Archive for the ‘Curiosités’ Category

Les pensées du lundi, la joie de vivre

La joie de vivre est l’affirmation du plaisir d’être en vie.

Le meilleur de la vie se déguste avec la joie de vivre.

La joie de vivre est celle qui effacent les larmes du présent.

La joie de vivre n’est que le fruit du ressenti des émotions positives.

La joie de vivre est le cadeau de l’envie d’aimer.

L’amour est le terrain fertile pour la joie de vivre.

La joie de vivre est le plaisir de vivre et de ressentir.

La joie de vivre est une graine que l’on sème à la volée, c’est le bonheur qui lui donne sa force mais c’est le plaisir qui en est le fruit de la récolte.

Le réel savoir vivre est d’oser recevoir chaque jour l’instant plaisir qui conforte sa joie de vivre.

La plus belle alchimie dans la relation est quand l’amour et l’amitié se transforme en tendresse et joie de vivre.

Dans les moments difficiles, la beauté des fleurs et de la nature reconnecte à la joie de vivre.

Trouve en toi la joie de vivre et tu vaincras la plupart de tes douleurs.

Sans exprimer la joie de vivre, le cœur n’aura plus aucun rayonnement.

Citations

« La joie est la puissance de la vie sur laquelle, il faut s’appuyer. » Friedrich Nietzsche

« La joie est le partage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection. » / Spinoza

« La joie de vivre est dans l’art de s’épanouir. » / Chérif Kebbas

« L’accumulation de possessions ne garantit en rien la joie de vivre » / Pierre Rabhi

Selon l’IA le chat Mistral :

« La joie de vivre » représente une attitude positive et enthousiaste envers la vie, un sentiment de bonheur et de satisfaction à être en vie. C’est une philosophie qui encourage à apprécier les petits plaisirs de la vie, à trouver du bonheur dans les expériences quotidiennes et à embrasser la vie avec optimisme et énergie.

Cette expression est souvent associée à des moments de bonheur simple, comme profiter d’un bon repas, passer du temps avec des amis et des proches, ou apprécier la beauté de la nature. Elle peut également être liée à des œuvres d’art, de la littérature ou de la musique qui célèbrent la vie et ses plaisirs.

Vivre ou survivre ?

On est toujours seul face à son futur et multiples aux regards de ses souvenirs. Hier étant le beau ou mauvais souvenir, demain sera à coup sûr ton futur et aujourd’hui doit être vécu avec curiosité. Ainsi s’écoule trop lentement ou trop vite le temps de ta vie.

Par chance, l’émotion face à la lueur du jour signifie aussi que tu seras en paix avec la réalité du moment présent.

Certes, nous pouvons choisir de nourrir le positif en nous ou alimenter le négatif. Le plus fort des deux deviendra celui que l’on nourrit le plus dans nos pensées et fera la différence entre vivre et survivre.

Quand la raison devient le trop stricte chemin de ta vie, heureusement ton cœur sera l’étincelle de la joie de vivre qui t’animeras à survivre mieux.

La sensibilité humaine ne s’achète pas, ni ne s’apprend pas, elle est la richesse de l’être qui a subi des expériences vécues pour devenir sensible à soi et aux autres. En finalité, c’est en raisonnant que le sage devient l’être le plus heureux de vivre qui soit, devenant aussi exemple pour autrui.

En ces heures graves, souriez tant que ce n’est pas encore interdit. Pour embellir votre mental, l’émotion reste le plus beau cadeau à recevoir.

Et comme l’a subtilement écrit Nicolas Go dans le livre l’art de la joie. « La joie est la force d’exister et la puissance d’expression du cœur. La joie pure est toujours fondatrice d’un acte de liberté en connaissance de cause. En réalité, on désire que ce dont on est dépourvu comme le désir est toujours une espérance d’affection ».

Savoir que l’on mérite mieux est la première étape pour choisir entre joie de vivre ou survivre.

Nous pouvons conclure ce message avec une citation de Jean Cocteau, « Le succès ou l’insuccès peuvent servir notre solitude de la même manière » et comme nous dit Lao Tseu « la gratitude est la mémoire du cœur «.

Sexe non binaire ou binarité du genre

Selon wikipedia : La binarité de genre, aussi appelée binarisme de genre, bicatégorisation, genrisme ou genderisme, c’est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner la catégorisation de l’identité de genre .

Ce concept désigne un système de croyance social et culturel selon lequel le genre serait binaire, ou qu’il devrait l’être, et que les aspects genrés sont intrinsèquement liés au sexe, lui-même assigné à la naissance, et qu’il est strictement déterminé par la biologie de l’individu. Ces aspects peuvent inclure l’aspect physique, le comportement, l’orientation sexuelle, les noms/pronoms, le rôle de genre, ou toute autre qualité attribuée à la représentation du genre assigné à la naissance.

Il peut exister plusieurs types de binarités. La binarité de sexe correspond soit à femme, soit à homme à la naissance selon le sexe biologique, tandis que la binarité de genre désigne l’attribution notamment de rôles genrés.

Selon genres pluriels : Le genre binaire masculin/féminin est un stéréotypes. Le genre binaire est dans la société l’expression de l’identité sexuelle et celle-ci doit se montrer en accord avec les attentes de la société.

Selon https://www.c2.care/fr/ :  Le sexe est un concept biologique. Il évolue entre deux modes (mâle et femelle) et se construit à partir de nombreux facteurs physiologiques : chromosomes, gènes, production hormonale, organes sexuels et caractères sexuels secondaires, principalement. Il existe donc de nombreuses variations de l’expression biologique du sexe.

Le genre est un concept social et psychologique qui évolue au sein d’un large spectre. Il se compose principalement :

  • L’identité de genre, c’est-à-dire l’auto-identification d’une personne à un ou plusieurs genres.
  • L’expression de genre, c’est-à-dire la manière dont un individu va modifier sa présentation afin de correspondre à son genre. Vêtements, coupe de cheveux, maquillage, bijoux, nom et pronoms, etc…
  • Le rapport au corps, car le corps que l’on a, peut ne pas correspondre au corps associé à notre identité de genre, ce qui peut causer une très forte sensation de détresse.

Selon la description du Gouvernement du Québec / familles et soutiens

Le sexe comprend les caractéristiques biologiques d’une personne : ses organes génitaux internes ou externes, ses taux d’hormones ou ses chromosomes sexuels. Le sexe est généralement décrit en termes binaires, c’est-à-dire qu’on réfère alors seulement aux femmes et aux hommes.

