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Triarylamine

Les triarylamines sont des fils polymères de synthèse (nanofils) utilisés comme transporteurs de charges positives pour la construction  d’un dispositif optoélectronique permettant d’activer un film organique dans un laser, un OLED, un capteur. Le fil supporte des températures de plus de 100 degrés.  Ces fils peuvent relier des dispositifs électroniques souples et miniaturisés notamment dans des cellules photovoltaïques ou transistors.

Selon ScienceDaily du 22 avril 2012 « Des chercheurs du CNRS et l’Université de Strasbourg, dirigée par Nicolas Giuseppone et Bernard Doudin ont réussi à rendre hautement conductrices des fibres plastiques qui n’ont que quelques nanomètres d’épaisseur. Ces nanofils, brevet dépose par le CNRS, savent s’auto-assembler quand ils sont déclenchés par un flash de lumière. Peu coûteux et facile à manipuler, à la différence des nanotubes de carbone, ils combinent les avantages des deux matériaux actuellement utilisés pour conduire le courant électrique: les métaux et plastiques polymères organiques. Leurs remarquables propriétés électriques sont semblables à celles des métaux ».

Les nanofils,  objets de la recherche de pointe, présentent des intérêts pour de nombreux champs technologiques (micro/nanoélectronique, énergie photovoltaïque) et scientifiques  comme la biologie et la physique.

L’optofluidique

Selon le magazine  enerzine.com l’optofluidique, est une discipline scientifique récente qui combine l’optique avec la micro fluidique, s’intéressant au transport de quantités infinitésimales de liquides au moyen de tubes extrêmement fins.

Selon l’ISMO, Orsay et Laboratoire de Photonique et de Nanostructures : la miniaturisation et intégration optofluidique  est une nouvelle source électrochimiluminescente  autonome introduite au début des années 2000 qui envisage de nombreux dispositifs combinant à la fois l’optique et la micro fluidique. Depuis de nombreuses voies originales pour l’analyse biologique et le diagnostic médical ont été proposées par les chercheurs de l’ISMO. Parmi celles-ci, citons par exemple, les guides d’onde liquide-liquide, les lentilles liquides adaptatives, les lasers multicolores à microgouttes, ou encore les microscopes optofluidiques sans lentille.

Demetri Psaltis, autre chercheur et Doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) vient de franchir une étape importante dans ce type de recherches, il envisage d’utiliser l’optofluidique pour produire de l’énergie à grande échelle. Il vient de publier un article dans la revue Nature Photonics le 11 septembre 2011, présentant les différentes applications potentielles de cette technologie dans le domaine de la production énergétique.  Selon  lui, les systèmes énergétiques investigués se rangent dans deux catégories distinctes. La première regroupe ceux qui permettent de générer des carburants, en faisant appel à des réactions photochimiques, soit par l’utilisation de micro-organismes photosynthétiques comme les algues ou les bactéries. La seconde recense les procédés de collecte et de concentration des radiations solaires, utilisant la lumière du jour comme source d’énergie. Il propose ainsi d’utiliser un système d’optofluidique pour améliorer la performance de différents procédés énergétiques. L’article publié dans Nature Photonics décrit de nombreuses possibilités, comme par exemple le recours à des fibres optiques – composées de nanotubes fabriqués en masse – pour transporter la lumière du soleil vers de grands réacteurs à biocarburants que l’on pourrait installer à l’intérieur d’usines pour produire de l’énergie.