du rire.

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Esclave du penser peu, de celui qui a faim qui dévore sans plaisir.

Bêlant l’incessante plainte du gémissement de sa crainte du futur.

Ressassant sans cesse ses désespoirs en noires pensées.

Niant maladivement toute empathie ou compassion.

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Osera-t-il encore croire, à la bonne pensée, devenue alors l’idée folle ?

Acceptera-t-il les informations du ressenti agréable de ses nouvelles émotions ?

Surmontera-t-il la crainte du retour à l’indicible  souffrance ?

Activera-t-il  le récepteur affectif  utile à sa précieuse chaleur humaine ?

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S’ouvrira-t-il  au partage d’une joie, juste récompense d’une bonne pensée?

Revitalisera-t-il son  légitime désir de vivre un nouveau devenir.

Ravivera-t-il le puissant appel intime à revivre, un bonheur initial connu.

Acceptera-t-il le lâcher prise, la bouée à l’abandon du désir de survie.

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Réapprenant à rire de la folie de penser comme d’un mauvais souvenir.

Revendiquant  la délicieuse étape du penser plaisir avant de le recevoir ou faire.

Choisissant que  le facile à dire redevienne aussi…  Le facile à plaire.

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Ensoleillé par la pensée positive vitamine d’un mieux aller.

Permettant  ainsi l’incroyable rencontre entre folie et plaisir de penser.

D’où naîtra cet indispensable désir  d’avoir toujours la volonté de recevoir.

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Pour qu’avec l’autre, témoin miroir, s’anime un  plaisir partagé.

Ou compréhension et empathie équilibrée, seront  partenaires.

Pour qu’enfin… Folie de penser … Devienne, infinie sagesse.

Unie au plaisir vécu du… Il fait bon de vivre ensemble

L’art d’aimer et de choisir de jouir de la vie

Etre c’est désirer, désirer c’est ressentir ce qui est bon pour nous afin d’aller vers notre épanouissement. C’est souvent, le manque de désir qui nous affaiblit  car nous nous trompons sur que nous voulons et sur la qualité des événements affectifs qui nous arrivent mais cela à souvent divers causes.

Nous avons toujours comme un légitime besoin de projeter, d’associer nos sentiments, nos envies d’être avec quelqu’un ou quelque chose et souvent nous nous imaginons capable de nous renforcer grâce à cela.

Mais c’est seulement, quand nous  concrétisons notre désir en pleine conscience, sans seulement laisser libre cours à notre pulsion instinctive, que nous agissons le mieux pour retirer le réel plaisir de celui-ci.

Autrement dit, l’amour sans association avec un peu de raisonnement n’est que sentir et ressentir et devient alors, aimer et haïr sans raison.

Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois vos désirs ont été influencés voire provoqués par le désir de l’autre ?

Combien de fois vous avez dû vous opposer au désir de l‘autre pour retrouver la voie de votre bon sens et la satisfaction complète de vos sensations ? Autre question existentielle,  votre désir est-il né de l’envie de la satisfaction de l’autre  ou de votre propre envie de vous satisfaire ?

En aimant cherchez-vous davantage à aimer ou à être aimer ?

Curieusement, il faut remonter à l’enfance, entre le vingtième et le trentième mois  ou sans le secours d’une école on apprend les mots, découvre les règles du comportement et même ce que nous devrions faire pour éviter de rencontrer la souffrance et apprendre à aimer pour parvenir à comprendre les raisons de ce qui précède.

En étudiant cela on a pu observer que l’enfant privé de chaleur humaine prend un retard considérable dans ses apprentissages.

On n’a pu, aussi observer, qu’un enfant mal aimé, ou mal entouré, à cet âge passera une bonne partie de son existence à tenter de retrouver ou de compenser ce manque d’attention initial. Il développera même avec le temps un sentiment masochiste se disant que s’il n’a pas été aimé en fait c’est à lui même qu’en reviendrait la faute. Conception erronée qui le contraindra à prendre le masque de tout les sacrifices pour que cet adulte, voire les autres adultes, en viennent à l’aimer.

Combien de vie ont été perturbée voire gâchée en raison de ce manque de chaleur humaine à un moment si crucial et  primordial du développement humain. Peut-être, s’agit-il  de la principale raison de la majorité des souffrances ressenties dans la manière d’aimer aujourd’hui ?