Toutefois, la binarité ne tient pas compte de la diversité réelle des sexes puisqu’elle n’inclut pas les personnes intersexes. Les personnes intersexes ont des caractéristiques biologiques qui ne correspondent pas aux catégories médicales binaires, soit masculines ou féminines. À noter que personnes intersexuées est un autre terme qui désigne les personnes intersexes.

L’identité de genre est le sentiment profond et personnel d’être de genre masculin ou féminin, ou ni de l’un ni de l’autre, ou encore des deux. Ce sentiment apparaît souvent très tôt dans l’enfance, parfois même dès l’âge de 2 ans. Toutes les personnes ont une identité de genre. Pour la majorité d’entre elles, leur identité de genre correspond à leur sexe assigné à la naissance, en fonction de leurs caractéristiques physiologiques : elles sont cisgenres.

Pour d’autres personnes, l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance : ces personnes sont trans. Des personnes ont aussi le sentiment d’appartenir à un tout autre genre allant au-delà des catégories de « masculin » ou de « féminin », c’est le cas par exemple des personnes non binaires, c’est-à-dire n’appartenant ni au masculin ni au féminin.

L’expression de genre réfère à la manière dont la personne manifeste son genre par ses actions, ses façons de se comporter ou d’interagir, son habillement, ainsi qu’à la manière dont ces manifestations sont interprétées par les autres selon les normes de genre.

La syntropie

Curiosité de la nature la syntropie est un concept utilisé dans l’agriculture pour créer une osmose végétale. On raisonne en trois dimensions et dans le temps pour que chaque plante soit comblée en eau et en lumière. Pour améliorer le sol et la croissance des plantes, on sacrifie des végétaux auxiliaires. 

Selon Wiktionnaire :

(Agriculture) Effet convergeant de la dynamique de plusieurs éléments d’un système agroécologique ayant pour conséquence sa complexification.

 La syntropie est l’antonyme de l’entropie, qui est un phénomène tendant au désordre, à la destruction, à la simplification. La syntropie signifie au contraire de tendre vers l’organisation et la complexification du vivant, l’osmose entre chaque espèce vivante, tout comme la nature s’organise formidablement entre toutes ses espèces. Chaque espèce du vivant a une fonction et une place, elle s’organise naturellement et tend vers un processus énergétique positif. Par exemple, le feu est un processus entropique, alors que la photosynthèse est un processus syntropique. 

(Écologie) Caractéristique du monde vivant à tendre vers de plus en plus d’organisation, vers une complexification de plus en plus élevée.

Selon le Monde :

La syntropie ou agriculture syntropique fait de plus en plus parler d’elle parmi les adeptes de l’agriculture biologique, de la permaculture et des particuliers jardiniers, généralement soucieux de protéger le vivant tout en ayant à cœur de pouvoir récolter une abondante production qui fait leur fierté. Mais de quoi s’agit-il ? Est-ce une nouvelle tendance de culture qui va détrôner la permaculture dont tout le monde a fait ses choux gras, parfois à tort et à travers ? Découvrons cette approche agronomique nommée syntropie.

Origine de la syntropie

Etymologiquement, le mot lui-même – syntropie – vient du grec par son préfixe sún qui signifie « avec » ou « ensemble » et trópos qui est relatif au tour, à la direction, la manière ou le style. Il s’agit de l’antonyme d’entropie qui fait référence à un certain désordre, une façon de s’en remettre au hasard. A l’opposé, la syntropie se distingue par ses principes d’organisation assez poussée qui peut tendre vers des processus complexes à partir d’éléments simples du vivant. Appliqués à l’agriculture, ces deux termes montrent leur opposition :

  • l’entropie correspond à une transformation libérant de l’énergie et dégradant la matière vers des formes plus simples ; par exemple, le feu est un processus entropique ;
  • la syntropie aboutit à une accumulation d’énergie, captée par la photosynthèse, matérialisée par la matière organique et la biodiversité.

Le concept d’agriculture syntropique ou d’agroforesterie syntropique revient à Ernst Götsch, agronome et paysan suisse, installé au Brésil depuis le début des années 1980, dans une ferme aux terres extrêmement dégradées qu’il est parvenu à rendre productives et riches en biodiversité grâce à une technique spécifique permettant de récupérer rapidement un sol productif de grande qualité.

Eudaimonia

Vient du grec eudaimonia, « bonheur », lui-même composé de eu- qui signifie « bon » et de daemon qui signifie « génie ».

En philosophie : Le sens et la signification de l’Eudaimonia, est un concept enraciné dans la philosophie grecque antique.

L’eudaimonia, par définition, est la forme la plus élevée du bien et de l’épanouissement humain. Elle va au-delà du simple bonheur et fait référence à une vie bien vécue, à l’accomplissement du véritable potentiel et de l’objectif de chacun. Ce concept a captivé les philosophes grecs de l’Antiquité, qui ont cherché à comprendre la véritable nature de l’existence humaine et le bonheur ultime.

Le concept d’eudaimonia remonte à Aristote, l’un des plus célèbres philosophes grecs de l’Antiquité. Aristote soutenait que le but de la vie humaine était d’atteindre l’eudaimonia, qu’il considérait comme la vertu humaine ultime. Pour Aristote, l’eudaimonia s’obtient en cultivant des vertus telles que la sagesse, le courage, la justice et la tempérance. Ces vertus, lorsqu’elles sont pratiquées de manière cohérente, mènent à une vie d’épanouissement et de bien-être.

C’est quoi l’eudémonisme ?

Mot dérivé qui selon EVE :  Signifie « Être heureux » en étant bien avec soi-même et en entretenant des relations de qualité avec son environnement, c’est le socle du développement personnel et de la psychologie positive.

L’eudémonisme, c’est donc un bonheur porteur de sens, de raison d’être, de perspectives d’accomplissement.

Selon le Passeport santé mentale : Le bonheur eudémonique, quant à lui, repose sur notre développement personnel. Par la préparation et l’obtention d’un diplôme, l’exploration de soi, l’apprentissage d’une langue ou d’autres savoirs, nous accédons au bonheur, par la fierté et la satisfaction que l’on ressent à croître personnellement, dans les domaines cognitif, émotionnel, moral.

Salutogenèse

Curiosité découverte dans une de mes lectures.

