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No hay que dejar matar el sueño

Es por prohibición del sueño compartido que se muere toda civilización, y que se acaba todo gobierno mal inspirado; no hay que matar el sueño del humano, o se puede producir lo peor para el hombre y su sociedad. 

El sueño compartido, es una necesidad vital de supervivencia, que los políticos no deben nunca olvidar.  Muchas consecuencias trágicas y grandes revoluciones de la historia, han demostrado que esto, generalmente, lleva a un fin del reinado de los tiranos en el poder.

Todos tenemos la capacidad de hacer realidad nuestro deseo humano con el sueño.  La realización de nuestros mejores proyectos, depende principalmente, de la perseverancia que te hace realidad el sueño de una vida mejor.  Es también el sueño, lo que hace nacer la necesidad de actuar.

Soñar, es también compensar la dureza de la vida, elaborando una nueva esperanza, y como escribió Paulo Coelho, “sólo una cosa puede hacer imposible el sueño, el miedo al fracaso”.   En el tema, me gusta esta palabra africana de Malí, que dice, “el camino más corto para ir de un punto a otro, es siempre el sueño”.  Y pienso, como Christiane Singer, escritora suiza que murió de cáncer, “la persona que no deja a la realidad apartarse de su sueño, es el verdadero sabio”.

El sueño puede parecer sólo un punto de vista, creado por un deseo consciente o inconsciente de la mente.  De hecho, es mucho más que eso; es el filtro más útil de la imaginación para concretar todo.  También es el motor más potente, a nuestra disposición, para seguir adelante y hacer frente a los principales desafíos con que nos enfrentamos en la vida.  Cada ser humano, ha tenido por lo menos, un sueño que cambió su vida.

Si los políticos recortan esta posibilidad humana de avanzar y sobrevivir; de progresar, están cometiendo el más grave genocidio ético del pensamiento.  Se convierten en traidores de sus funciones, las más honorables, que son estar al servicio de todos los ciudadanos para mejorar las condiciones de vida y, todavía  más, cuando legislan para eliminar o reducir los derechos adquiridos democráticamente.

Frente a las negativas intenciones políticas que florecen en diferentes partes del mundo, ha llegado el momento de resistir individualmente con todas nuestras fuerzas; no debemos dejar matar el sueño.

No hay mejor receta para el ser humano, que la de tener un sueño por cumplir.  Todo lo que fue un éxito, lo mejor construido, lo más hermoso, lo excepcional, fue precedido siempre, por un sueño.

La négation de l’autre, ce cancer de la société

Agissant comme une forme de harcèlement invisible, la négation de l’autre s’observe surtout lorsqu’elle est l’expression répétée du mépris. On trouve cette négation de l’autre dans de nombreux domaines au niveau de la société quand elle est irrespect et refus d’entendre l’argument de l’autre, dans le monde professionnel ou il s’agit de harcèlement moral, exprimant une négation émotive ou la peur de l’autre. Dans le couple ou la famille quand elle provoque la rupture de communication par refus de l’écoute.

La négation de l’autre consiste donc à ignorer volontairement et de façon répétée une personne, une collègue de travail ou un ex-compagnon (ex-amant ou ex-époux, un fils ou un parent), un groupe de personnes, une idée, un projet collectif  en se laissant aller à une attitude émotionnelle défensive erronée souvent incontrôlée.

Un harcèlement négatif douloureux que l’on s’impose et qui prend trop de  place dans nos pensées, une négation de l’autre qui alors nous rend passif. Elle peut aussi concerner plusieurs personnes par contagion réflexe du mépris qui nous habite collectivement : vis-à-vis de la politique, de l’autorité et des gouvernants devenant un cancer qui gangrène toute la qualité de vie de toute une société.

Si la négation de soi conduit à la dépression et parfois au suicide, dans une société la négation de l’autre conduit à responsabiliser l’autre de notre échec, à pratiquer l’exclusion quand ce n’est pas pire encore, tuerie et génocide, ou plus sournoisement elle devient  la négation des assises les plus fondamentales et raisonnables du groupe d’humains qui nous environne. On pourrait aussi formuler cela, comme un appel inconscient à mettre fin à notre civilisation devenue trop oppressante.

La négation de l’autre ne nait pas de nulle part, elle est une mauvaise réponse à une souffrance générée par la crainte de son devenir. Une forme de repli sur soi que l’on s’impose, lorsqu’on est confronté à l’incompréhension de ce qui nous arrive où lorsqu’on a la peur de l’autre.  Elle devient parfois, un mauvais réflexe automatique généré par une éducation qui nous pousse à refuser ce qui nous agresse avec l’espoir incertain de nier la réalité  afin de nous en protéger. Un réflexe probablement hérité de temps très anciens, quand l’humain,  était un être seul et fragile confronté à une nature inhospitalière.

Comment lutter contre ce cancer ?

Le principal remède est de laisser s’exprimer, en soi, notre besoin naturel de s’ouvrir à l’autre, de retrouver confiance en l’autre et en soi, de laisser s’exprimer cette irrépressible envie de curiosité naturelle et instinctive qui nous permet de voir plus loin qu’un simple horizon fermé. Pour ensuite découvrir que de nombreux êtres humains souffrent du même mal être et que de nombreuses civilisations confrontées à cette douleur collective ont su comment retrouver ce qui fait la force du progresser ensemble, c’est-à-dire ce vieil adage oublié qui est « l’union fait la force ». C’est par solidarité avec l’autre que l’on s’appuie et grandit, c’est seul(e) que l’on souffre, doute de soi même  et que l’on s’autodétruit. Un remède qui parait si simple qu’il peut parfois aussi paraître inaccessible. Pourtant, il s’agit de la clé, qui ouvre une meilleure qualité de vie individuelle et celle d’un bonheur retrouvé collectivement.

En changeant de vision, d’angle de point de vue, c’est comme en changeant ses lunettes, souvent la personne humaine retrouve simplement une vue plus nette de la réalité.