Combien de tyrans ont trouvé leurs pires et plus infâmes justifications en raison de cela ?Les découvertes ces dernières années, nous ont apprises notamment par  les recherches en neuroscience que sans attachements, il n’y a pas d’empathie. Et que le « JE »  ne peux pas vivre seul sinon nous devenons agressif et sadique avec notre environnement social. Il a aussi été établi que le bain sensoriel dépend essentiellement des attitudes parentales attentives et bienveillantes.

Ces études ont également constaté que l’excès de sécurité affective pouvait curieusement provoquer presque les mêmes symptômes en rendant dépendant par le manque d’assurance.

Tout cela dit, plus simplement : c’est parce que je t’aime que je vais faire ce tu veux et aussi ce qui est bon pour moi. Mais voilà pour que cela se passe naturellement bien, il faut avoir été entouré de chaleur humaine au bon moment.

Le déroulement de notre vie nous fait passer par de nombreuses étapes et souvent les moins heureuses se caractérisent par un manque de chaleur affective.

A l’adolescence, il est fréquent que les problèmes de communications soient générés par un manque de chaleur effective ou d’attention des adultes.

Puis plus tard les séparations affectives vécues nous confronteront violemment à nouveau au manque de chaleur affective.

Parfois la vie professionnelle avec le cloisonnement peut aussi conduire à souffrir du manque de contacts humains dans certaines professions.

Les ainés ont ceci de commun avec les adolescents que le manque de chaleur humaine provoque en eux parfois les mêmes drames qu’au moment de leur adolescence.

Ceci rend vrai que l’individu ne  peut pas vivre agréablement s’il n’échange pas des informations affectives. Comme il est maintenant prouver que c’est le manque de chaleur humaine qui provoque le désir d’agression chez l’humain générant en lui une envie d’attirer l’attention en utilisant la violence.

En conclusion, la science de l’observation humaine à fait de considérables progrès et nous savons tous maintenant que sans le partage de chaleur humaine nous sommes en état de souffrance.

Alors faites ce petit geste sympathique d’écoute de l’autre et offrez chaque jour, quelques minutes de votre temps pour diffuser autour de vous un peu de cette si précieuse chaleur humaine.

Ainsi de la compréhension de la vraie nature de votre désir naîtra votre meilleure  et durable source d’équilibre.

Conclusion, les expériences négatives vécues aux contacts de nos parents dans notre prime enfance, et plus généralement avec les adultes, conditionnent et déterminent durablement notre façon intime d’apprendre l’amour de l’autre.

Le secret de notre véritable bonheur ne pourra se révéler, peu à peu à nous, qu’en réglant  les erreurs de communication et de compréhension de ce qui précède.

C’est en corrigeant nos premières conclusions erronées que nous auront une chance de trouver les raisons secrètes de notre propre évolution en prenant ainsi conscience que sans amour, rien n’est réellement possible pour assurer notre futur.

Sinon, les pensées immatures suggérées dans notre enfance continueront d’influencer durablement notre mal être en conditionnant ainsi l’essentiel de nos comportements.

Puis, il faut accepter un nouveau concept, qui est que nous sommes les miroirs des uns et des autres.

Par la méditation et l’acceptation de ce concept, nous pourront enfin parvenir sans encombre au plaisir de la rencontre et découvrir un peu de l’image de soi chez l’autre pour parfois  aussi, reconnaître un peu de l’image de l’autre chez soi, ce qui nous aidera à s’aimer davantage.

Puis plus après, avoir jouis du bonheur partagé, nous prendrons alors conscience d’une appartenance universelle qui nous conduira à vouloir le bonheur des autres, de soi même et de sa descendance.

C’est aussi l’affection partagée pour l’humain qui est le fondement naturel de notre humanité et la meilleure aspiration à conquérir pour progresser vers un monde global plus heureux du vivre ensemble. Ainsi l’aspiration à un monde global de l’amour partagé sera fort et plus puissant que la globalisation du profit économique.

Chacun de nous est  donc bien un miroir pour les autres et c’est par le rayonnement de nos intentions positives que nous pouvons convaincre les autres d’adopter le bon sens qui conduit à un bonheur collectif. Favorisant l’avenir de notre civilisation et non pas sa destruction. Si, nous prenons la bonne décision de le vouloir. C’est notre liberté de choix qui fera toute la différence du devenir de la planète.