Selon Wikipedia : La salutogenèse ou salutogénèse, est un concept développé par le sociologue médical Aaron Antonovsky qui désigne une approche se concentrant sur les facteurs favorisant la santé et le bien-être (physique, mental, social, etc.), plutôt que d’étudier les causes des maladies (pathogenèse).

En psychiatrie la salutogenèse est liée au « sens de la cohérence ». Une personne « cohérente » perçoit les événements comme compréhensibles, maîtrisables et significatifs.

Selon info drog, contrairement à la pathogenèse, la salutogenèse, comprend la santé non seulement comme un état normal défini par l’absence de maladie, mais comme un processus d’interaction dynamique entre les facteurs de stress et les ressources. Il n’y a donc pas d’opposition stricte entre la santé et la maladie, mais plutôt une transition fluide sous la forme d’un continuum. Un individu n’est donc pas « malade » ou « en bonne santé », mais se trouve, selon sa situation de vie, plus proche d’un des deux pôles.

Aujourd’hui, la pratique de la prévention des dépendances se base elle aussi sur le renforcement des facteurs de protection aux niveaux biologique, psychique et environnemental.

Gentrification, la gentrification

Est mot entendu récemment sur TV5 monde, journal de l’Afrique qui a suscité ma curiosité.

Selon Larousse c’est la tendance à l’embourgeoisement d’un quartier populaire.

Selon Goeconfluences : La gentrification désigne une forme particulière d’embourgeoisement de l’habitat, des commerces ou de l’espace public.

Selon Wikipédia : La gentrification peut avoir pour effet un déplacement des habitant à plus faible revenu après une augmentation soutenue des loyers et du prix des biens offerts par les commerces locaux, ou résultant directement d’une éviction pour permettre la construction de logements moins abordables.

Historiquement ce processus de substitution sociale serait né dans les quartier ouvriers dans l’Angleterre avant 1900  et aurait été décrite par Friedrich Engels, Friedrich Engels — Wikipédia (wikipedia.org) qui était philosophe, politologue, sociologue, anthropologue, historien, journaliste, théoricien révolutionnaire communiste et socialiste allemand. Ami et collaborateur de Karl Marx. Engels, il était le fils né d’un propriétaire d’une importante usine textile à Manchester, au cœur de la révolution industrielle, il décrivit le processus de gentrification dans son premier livre La situation de la classe ouvrière en Angleterre (1845) et ce serait ce livre qui incita Marx à concevoir la dialectique historique en termes de conflit de classes.

En référence au capitalisme actuel et aux nouvelles techniques à la mode, de la spéculation dans certains milieux politiques : la gentrification sera ainsi le terme scientifique élégant inventé qui cache une simple technique immobilière, pour quitter aux pauvres un lieu acquis bon marché dans le but de pouvoir toujours mieux s’enrichir.

Albédo, l’albédo

Ce mot découvert en lisant le magazine « Horizons » de la recherche en Suisse de décembre 2023 a éveillé ma curiosité.

Selon Wikipedia : L’albédo, ou albedo (sans accent), est le pouvoir réfléchissant d’une surface, c’est-à-dire le rapport du flux d’énergie lumineuse réfléchie au flux d’énergie lumineuse incidente. C’est une grandeur sans dimension, comparable à la réflectance, mais d’application plus spécifique, utilisée notamment en astronomie, climatologie et géologie Le substantif masculin albédo est emprunté au latin tardif (bas latin)  albedo, substantif féminin signifiant blancheur. Il a été introduit au XVIIIe siècle en optique et en astronomie par le mathématicien et astronome Jean-Henri Lambert.

On connait également l’albédo de Bond, ou albédo bolométrique, ou albédo sphérique, ou albédo planétaire, mesure la capacité d’un corps astronomique à réfléchir la lumière reçue.

Selon Science et Avenir : L’albédo à l’échelle de la planète représente la part des rayonnements solaires – la lumière solaire – renvoyée vers l’espace car ces rayons sont réfléchis sur la surface terrestre ou l’atmosphère.

« L’albédo est une grandeur sans dimension, explique sur son site le CNRSSa valeur s’exprime soit par un pourcentage entre 0% et 100%, qui est donc le pourcentage de lumière réfléchie par rapport à la quantité reçue, soit par un chiffre entre 0 et 1, qui est la fraction de la lumière réfléchie« .

Selon Geoconfluences :  La banquise a un albédo proche de 100, elle peut renvoyer jusqu’à 70 % de l’énergie solaire pour la glace nue, voire 90 % quand elle est couverte de neige fraiche, quand l’océan n’en renvoie que 10 % (Godard et André, 2013, p. 47). Cela signifie que la fonte de la banquise a un effet négatif, puisque l’eau absorbe alors plus l’énergie solaire que la glace, et que sa surface se réchauffe plus vite, accroissant encore la fonte de la banquise dans une boucle de rétroaction négative. L’atténuation de l’albédo accélère ainsi encore le réchauffement dans les régions polaires.

Selon https://www.projetecolo.com/  :Les conséquences de l’effet albédo peuvent être importantes et avoir un impact direct sur divers aspects de notre planète, du climat mondial aux écosystèmes locaux. Voici quelques-unes des principales conséquences :

Changement climatique : à mesure que les surfaces réfléchissantes, telles que les calottes glaciaires et les couches de neige, fondent en raison de la hausse des températures, elles sont remplacées par des surfaces moins réfléchissantes, comme l’eau des océans ou le sol nu. Ici, vous pouvez en apprendre davantage sur les effets du changement climatique.

Fonte des glaciers et des glaces polaires : l’effet albédo est particulièrement important dans les régions polaires. À mesure que les calottes glaciaires et les glaciers deviennent moins réfléchissants et plus sombres en raison de la fonte des glaces et de l’accumulation de particules, leur fonte s’accélère. Ici, vous pouvez en savoir plus sur les conséquences de la fonte des glaces aux pôles.

Modification des régimes de précipitations : L’effet albédo peut également affecter les régimes de précipitations. Des surfaces plus chaudes et moins réfléchissantes peuvent chauffer l’air ambiant, ce qui peut modifier la configuration des vents et les courants atmosphériques. Dans ce lien vous découvrirez les types de précipitations.

Impact sur la vie urbaine : des températures plus élevées dans les villes en raison de surfaces à faible albédo augmentent les risques de coup de chaleur, augmentent la demande d’énergie pour le refroidissement et affectent négativement la santé des personnes.

