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La négation de l’autre, ce cancer de la société

Agissant comme une forme de harcèlement invisible, la négation de l’autre s’observe surtout lorsqu’elle est l’expression répétée du mépris. On trouve cette négation de l’autre dans de nombreux domaines au niveau de la société quand elle est irrespect et refus d’entendre l’argument de l’autre, dans le monde professionnel ou il s’agit de harcèlement moral, exprimant une négation émotive ou la peur de l’autre. Dans le couple ou la famille quand elle provoque la rupture de communication par refus de l’écoute.

La négation de l’autre consiste donc à ignorer volontairement et de façon répétée une personne, une collègue de travail ou un ex-compagnon (ex-amant ou ex-époux, un fils ou un parent), un groupe de personnes, une idée, un projet collectif  en se laissant aller à une attitude émotionnelle défensive erronée souvent incontrôlée.

Un harcèlement négatif douloureux que l’on s’impose et qui prend trop de  place dans nos pensées, une négation de l’autre qui alors nous rend passif. Elle peut aussi concerner plusieurs personnes par contagion réflexe du mépris qui nous habite collectivement : vis-à-vis de la politique, de l’autorité et des gouvernants devenant un cancer qui gangrène toute la qualité de vie de toute une société.

Si la négation de soi conduit à la dépression et parfois au suicide, dans une société la négation de l’autre conduit à responsabiliser l’autre de notre échec, à pratiquer l’exclusion quand ce n’est pas pire encore, tuerie et génocide, ou plus sournoisement elle devient  la négation des assises les plus fondamentales et raisonnables du groupe d’humains qui nous environne. On pourrait aussi formuler cela, comme un appel inconscient à mettre fin à notre civilisation devenue trop oppressante.

La négation de l’autre ne nait pas de nulle part, elle est une mauvaise réponse à une souffrance générée par la crainte de son devenir. Une forme de repli sur soi que l’on s’impose, lorsqu’on est confronté à l’incompréhension de ce qui nous arrive où lorsqu’on a la peur de l’autre.  Elle devient parfois, un mauvais réflexe automatique généré par une éducation qui nous pousse à refuser ce qui nous agresse avec l’espoir incertain de nier la réalité  afin de nous en protéger. Un réflexe probablement hérité de temps très anciens, quand l’humain,  était un être seul et fragile confronté à une nature inhospitalière.

Comment lutter contre ce cancer ?

Le principal remède est de laisser s’exprimer, en soi, notre besoin naturel de s’ouvrir à l’autre, de retrouver confiance en l’autre et en soi, de laisser s’exprimer cette irrépressible envie de curiosité naturelle et instinctive qui nous permet de voir plus loin qu’un simple horizon fermé. Pour ensuite découvrir que de nombreux êtres humains souffrent du même mal être et que de nombreuses civilisations confrontées à cette douleur collective ont su comment retrouver ce qui fait la force du progresser ensemble, c’est-à-dire ce vieil adage oublié qui est « l’union fait la force ». C’est par solidarité avec l’autre que l’on s’appuie et grandit, c’est seul(e) que l’on souffre, doute de soi même  et que l’on s’autodétruit. Un remède qui parait si simple qu’il peut parfois aussi paraître inaccessible. Pourtant, il s’agit de la clé, qui ouvre une meilleure qualité de vie individuelle et celle d’un bonheur retrouvé collectivement.

En changeant de vision, d’angle de point de vue, c’est comme en changeant ses lunettes, souvent la personne humaine retrouve simplement une vue plus nette de la réalité.

Eloge du bon usage de la folie de penser

Quand la folie de penser discrédite ce que je crois sans savoir.

Favorisant l’opinion basée sur une croyance improbable.

Oubliant que Savoir n’est pas… Que Croire.

Et que l’auto critique, est un triste harcèlement que l’on s’impose.

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Quand l’incertitude devient ce rendez-vous manqué de la bonne pensée.

Sentiment douloureux du ne pas être parfait, adéquat, ni d’avoir raison.

Rendu victime d’une fausse croyance ambiante  niant le savoir être;

Fils d’une tromperie sociétale érigée en handicap du désir d’être.

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Quand la morale trop convenue s’offre en duperie d’utopie.

Apportant l’angoissant doute où l’on ne sent  plus maître de soi.

Placebo de la souffrance d’une auto-croyance incomprise.

Pensée automatique du surtout ne pas penser à… Pour ne pas avoir à être.

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Quand l’être humain redevient anxieux face à son destin ultime.

Devenu l’inquiet qui n’accepte pas, qu’il doit juste apprendre à faire face.

Victime complaisante et masochiste de son auto dénigrement.

Parfois trop complexé pour  retrouver le simple plaisir du rire.

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Esclave du penser peu, de celui qui a faim qui dévore sans plaisir.

Bêlant l’incessante plainte du gémissement de sa crainte du futur.

Ressassant sans cesse ses désespoirs en noires pensées.

Niant maladivement toute empathie ou compassion.

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Osera-t-il encore croire, à la bonne pensée, devenue alors l’idée folle ?

Acceptera-t-il les informations du ressenti agréable de ses nouvelles émotions ?

Surmontera-t-il la crainte du retour à l’indicible  souffrance ?

Activera-t-il  le récepteur affectif  utile à sa précieuse chaleur humaine ?

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S’ouvrira-t-il  au partage d’une joie, juste récompense d’une bonne pensée?

Revitalisera-t-il son  légitime désir de vivre un nouveau devenir.

Ravivera-t-il le puissant appel intime à revivre, un bonheur initial connu.

Acceptera-t-il le lâcher prise, la bouée à l’abandon du désir de survie.

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Réapprenant à rire de la folie de penser comme d’un mauvais souvenir.

Revendiquant  la délicieuse étape du penser plaisir avant de le recevoir ou faire.

Choisissant que  le facile à dire redevienne aussi…  Le facile à plaire.

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Ensoleillé par la pensée positive vitamine d’un mieux aller.

Permettant  ainsi l’incroyable rencontre entre folie et plaisir de penser.

D’où naîtra cet indispensable désir  d’avoir toujours la volonté de recevoir.

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Pour qu’avec l’autre, témoin miroir, s’anime un  plaisir partagé.

Ou compréhension et empathie équilibrée, seront  partenaires.

Pour qu’enfin… Folie de penser … Devienne, infinie sagesse.

Unie au plaisir vécu du… Il fait bon de vivre ensemble