La Solitude, une regrettable incapacité sociale que l’on s’impose parfois ?


Être solitaire peut être un choix ; le ressenti de la solitude ne l’est jamais selon le poète Khalil Gibran et selon Voltaire « La solitude est la pire des compagnons mais l’amour en est le remède. Selon Mère Teresa « La solitude et le sentiment de n’être pas désiré sont les plus grandes pauvretés. Le secret d’une bonne vieillesse ne serait rien d’autre que la conclusion d’un pacte avec la solitude selon l’écrivain Gabriel Garcia Marquez.

Selon Wikipédia la solitude (du latin solus signifiant « seul ») est l’état, ponctuel ou durable, d’un être humain seul qui n’est engagé dans aucun rapport avec autrui. Dans ce cas, elle réfère à l’isolement social, le fait de, physiquement, ne pas être en contact avec d’autres humains (ou animaux). Certains auteurs parlent de solitude objective pour la distinguer du sentiment (subjectif) de solitude. La solitude, en effet, réfère également à un sentiment, le ressenti d’une émotion : c’est le fait de se sentir seul et d’en souffrir. Dans ce sens, elle est décrite comme une souffrance sociale.

La solitude est très différente selon qu’elle est choisie ou vécue comme subie.

L’isolement social peut s’accompagner de troubles émotionnels et comportementaux de la personnalité et/ou handicaps physiques et incluent l’anxiété, les peurs paniques, les troubles des conduites alimentaires, les addictions, les dépendances aux substances, la violence et autres maladies généralisées.

Selon un extrait de la revue française Psychologie, « Une vie relationnelle satisfaisante est l’un des principaux facteurs de notre épanouissement personnel. De nombreuses études ont montré qu’être entouré, pouvoir échanger et partager avait un impact positif aussi bien sur notre santé psychique que notre santé physique. Dans notre monde hyperconnecté, la solitude aurait dû perdre du terrain à mesure que les moyens de communiquer se diversifiaient et se perfectionnaient. Ce n’est pas malheureusement pas le cas. En France, cinq millions de Français de plus de 18 ans souffrent de la solitude, soit 12% de la population. Un phénomène qui va s’accentuant (+ 1 million par rapport à 2010) et qui pour la première fois touche les 18-29 ans, jusque-là épargnés. Ils sont désormais 6% à se sentir seuls (Source : Rapport de la Fondation de France sur les solitudes, juin 2013) ».

Les pessimistes pensent que la solitude finit toujours par gagner : tu es né seul… tu mourras seul… Mais si la solitude nait avec la vie et s’en va avec la mort, elle n’est que la triste ironie de notre vie celle qui nous accompagne tous les jours face aux décisions les plus importantes à prendre et qui s’imposent.

C’est donc bien dans la solitude ignorante que le pessimisme sommeille et que la solitude n’est souvent qu’une mauvaise compagne qui ne tient pas ses promesses. Selon Jean Prieur, Professeur, écrivain et historien, « Une des malédictions de la solitude, c’est qu’elle vous contraint à penser excessivement à vous-même ».

Pour certains philosophe la solitude est que l’expression de l’état de la pensée  et  parfois « la solitude vivifie quand c’est l’isolement qui tue ». Gaëtan Faucer, dramaturge, aphoriste, poète et nouvelliste, estime-lui que « la solitude, c’est avoir besoin des autres avec modération ».

Ainsi on peut écrire que la solitude n’est pas toujours mauvaise en soi, mais que la plus désagréable sensation, sera-elle, d’avancer mal accompagner et de se sentir seul.

Le philosophe Emil Cioran qualifie « La solitude est l’aphrodisiaque de l’esprit, comme la conversation celui de l’intelligence. Selon la sagesse orientale, il faut fréquenter le monde car la solitude est une folie à demi.

Dans notre société occidentale basée sur les préceptes de la religion chrétienne, certains sages pensent que la solitude est le prix que l’on paie pour être indépendant et que cela pourrait-être la débilité du faible et la sagesse du fort

On ne rompt avec la solitude qu’avec le temps et le désir de l’autre, nous suggère Voltaire et Yvon Rivard, écrivain et professeur québécois, ajoute « On croit que la solitude est la meilleure façon de se connaître, c’est une erreur que la vie se charge, tôt ou tard de réfuter.

Conclusion ce qui est vérité est que chacun (chacune) a pu ressentir que la solitude est toujours pire quand on est seul et peut être aussi une prison choisie temporairement pour sortir de l’impasse d’une relation insatisfaisante. Il arrive même dans la vie que parfois la solitude vaut mieux qu’une mauvaise compagnie.

Avec un fort désir de tendresse en plus, la solitude choisie sera plus douce et bien plus agréable à vivre à deux. Le bonheur le plus agréable n’est-il pas celui qui est partagé.

Dans tous les cas soyez l’architecte de vos choix et de vos envies selon votre goût et en accord avec votre plaisir de vivre. C’est votre liberté de choix.

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