Être-là (Le Dasein)

Selon le dictionnaire le Larousse: C’est pour Heidegger, l’être humain en tant qu’il est la somme de ses possibilités. C’est également pour les existentialistes, l’être humain existant concrètement dans le monde.

Pour Wiktionnaire: c’est la traduction littérale de l’allemand existence.

Selon Wikipédia : Le terme dasein est utilisé pour identifier de de manière catégorique la relation entre l’être humain et toute action visant à atteindre un but ; alors, le but est connu, raisonnable et intellectuellement traité, mais l’action ne jouit pas des mêmes conditions, ça en quelque sorte c’est une action préconsciente, non traitée, non remise en question ; cela arrive simplement c’est le Dasein.

Ce terme indiquerait également le degré de dévouement de l’être humain par rapport au monde. Les êtres humains se donnent, en tant que participants, en faveur de la routine, du travail, des coutumes -entre autres cas similaires- mais chaque action réalisée est un échantillon de dévouement et de relation continue avec la création ; bien qu’il ne soit pas aussi clair, comme mentionné ci-dessus, quels sont les véhicules qui donnent l’impulsion à ces actions.

En philosophie: c’est simplement la situation d’une créature qui existe.

En Chine et dans le bouddhisme: c’est la fusion du Chi et du Nen, l’être qui fusionne avec l’énergie cosmique.

Pour l’auteur Marc Galy dans son livre « Être là » c’est : Entendre, voir, écouter… Être présent à soi et aux autres, apprendre à percevoir son environnement et mieux comprendre ceux qui nous entourent.

Sycophante

Un sycophante était, dans l’Athènes antique, un délateur professionnel. Un calomniateur, espion, un personnage fourbe qui désirait ainsi s’approprier les biens des plus riches. Le sycophante serait aussi celui qui n’hésite pas à dénoncer son prochain, une personne qui ne cesse de mentir pour faire du mal.

L’existence de délateurs professionnels s’explique par les particularités du système juridique athénien á partir du cinquième siècle av. J.-C., la principale juridiction est l’Héliée, un tribunal populaire constitué de 6 000 citoyens tirés au sort. En l’absence de ministère public, on compte sur le civisme populaire pour la dénonciation. Dans Athènes d’alors, c’est encore, les dénonciateurs qui livraient aux passions de la foule les citoyens éminents et surtout ceux dont elle redoutait le plus la raison ou la vertu.

L’atemporalité

L’atemporalité est le caractère de ce qui est atemporel, en dehors du temps. La temporalité marque aussi l’évolution d’un processus cosmique et la succession de ses états. L’atemporalité serait également le processus inconscient constitutif du psychisme humain.

L’atemporalité, n’est donc pas l’éternité mais la qualité ou le caractère de l’existence qui est en marge du temps.

En philosophie :  C’est aussi la qualité ou caractère de l’existence qui est en marge du temps.

En 1943., (Sartre, dans L’Être et le néant, précise : L’éternité que l’homme recherche, ce n’est pas l’infinité de la durée, de cette vaine course après soi dont je suis moi-même responsable : c’est le repos en soi, l’atemporalité de la coïncidence absolue avec soi

Pour Cairn infos la définition est :

Le temps, dimension réelle de l’univers physique et la donnée subjective de la psyché qui comporte un conflit entre temporalité et atemporalité, au service des objectifs des constructifs ou négatifs, en fonction des liens avec Eros et la pulsion de mort et l’opposition entre principe de réalité et principe de plaisir.

L’ altérité atopique

Altérité est le caractère de ce qui est autre, c’est aussi ce qui nous différencie. C’est aussi la différence, la dissemblance, la distinction. Le terme vient du latin alteritas.

 Atopie » désigne une prédisposition héréditaire à développer une allergie, l’atopie peut être déclenchée ou aggravée par de nombreux facteurs externes. En effet, notre environnement du quotidien peut significativement accentuer les symptômes de cette affection. C’est aussi la prédisposition héréditaire à développer des manifestations d’hypersensibilité. Vient du grec ancien ἀτοπία, atopía (« état de ce qui n’est pas à sa place »), 

L’altérité atopique serait aussi la terreur de l’authenticité en psychologie.  Cela signifie aussi Être authentique, être libre à l’égard des modèles d’expression et de comportement reçus, à l’avance, de l’extérieur.  Présenter autrement ce pourrait être  : Afin de mieux, être l’auteur et l’inventeur de soi-même. 

Clinamen, le souci de mal tomber

On trouve dans le langage le mot clinamem, un mot auquel on donne diverses significations.

Nom commun masculin dérivé du latin signifie côte, déclination, pente. Ce mot apparait dans «De rerum natura», dans lequel Lucrèce décrit ainsi le concept qu’il indique comme provenant de Epicure :

Description selon Lucrèce : « Voici encore, en cette matière, ce que je veux te faire connaître. Les atomes descendent en ligne droite dans le vide, entraînés par leur pesanteur. Mais il leur arrive, on ne saurait dire où ni quand, de s’écarter un peu de la verticale, si peu qu’à peine on peut parler de déclinaison. Sans cet écart ils ne cesseraient de tomber à travers le vide immense, comme des gouttes de pluie ; il n’y aurait point lieu à rencontres, à chocs, et jamais la nature n’aurait rien pu créer. »

Selon Wikipédia : le clinamen peut définir : dans la physique épicurienne, un écart, une déviation (littéralement une déclinaison) spontanée des atomes par rapport à leur chute dans le vide, qui permet aux atomes de s’entrechoquer. Cette déviation est spatialement et temporellement indéterminée et aléatoire, elle permet d’expliquer l’existence des corps et la liberté humaine dans un cadre matérialiste.

C’est aussi :
– Un principe de variation dans la philosophie épicurienne
– Celui des mois du Calendrier pataphysique qui correspond à la période du 23 mars au 19 avril du calendrier grégorien.

Selon Encyclopédie Universalis : La théorie du clinamen remonte à Épicure : l’atome, tout en se dirigeant en ligne droite vers le bas en vertu de son poids et de sa pesanteur, dévie légèrement de côté. Elle nous a été transmise par Lucrèce, par Cicéron et par Plutarque qui en tire les plus vastes conséquences : « Les stoïciens et les péripatéticiens ne pardonnent pas à Épicure d’avoir supposé, pour rendre compte des choses les plus importantes, un événement aussi petit et aussi insignifiant que la déclinaison minime d’un seul atome et cela pour introduire furtivement les astres, les êtres vivants et le hasard, et pour que notre volonté libre ne soit pas annihilée. »

Pour Reverso dictionnaire : En physique pour Epicure et Lucrèce, processus d’association d’un atome avec d’autres atomes pour former des corps chimiques.

