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Dropleton

En Allemagne et aux États-Unis, les physiciens disent qu’ils ont découvert un nouveau type exotique des particules qu’ils appellent une gouttelette quantique, ou dropleton. Dans le domaine de la physique quantique, on pourrait appeler cela une goutte dans le seau. La gouttelette de quantum  dropleton est composée d’électrons à peu près cinq et cinq trous. Il possède certaines caractéristiques d’un liquide ayant des ondulations.
« Les effets qui donnent lieu à la formation de dropletons également influencent les électrons dans des dispositifs optoélectroniques tels que les diodes laser, » écrit le physicien Mackillo Kira de l’Université de Marburg, en Allemagne, un des chercheurs du domaine, dans un courriel.  « Par exemple, les dropletons devraient être extrêmement utile lors de la conception de lasers capables de coder l’information quantique ».
Aucune application n’est connue á ce jour mais selon divers chercheurs l’étude des dropletons devrait permettre d’améliorer leur connaissances du comportement des électrons, notamment dans les systèmes de télécommunications par fibre optique peut-on lire dans le Nº 806 d’avril 2014 de Science & Avenir.

Autre exemple connu de quasi-particules sont : les excitons, magnons et phonons.
Cyclopaedia.net nous apprend : Un exciton est, en physique, une quasi-particule que l’on peut voir comme une paire électron-trou liée par des forces de Coulomb. Une analogie souvent utilisée consiste à comparer l’électron et le trou respectivement à l’électron et au proton d’un atome d’hydrogène. Ce phénomène se produit dans les semi-conducteurs et les isolants. On distingue généralement deux sortes d’exciton : l’exciton de Mott-Wannier, dont le rayon (l’analogue du rayon de Bohr dans l’atome d’hydrogène) est nettement plus grand que le paramètre de maille du matériau cristallin dans lequel il se produit, et l’exciton de Frenkel, beaucoup plus petit, qui se produit quand la constante diélectrique du matériau est plus faible.
Wikipedia nous informe également que : Les magnons sont des modes d’excitation ou ondes de spin. Dans un milieu ferromagnétique isotrope en dessous de la température de Curie, ou dans un milieu antiferromagnétique en dessous de la température de Néel. Les magnons peuvent être mis en évidence par la diffusion inélastique des neutrons.
Pour compléter le thème des quasi-particules Wikipedia nous communique : En physique de la matière condensée1, un phonon (du grec ancien φονη / phonê, la voix) désigne un quantum d’énergie de vibration dans un solide cristallin: lorsqu’un mode de vibration du cristal de fréquence définie ν cède ou gagne de l’énergie, il ne peut le faire que par paquets d’énergie hν, h étant la constante de Planck. Ce paquet est considéré comme une quasi-particule, à savoir une particule fictive appelée phonon. Le cristal est alors réputé échanger des phonons lorsqu’il perd ou gagne de l’énergie. Le phonon est une notion de mécanique quantique faisant appel au concept de dualité onde-corpuscule : selon le contexte expérimental il peut se manifester soit comme une onde, soit comme un paquet élémentaire. L’étude des phonons prend une part importante dans la physique de la matière condensée jouant un rôle important dans un grand nombre de propriétés physiques des solides

Décohérence

Selon wikipedia, la décohérence quantique est un phénomène physique susceptible d’expliquer la transition entre les règles physiques quantiques et les règles physiques classiques telles que nous les connaissons, à un niveau macroscopique. Plus spécifiquement, cette théorie apporte une réponse, considérée comme étant la plus complète à ce jour, au paradoxe du chat de Schrödinger et au problème de la mesure quantique. La théorie de la décohérence a été introduite par Hans Dieter Zeh en 1970.

En 1935, Erwin Schrödinger propose une expérience de pensée, restée célèbre sous le nom de « paradoxe du chat de Schrödinger », dans le but de mettre en évidence les difficultés théoriques et interprétatives de la mécanique quantique. Il imagine une situation dans laquelle un chat et un « dispositif infernal » sont enfermés dans une boîte. Le dispositif est composé d’un atome radioactif et d’un système mécanique conçu pour libérer un poison mortel dans la boîte dès lors que l’atome s’est désintégré. Selon l’interprétation courante de la théorie quantique, l’atome radioactif est dans un état qualifié de « superposé ». Il s’agit d’une combinaison de deux états bien déterminés (état « désintégré » et état « intact »). L’interprétation de cette superposition, bien que surprenante, semble être que l’atome radioactif est « à la fois intact et désintégré ». Tel qu’est conçu le dispositif, l’état de l’atome radioactif (« intact » ou « désintégré ») conditionne l’état du chat enfermé dans la boîte (« vivant » ou « mort »). La conclusion du scénario imaginé par Schrödinger semble être que l’état du chat dans la boîte doit être interprété comme « à la fois vivant et mort »
Selon une formulation plus prudente d’un physicien inconnu, « ce que la décohérence nous apprend est que certains objets apparaissent classiques quand ils sont observés ».

La décohérence a reçu ses premières confirmations expérimentales en 1996. L’équipe de Serge Haroche, Jean-Michel Raimond et Michel Brune, du Laboratoire Kastler Brossel (LKB), a réussi pour la première fois à prendre la décohérence sur le fait en perfectionnant un dispositif déjà utilisé pour obtenir une preuve très directe de la quantification du champ.
Agoravox nous fournit l’explication suivante. « Mais qu’est-ce donc que cette décohérence ? J’avoue être perplexe et assez dérouté par ces recherches portant sur la physique quantique et plus précisément sur la mesure quantique. Contrairement au monde macroscopique que nous percevons, le monde invisible des éléments matériels individués est pour le moins assez étrange. On le sait depuis le début du siècle dernier, notamment avec les interférences de Young montrant le caractère probabiliste des comportements quantiques. On ne sait pas par quelle fente passe le photon ou l’électron. Appliqué à notre monde, ce comportement ferait qu’on verrait une boule de billard passer par deux trous à la fois, ou alors une superposition de balles de golf sur un terrain, image fournie par le physicien Roger Penrose pour expliquer ce qui reste inexplicable dans le monde quantique. » Voir http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/nobel-2012-de-physique-coherent-123976

Dans un de ses cours Serge Haroche précise : « Nous cherchons à comprendre ce phénomène de décohérence et la nature de la frontière entre les mondes classique et quantique en faisant des expériences simples sur quelques atomes et photons confinés dans une boîte. C’est un aspect essentiel de notre travail expérimental. Nous avons par  exemple préparé un champ de quelques photons dans un état de superposition, pour ainsi dire suspendu entre deux réalités classiques, et observé comment cette superposition s’efface progressivement pour laisser place à un système décrit par des lois classiques ».

En psychologie humaine la décohérence signifierait avoir des comportements déviants.