Fatalité ou malchance ?


Vous avez l’impression que le sort s’acharne ? Et si ce n’était qu’une illusion ? Nombreuses explications peuvent démystifier cette apparente malchance incroyable…

L’humain à une tendance excessive à focaliser sur les événements négatifs qui lui semblent les plus sombres, il fait de tout une affaire personnelle avec les conséquences imaginaires les plus dramatiques. Quand certaines circonstances de la vie sont parfois difficiles, elles prennent une dimension toute différente quand nous prenons le temps de les analyser.

Parfois ces circonstances ne sont que des éléments que nous avons favorisés par l’intervention de notre subconscient dans un but de sauvegarde ou de prévention.

Dans certains cas, ces circonstances sont provoquées par d’autres qui veulent atteindre un but à nos dépens.

D’autres fois encore, elles proviennent d’erreurs de communication ou de compréhension du message qui a été délivré.

Nous avons souvent un naturel pessimiste qui réagit par la négative face à l’inconnu et c’est par l’addition des tuiles qui semblent nous tomber sur la tête que nous en arrivons à un état de dépression.

En règle générale plus de 80 % des méfaits négatifs qui nous arrivent ne résisteraient pas à l’analyse.

Prenez donc le temps de la réflexion face à chaque événement et examiner positivement chaque fois l’apport, le bienfait et le risque de conséquences de chaque chose et vous vivrez plus agréablement et naturellement votre vie.

Quand vous aurez pris l’habitude de remettre chaque événement à sa juste place, à sa vraie dimension. Sans en faire une agression extérieure forcément dirigée contre vous.  Vous éviterez de perdre beaucoup de temps dans votre vie à vous confronter constamment à des souffrances qui n’ont parfois pas de raison d’être.

C’est en comptant et recomptant trop souvent les coups du sort que vous aurez l’impression qu’ils sont plus nombreux.
Soyez plus optimiste et arrêtons de broyer du noir…
En gardant une mentalité pareille, la déprime n’est sûrement pas très loin…

Le meilleur moyen de ne plus trop souffrir, c’est de ne plus accorder du crédit à des souffrances imaginaires !

Quelques règles  humaines à respecter pour se sentir plus libre :

Un corps t’a été donné par la naissance. Tu peux l’aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie. Il y a donc un compromis à trouver pour se sentir plus à l’aise dans la vie.

Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée la « Vie « . Chaque jour tu auras l’occasion d’apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons ou penser qu’elles sont idiotes ou sans pertinence mais tu dois apprendre tes leçons pour en retirer un juste profit. Une leçon sera répétée par la vie jusqu’à ce qu’elle soit apprise. Quand tu l’auras apprise, seulement alors tu pourras passer à la leçon suivante.

Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d’essai et d’erreur : l’expérimentation. Les expériences  » ratées  » font partie du processus d’acquisition du savoir autant que celles qui réussissent.

Ailleurs n’est jamais meilleur qu’ici. Quand l’ailleurs sera devenu ici, tu ressentiras  alors le besoin  d’un un autre ailleurs qui pourra apparaître meilleur. Ce sera une suite d’illusions sans fin…

Les autres ne sont pas toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui seulement en réaction avec ce que tu aimes ou que tu détestes chez toi. Il ne faut pas confondre ce qui est toi et les autres.

Ce que tu fais de ta  » Vie  » dépend uniquement de toi.  C’est ton choix… Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend que de toi, de ta volonté. Le choix sera ta force de vie et d’amélioration vers mieux être.

Tes réponses sont en toi. Tout ce tu as besoin, c’est regarder, écouter, analyser, choisir et te faire confiance.
Sinon tu seras confronté au fatalisme une doctrine qui attribue tout à la fatalité, et ne laisse rien au libre arbitre.

Fatalité et fatalisme

Le fatalisme, c’est s’en remettre entièrement à ce qui ne dépend pas de soi. La fatalité serait plutôt le caractère de ce qui est inéluctable. C’était fatal » signifie « C’était prévu », « Cela devait arriver. La fatalité triomphe dès que l’on croit en elle, a judicieusement écrit Simone de Beauvoir.

Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes pensait Gandhi.

Le fatalisme, c’est surtout comme un remède psychologique, pour se rassurer et la fatalité est souvent l’excuse du pauvre et de l’ignorant. Le fatalisme est aussi une forme d’esclavage, il n’est pas la liberté.

Quand l’homme agi subissant une instance qui ne dépend pas de sa volonté, il se soumet à l’inconnu qui le dirige. Les buts de son maître de l’instant sont parfois altruistes mais le plus souvent ce dernier cherchent à répondre principalement à des propres besoins.

Le terme de fatalisme est formé sur la racine « fatum », qui désigne en latin le « destin ». Est donc « fataliste » celui qui croit à une nécessité imposée niant toute liberté et s’imposant irrémédiablement à l’homme.  Nous apprennent divers dictionnaires.

Au sens commun, le fatalisme désigne par conséquent la croyance en la détermination des événements par des causes indépendantes de la volonté humaine, qu’il s’agisse d’une croyance en Dieu, ou de la nécessité naturelle basé sur des lois.

Dans le vocabulaire courant, elle désigne l’attitude passive et paresseuse qui consiste à se résigner à un sort que l’on pourrait aisément éviter en agissant avec énergie et volonté. Le fatalisme s’oppose au volontarisme. De grands systèmes philosophiques se sont revendiqués d’un fatalisme fondé en raison et n’excluant pas l’action humaine : on pense au premier chef à l’école stoïcienne de l’Antiquité (fatalisme ancien) et au matérialisme des philosophes français des Lumières (fatalisme moderne).

Tout ce qui apparaît comme une malchance ou fatalité est  peut-être une chance déguisée. Et ce qui apparaît comme une chance, peut être parfois une malchance déguisée.

Nous sommes sages quand nous laissons notre bon sens décider de ce qui est bon et de ce qui est mauvais pour nous dans l’immédiat, puis en assumant les conséquences de ce bon ou mauvais choix.

Quelles seront vos bonnes ou mauvaises expériences choisies et qu’en avez-vous retiré sera la bonne question à toujours se poser ?

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  1. Avatar de Inconnu

    Merci de votre passage sur mon blog.Je viens vous faire part de ma réflexion sur mes bonnes expériences ,j\’en ai retiré du plaisir et de l\’estime du moi;des mauvaises expériences j\’en ai retiré de l\’amertume,un leçon,ne refait pas ceci ,c\’est mal,et aussi un question sur le moi:était-ce de ma faute?Je suis catho,je pense que la notion du mal vient aussi que nous sommes tous pêcheurs.Pourtant des l\’expérience il y a d\’autres acteurs,si ce sont eux qui ont crées cette mauvaise expérience sans mon consentement,ou en y étant impliquée indirectement,je dois me dire que le mal est fait,mais j\’ai mauvaise conscience quand même!Voilà rapidement je tergiverse,merci,amicalement

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