Diverses déclarations sur le clinamen :

« A la physique de la chute, de la répétition, de l’enchaînement rigoureux se substitue la science créative du hasard et des circonstances », observe Michel Serres dans un ouvrage consacré à Lucrèce. Il en résulte un regard nouveau porté sur le « clinamen », ce très petit écart angulaire qui s’introduit dans les trajectoires des masses ou dans les flux inertes (apportant comme un « pré calcul infinitésimal » une « fluxion » au sens de Leibniz, assure Serres), et qui néanmoins provoque, selon Lucrèce, par naissance de tourbillons, la structuration, « la formation des choses à partir de la cataracte atomique »

Et le prix Nobel Ilya Prigogine vient consolider de son autorité la position (ou proposition) de Michel Serres, évoquant pour sa part « le trouble qui fait naître les choses ». Il assure à cet effet : « Sans le clinamen, qui vient perturber la chute verticale et permet des rencontres, voire des associations entre atomes jusque-là isolés, chacun dans sa chute monotone, aucune nature ne pourrait être créée, car seuls se perpétueraient les enchaînements entre cause et effet équivalents, sous le règne des lois de la fatalité. « .

Et que vive le gai savoir, celui qui nous instruit autant qu’il nous divertit !

Le secret du bonheur n’est-il d’être heureux avec ce que tu as pendant que tu continues ce que tu désires.

Éliciter ou démontrer l’hypothèse

On trouve dans le langage le mot élicitation, un mot auquel on donne diverses significations.

A la base le verbe éliciter veut dire formaliser un mode de raisonnement mais sa complexité en a fait, au pays de la connaissance, une diversification du langage qui a des multiples utilisations à découvrir.  Selon certains dictionnaires: le mot élicitation serait issu de l’anglais, venant lui-même du latin elicitus.

En latin l’expression la plus utilisée est « actus elicitus » qui combinent trois éléments : activité, le vouloir et le pouvoir d’évocation

En gestion des connaissances, « éliciter » est devenu l’action d’aider un expert à formaliser ses connaissances pour permettre de les sauvegarder et/ou les partager.

En linguistique, l’élicitation est l’incitation d’un locuteur à un autre à statuer sur différentes hypothèses. Elle sert introduire sa compétence ou sa performance.

En marketing ou mercatique, l’élicitation est un terme employé dans les méthodes d’études et de recherche, dans le sens de mettre à jour (ou arracher) la vérité d’un sujet d’observation.

En gestion de projet et notamment de projet informatique, « éliciter » est l’action de comprendre et de modéliser les processus du maître d’ouvrage (MOA) pour les partager avec l’équipe chargée de la mise en œuvre du projet (MOE). En intelligence artificielle, l’élicitation permet de formaliser le raisonnement de l’expert dans un moteur d’inférence (cerveau d’un ordinateur) donnant ainsi la possibilité de reproduire artificiellement l’analyse de la situation et la prise de décision.

En pédagogie, l’élicitation oblige à l’empathie et à maîtriser une démarche interculturelle (approche mentale souvent très différente culturellement entre un expert et un usager).

En Psychologie, c’est l’utilisation de la conversation pour obtenir de l’information à une personne ou un groupe sans lui donner l’impression d’être interrogé.

En économie, c’est aussi la gestion des risques concernant le patrimoine intellectuel d’une entreprise ou plus généralement d’une communauté.

En biologie, l’élicitation est l’activation d’un processus de défense à la suite de la reconnaissance d’un éliciteur lié à l’agresseur (produit par l’agresseur ou résultant de l’agression). On parle souvent d’élicitation dans les interactions entre plantes et pathogènes.

Pour Reverso dictionnaire, c’est le fait de mettre en valeur et le fait de traiter une plante pour lutter contre ses agresseurs.

Pour Ortolang, c’est susciter, tirer, faire sortir de.

Un mot qui n’est pas à confondre bien sûr avec félicitation qui est l’action de féliciter une personne pour un évènement heureux de sa vie privée ou professionnelle, pour une qualité, un acte que l’on approuve. Un compliment, une formule de politesse et de courtoisie. Ce qui selon Ambrose Bierce serait aussi la politesse de la jalousie.

Pour le plaisir du sens des mots, ne vaut-il pas mieux entendre la vérité qu’être embrassé par un mensonge, sera l’interrogative et pertinente conclusion de ce qui précède ?

Numineux, le…

Mot découvert dans diverses lectures le dictionnaire le définit : Phénomène mystérieux, que l’on ne parvient pas expliquer de manière rationnelle, et qui par conséquent laisse á penser qu’il est relatif ou supposé divin.

Le concept de « numineux » apparaît pour la première fois chez Rudolf Otto dans son livre Le Sacré, publié en 1917. L’expérience numineuse est pour lui l’expérience affective du sacré.

Selon wikipedia Otto crée ce nouveau concept depuis le latin numen, la puissance agissante de la divinité3. Le numineux est compris comme mysterium tremendum. Les deux notions sont intimement liées dans le concept de numineux. Le tremendum est l’effroi ou la terreur de la divinité, dans tout ce qu’elle a d’incompréhensible et de mystérieux. Le mysterium est l’appréhension d’un tout autre, altérité radicale qui nous paralyse et nous fascine

Selon l’éminent théologien et philosophe Rudolf Otto, le numineux est ce qui, venant « d’ailleurs », saisit l’individu et lui donne le sentiment d’être en présence d’un « tout Autre ». Ce serait un sentiment de présence absolue, une présence souvent décrite comme divine.

Carl Gustav Jung, plus tard  dans le cadre de sa psychologie analytique, rattache le numineux aux archétypes, formes symboliques innées et constitutives de l’inconscient collectif. Quand il prend fait et cause pour le numineux, Jung éveille en nous un sentiment primitif de panique et cette ambivalence que nous ressentons vis-à-vis de ce qui nous dépasse et de l’inconnu ressenti sans être tangible, ni réellement prouvé. 

Peur ou neuroticisme ?

Dans le monde dans lequel nous vivons, malgré soi on est de son siècle selon la citation d’Auguste Comte fondateur du positivisme, et la peur de l’échec paralyse souvent la volonté d’agir, elle est la source des autocensures que l’être humain s’impose à lui-même, supprimant ainsi toute envie d’aspirer au mieux vivre de la personne humaine.

Quelle est cette fatalité dramatique qui nous pousse à plus penser positivement, individuellement ou collectivement, à rendre impossible d’imaginer l’autre chemin à suivre pour aller vers un destin plus positif ? De rêver à la meilleure solution pour ensuite décider d’agir pour résoudre le problème ?

Comment dissiper cette chape de nuages sombres qui s’appesantissent parfois sur notre vie pour enfin retrouver le naturel plaisir de ressentir les effets d’un optimisme resplendissant sur notre vie ?

Comment faire renaitre cette joie de vivre nécessaire, et retrouver le désir de ne plus souffrir inutilement, pour recommencer à ressentir le plaisir de vivre chaque jour le plus agréablement possible ?

Pourquoi accepter que la peur de l’échec, nous quitte le plaisir de vivre ?

Il faut savoir pour prévoir afin de pouvoir est une autre citation d’Auguste Comte. La science d’aujourd’hui et les études récentes sur les neurosciences nous apprennent que nous souffrons dans ce cas de neuroticisme :

Le neuroticisme (ou névrosisme, névrotisme, neurotisme) est un trait de personnalité fondamental dans l’étude de la psychologie. Il caractérise une tendance persistante à vivre l’expérience des émotions négatives.

Les individus possédant un haut degré de neuroticisme font l’expérience d’émotions telles que l’anxiété, la colère, la culpabilité et la déprime.

Dans certaines circonstances le neuroticisme peut aussi devenir positif, il existe et peut aussi être bon pour votre santé, selon les études de l’Université de l’apparence du Centre Médical de Rochester. Le terme « neuroticisme sain » a été ainsi inventé en 2000 quand des chercheurs ont décrits comment la conscience peut fournir la dose d’autodiscipline qui réduit les comportements névrotiques malsains comme manger trop, fumer et boire trop d’alcool.

Il y a cinq facteurs reconnus qui forgent la base d’une personnalité positive, (l’extraversion, le névrosisme ou neuroticisme sain, l’agréabilité, la conscience et l’ouverture.

Les extravertis étant ceux qui osent se jeter dans la mêlée sans craindre ce que pensent les autres. Leur fonction et impulsion est d’intervenir immédiatement dans une discussion, dans une activité… dans un combat.

Les personnalités les plus attractives ont la dominante de l’agréabilité, elles sont empathiques, aident à gérer les relations et à limiter les conflits. Leurs cerveaux naturellement altruistes leurs permet plus facilement de se sacrifier pour le bien commun et trouver le compromis nécessaire à tout équilibre.

Si en plus vous avez la chance d’avoir une personnalité marquée par un haut niveau d’ouverture, alors vous saurez comment stimuler votre créativité en osant tester de nouvelles idées, de nouvelles approches devenant naturellement l’un des moteurs de la société. Toujours dans l’action, vous permettez que les choses se concrétisent de manière positive. Vous saurez transformer les idées et projets en réalités concrètes.

Une théorie scientifiquement prouvée de la personnalité a émergé dès les années 1980. Selon l’approche des Big Five (les Cinq Grands), la personnalité humaine se baserait sur cinq traits basiques, chacun d’entre eux navigant entre deux pôles opposés.

Le mélange de ces cinq qualités chez une personne prédit le comportement typique d’une personne dans différentes situations et dans le temps.

Les cinq traits majeurs sont réunis dans ce qu’on nomme le modèle OCEAN :
• (O) Ouverture aux expériences : créativité et curiosité contre intolérance et rigidité
• (C) Conscienciosité : détermination et responsabilité ou négligence et paresse
• (E) Extraversion : assurance et énergie ou intra version et timidité
• (A) Agréabilité : amitié et empathie ou hostilité et insolence
• (N) Neuroticisme (ou névrosisme) : anxiété et instabilité ou stabilité émotionnelle et assurance.

En conclusion, les personnes négatives ont aussi le pouvoir de choisir de devenir positives, mais personne ne te donnera rien gratuitement, si tu n’agis pas personnellement pour changer ta manière d’appréhender les moments de ta vie. C’est toi qui décide d’évoluer vers le mieux vivre. Ce sera grâce á ton choix de positiver et à l’aide de ta volonté redevenue constructive que renaitra le futur agréable que tu es en droit de rechercher pour avoir une vie plus agréable, comprenant la joie de vivre en supplément. Ton choix redeviendra le gage de la qualité de ton futur seulement si tu le désires.

Equanimité, chemin de la sagesse

Equanimité est mot rencontré au cours d’une de mes lectures qui a titillé ma curiosité et me porte à réfléchir : il s’agirait selon Wikipédia de l’égalité d’âme, d’humeur, une disposition affective de détachement et de sérénité à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable.

Pour moi l’âme, est simplement notre capacité d’être sensible mentalement, âme est un concept philosophique occidental et chrétien qui n’est qu’une illusion d’une vérité impossible à démontrer. Probablement une prétention du désir d’être ou de déraison de la raison, quand ce n’est pas qu’une faculté imaginative. Elle n’est pas essence invisible, qualificatif de la bonté, intention divine, apparence de ce qui anime où vouloir être permanent offert comme un espoir insensé du désir de vivre en un impossible paradis futur. Selon Nietzche « âme et esprit seraient des inventions nées pour mépriser les douleurs du corps ».

Pour le bouddhisme, équanimité est traduit du sanskrit upek’ā (upekkha en pāli). Dans ce contexte on l’entend comme impartialité, intention de bienveillance égale envers un proche comme envers un inconnu ou même pour quelqu’un de malveillant à notre égard.

L’essentiel de nos souffrances naissent dans nos pensées, ont coutume de penser les bouddhistes. L’existence que nous connaissons est pleine de souffrances, qui existent en raison des causes qui entraînent leur apparition. On devrait agir sur les causes pour savoir les éradiquer, en trouvant le chemin correct de la bonne pensée qui permet de s’en libérer afin d’atteindre l’équanimité.

Pour les chinois c’est l’absence du désir qui apporte la paix ou la tranquillité du mental.

Pour les philosophes antiques c’est l’état du sage affranchi de toute émotion, de toute passion.

Pour les chrétiens l’équanimité vient du latin aequanimitas, composé à partir de aequus, « égal », et animus ou anima, «âme ». Ce serait l’égalité d’âme avec l’humeur qui apporterait la sérénité.

Pour les athées, c’est avoir le sentiment d’indifférence à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable, dû à l’apaisement des pensées. La sensibilité de l’être est la clé qui ouvre à l’équanimité comme la curiosité est l’aliment de l’intelligence.

Équanimité pourrait être l’art de pratiquer l’acceptation totale de ce qui est. Elle est une disposition affective de détachement et de sérénité à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable. Elle permettrait à l’être libre de choix, d’attachement et d’aversion, de rencontrer l’équilibre avec sa naturelle joie de vivre en accordant de l’importance à ce qui est essentiel et utile à notre bien-être.

Notre nature humaine faisant que nous désirons prioritairement ce qui est plaisant, agréable et bénéfique, nous devons permettre aux événements, aux personnes et aux choses d’être que ce qu’elles sont. Si également nous acceptons les circonstances de la vie, telles quelles sont, sans offrir de la place aux pensées négatives ou exagérations mentale que produisent nos peurs, nous pourrons dès lors ressentir, pleinement les bienfaits de l’équanimité dans notre vie et dans nos contacts avec les autres.

La pensée occidentale universelle considère, que ce serait le chemin à suivre pour parvenir à la sagesse.

Compassion vertu, plaisir ou pitié ?

La compassion est avant tout une affaire de cœur et un sentiment spontané de bienveillance envers quelqu’un, comportant des éléments intuitifs et affectifs. La compassion ne devrait pas être une morale complaisante, c’est une vertu qui relève de la solidarité, parfois de faire appel à une solidarité de résistance collective bien comprise. La compassion , selon la morale généralement admise, s’adresse en principe à l’état de celui ou celle qui est à plaindre.

Si la compassion peut faire agir ensemble au profit de tous, la négation de ce que vit l’autre rend craintif et peureux de sa propre souffrance. Parfois la compassion, devient même une peur de la réaction de soi-même et des autres, à tenir en compte avec précaution et raisonnement.

Il n’est rien de plus lourd que la compassion. Même notre propre douleur n’est pas aussi lourde que la douleur ressentie avec un autre, pour un autre, à la place d’un autre, multipliée par l’imagination prolongée dans des centaines d’échos selon Milan Kundera.

Selon Wikipédia, la compassion naît (du latin : cum patior, « je souffre avec » et du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie), elle est la capacité humaine avec laquelle un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d’autrui, et être poussé à y remédier. La compassion revient à ressentir la souffrance de l’autre, animé d’une intention d’amour. Il existe souvent une confusion entre pitié (sentiment) et compassion (vertu).

Pour le Dalaï Lama (considéré comme la réincarnation de Tchenrézi, le bouddha de la compassion), la compassion se décline en trois niveaux : le premier consiste en la capacité de voir l’autre comme un autre soi, le deuxième dans la capacité de s’échanger avec autrui pour mieux comprendre la réalité de ses souffrances, notamment par le processus de la visualisation. La troisième consiste à considérer l’autre comme plus important que soi, aboutissant à la Grande compassion qui consiste en toute situation à prendre la perte pour soi et à offrir le gain à autrui.

La compassion dans le christianisme, évoque un sentiment de pitié et de fraternité humaine, qui nous incite à effectuer des actes de charité et donc à secourir notre prochain dans une relation parfois moralisante.

La notion de compassion dans l’Islam est essentiellement représentée par le concept de Zakâh qui veut que tout bon musulman se doit de faire preuve de charité et d’attention envers les pauvres.

C’est une question importante pour le judaïsme, qui souhaite voir s’établir une société fondée sur la justice. La compassion serait donc aussi la justice.

Généralement, le bouddhiste considère les souffrances des autres comme plus importantes que les siennes. L’existence humaine, signifie souffrance, les humains sont limités par leur corps physique, ils doivent supporter le vieillissement, la maladie et la mort. En élevant constamment leurs règles de conduite et en développant leur compassion, les bouddhistes espèrent mettre un terme à la souffrance terrestre.

Y a-t-il du plaisir dans la compassion ? Où il y a pitié, il n’y a pas de plaisir affirment certains moralistes. On peut être enchanté du plaisir de faire plaisir répond un anonyme athée. Enfin, le sage poursuit, l’absence de douleur et non le plaisir, nous enseigne Aristote.

Alors compassion, vertu, plaisir ou pitié ? Ce sera selon votre juste appréciation de ce qui précède ? A vous de choisir selon votre libre arbitre ou votre croyance !

Synecdoque

La synecdoque (du grec συνεκδοχή / sunekdokhê, « compréhension simultanée ») est une métonymie particulière pour laquelle la relation entre le terme donné et le terme évoqué constitue une inclusion ou une dépendance matérielle ou conceptuelle.

Une métonymie est une figure de style qui remplace un concept par un autre avec lequel il est en rapport par un lien logique1 sous-entendu : la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants, la localisation pour l’institution qui y est installée. « Paris a froid, Paris a faim » Dans ce vers par exemple, Paris ne désigne pas la ville qui, par elle-même, ne peut souffrir du froid ou de la faim, mais l’ensemble de ses habitants. La métonymie est employée très fréquemment, car elle permet une expression courte et frappante. Elle fait partie des tropes.

Pour le Centre National de ressource textuelles et lexicales c’est une figure de rhétorique procédant par extension ou restriction de sens d’un terme : l’espèce pour le genre, la matière pour l’objet, le particulier pour le général et inversement.

Pour l’Office Québécois de la langue française :  La synecdoque est une figure de style qui consiste à employer un mot en lui attribuant un sens plus large ou plus restreint que son sens habituel. La synecdoque est en fait une sous-classe de la métonymie.

Selon alloprof : La synecdoque survient lorsqu’on remplace un mot par l’une de ses parties (remplacer le tout par l’une de ses parties) ou bien lorsqu’on remplace un mot par l’ensemble dont il fait partie (le tout pour la partie).

Apeline pour réguler le taux de sucre

Selon « Santé sur le Net » l’apeline est une protéine produite par les cellules du tissu adipeux (cellules graisseuses). De précédents travaux scientifiques ont permis de mettre en évidence une augmentation de sa présence chez les personnes obèses et chez les diabétiques de type II. Ce qui a mené les chercheurs à suspecter un lien entre l’apeline et la régulation du glucose.
On le sait, l’insuline est la clé permettant l’entrée du glucose dans les cellules. Chez les personnes atteintes d’obésité, les mécanismes mis en jeu se détériorent et le diabète de type II apparaît. Cependant, en 2008, des chercheurs ont réussi à mettre en évidence une seconde voie qui lorsqu’elle est activée permet la régulation du taux de glucose (ou sucre) dans le sang.
Top Santé nous informe que l’apeline s’est montrée efficace pour réguler le taux de sucre dans le sang et augmenter la sensibilité des cellules à l’insuline, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Diabetes, Obesity and Metabolism. Il s’agit d’une nouvelle voie thérapeutique pour les 400 millions de personnes dans le monde touchés par le diabète. Les chercheurs de l’Inserm à (Unité 1048 « Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires » Inserm/Université Toulouse III – Paul Sabatier) ont mené un essai cliniques pour tester l’efficacité de l’apeline pour réguler le taux de sucre dans le sang et améliorer la sensibilité.
« Nous connaissons depuis plusieurs années l’apeline, qui est un petit peptide produit par les tissus adipeux, explique Philippe Valet de l ‘unité Inserm 858, de Toulouse Rangueil. Chez l’obèse, le taux d’apeline augmente, et si la personne maigrit, ce taux baisse. Du coup, nous avons cherché à savoir quel était le rôle de ce peptide. Or, nous venons de découvrir que l’apeline joue quasiment le même rôle que l’insuline : elle permet la régulation de la glycémie. Elle aussi est une sorte de clef qui permet de faire rentrer le sucre dans la graisse ou dans les muscles. » des cellules à l’insuline. Elle aussi est une sorte de clef qui permet de faire rentrer le sucre dans la graisse ou dans les muscles. Mais une clef différente, qui ne fonctionne pas du tout comme l’insuline. L’idée est donc de stimuler un organisme avec l’apeline, qui va donc faire baisser le taux de sucre dans le sang. « Cette molécule est beaucoup plus facile à travailler que l’insuline. On peut espérer fabriquer un médicament à prendre par voie orale.»
L’apeline est un peptide découvert en 1998 par l’équipe du professeur M. Fujino, nous indique Wikipedia qui précise que l’apeline aurait divers rôles également vasculaire, cardiaque, cérébral, digestif, osseux et métabolique.

Neurogames, neurogaming

Les Neurogames sont  sa l’origine des jeux conçus pour aider l’apprentissage et le développement. Les premiers jeux intellectuels de ce type ont été mis au point par le Dr Jonathan Reed, neuropsychologue enfant. Les développeurs de Neurogame utilisent des technologies sensorielles, émotionnelles, cognitives et comportementales de plus en plus sophistiqués pour créer des nouvelles expériences de jeu contrôlable par les neurones.

Adam Gazzaley, chercheur, a publié des recherches dans la revue scientifique Nature qui montre comment un jeu vidéo a aidé la fonction cognitive des personnes âgées dans le domaine émergent de la neuro-thérapeutique. Cette  recherche en neurogaming est développée par Akili Labs interactifs basés à Boston, lancé par Adam Gazzaley, directeur-fondateur du Centre d’imagerie en neurosciences de l’Université de Californie à San Francisco,  se réalise en collaboration avec  Daphne Bavelier, un professeur de neurosciences cognitives à l’Université de Genève.

Dr Gazzaley est le directeur fondateur du Centre d’imagerie en neurosciences à l’Université de Californie, San Francisco, professeur agrégé en neurologie, la physiologie et de psychiatrie, et chercheur principal d’un laboratoire de cognitiveneuroscience.  Son laboratoire étudie les mécanismes neuronaux de la perception, l’attention et la mémoire, avec un accent sur l’impact de la distraction et le multitâche sur ces capacités.  Son approche unique de recherche utilise une puissante combinaison d’outils neurophysiologiques humaines, y compris l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), l’électroencéphalographie (EEG) et la stimulation magnétique transcrânienne (TMS)).  Ses travaux les plus récents explorent la façon dont nous pouvons améliorer nos capacités cognitives, et / ou les empêchent de déclin dans diverses conditions neuropsychiatriques, et il est un leader d’opinion de premier plan sur l’utilisation d’environnements interactifs (y compris jeux vidéo) pour atteindre l’amélioration cognitive .  Il a rédigé plus de 70 articles scientifiques, livré plus de 250 présentations sur invitation dans le monde entier, et ses travaux de recherche et les perspectives ont été systématiquement analysé dans les médias à fort impact, tels que le New York Times, le Wall Street Journal, TIME, CNN, PBS, NPR et NBC Nightly Nouvelles.  Récemment, il a écrit et a accueilli la télévision  nationale, PBS parrainé spécial « Le Distrait esprit avec le Dr Adam Gazzaley ».

Le Dr Bavelier est professeur de neurosciences cognitives à l’Université de Genève, Suisse, et du cerveau et des sciences cognitives à l’Université de Rochester, NY, USA.  Elle est diplômée de biologie de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, France, a reçu un doctorat sur le cerveau et des sciences cognitives de l’Institut de Technologie du Massachusetts, Boston, MA et formé dans la plasticité du cerveau humain à l’Institut Salk à San Diego en Californie.  Sa recherche combine comportementale et imagerie cérébrale approches pour étudier comment les humains apprennent et comment le cerveau s’adapte à l’évolution de l’expérience, soit par la nature – par exemple, la surdité – ou par la formation – par exemple, jouer à des jeux vidéo.  Récemment, son laboratoire a démontré que la lecture de certains types de jeux vidéo de divertissement induit une vaste gamme d’améliorations qui s’étend bien au-delà des spécificités de jeu vidéo.  Sur la base de ces constatations, son laboratoire utilise maintenant une gamme de méthodes convergentes d’identifier les facteurs qui sous-tendent la plasticité du cerveau et de la généralisation de l’apprentissage après jeu vidéo jeu ainsi que tentative d’exploiter les connaissances à des fins pratiques.  Ses contributions scientifiques ont été reconnues par plusieurs prix, dont un John Merck Scholar Awards, un prix 21e siècle par la Fondation James S. McDonnell, et un prix de finaliste aux Prix Blavatnik pour jeunes scientifiques en 2008. Son travail a été présenté dans de nombreux points de vente national et international, y compris le New York Times, CNN, le Washington Post, l’économiste.  BBC, et récemment dans une conférence TED.

http://en.wikipedia.org/wiki/Neurotechnology_Industry_Organization