Archive for the ‘Un peu de poésie’ Category
16 Oct
Mélancolie d’automne
Terminées les vacances
Moins d’aisance
Finie Byzance
Te voici automne
Qui nous étonne.
Toujours plus courts
Ainsi les jours
Calment les amours
Et te revoici automne
Qui nous étonne
De tes milles couleurs
Remplies de langueurs
Avec stupeur
Tu nous rappelle la peur
De l’ultime frayeur
Toi l’automne
Qui nous étonne
Puis comme une eau-de-vie
A l’irréel de la vie
Tu nous lies
Avec la mélancolie
Toi automne
Qui nous étonne
Et tes beautés ardentes
Ne récompensent les attentes
Juste pénitence
Que de la patience
Toi automne
Qui nous étonne.
Et toujours toi automne
Qui nous étonne
En la tiédeur de nos émois
Dans le froid
Tu nous noies
Et dans l’hiver
Aube de misère
Temps austères
Tu nous transfères
Enfin toi l’automne
Qui imperturbablement étonne
Nous t’attendrons
Comme un enfant
Juste après les moissons
Neuf mois durant.
9 Juin
Demain ou mon test’amour
Demain, tu auras froid et je ne le sentirai pas
Demain, mes belles fleurs séduiront d’autres regards
Demain mes plus belles photos vont te manquer
Demain, on dira il était sympa et bien utile quand même
Demain, d’autres suivront ce chemin qui ne conduira plus mes pas
Demain, sera pour moi un jour sans vie et sans pain
Demain, j’aurais enfin tout le temps pour ne rien faire
Demain, mes rêves m’auront quitté et je ne partagerai plus les tiens
Demain, tu seras triste et moi sans larmes
Demain, d’autres amis disparaîtront et je n’aurai plus de compassion
Demain, je ne pourrai plus exprimer de pensée joyeuse ou triste
Demain, la flamme me brûlera et je ne ressentirai rien
Demain, tu seras toujours vivant(e) et moi poussière d’une vie
Demain, sera l’adieu pour toujours
Demain, je n’aurai plus d’opinion pour en parler
Demain, tu m’oublieras et je ne te reprocherai rien
Et demain… Il sera trop tard pour me dire que tu m’aimes
13 Jan
Después de los 60 años
En los albores de la tercer edad…
La vida es demasiado corta como para estar hablando siempre en serio.
Despertarse sin tener dolor hace creer que sobrevivimos.
Tener razón se convierte en una cuestión de idiota.
El futuro conduce a tener un exitoso presente.
Nos obligamos a elegir nuestros caminos de la libertad.
Debemos aprender a hacernos perdonar.
Es también…
Descubrir que antes teníamos más futuro que ahora.
Que hay que dejar a menudo las cosas para mañana.
Saber detenerse para hacer el balance.
Aceptar el imperfecto de su pasado y las consecuencias de sus heridas.
Negarse a ser una sombra de sí mismo sólo para dejar de serlo.
Reconocer sus nuevas debilidades emergentes.
Es todavía…
Cambiar de forma de afección cuando el cuerpo cambia su naturaleza.
Aprender a hacer sin saber cuándo vamos a terminar.
Estar furioso consigo mismo cuando fallan el cuerpo y la mente.
Descubrir que no sabemos nada de lo que pensamos que sabemos.
Aprender a sobrevivir con incertidumbres.
Dar la bienvenida a sus nuevas debilidades.
Los otros…
Son tontos, los que no piensan como nosotros.
Algunos se reconocen en nuestra memoria.
Obligan a aceptar su benevolencia.
Establecen el precio por nuestra dependencia en el futuro.
Ponen en evidencia las debilidades de nuestro carácter y de nuestros fracasos.
Exigen dar las gracias para obtenerte satisfacción.
6 Jan
La soixantaine
A cette aube de la fleur de l’âge…
La vie devient trop courte pour être sérieuse.
Se réveiller sans avoir de bobos fait croire que l’on survit
Avoir raison devient l’affaire de l’idiot.
Le futur incite à réussir son présent.
On s’oblige à choisir ses chemins de liberté.
Il faut apprendre à se pardonner.
C’est aussi…
Découvrir qu’avant il y avait plus de futur que maintenant.
Qu’il faut désormais souvent remettre au lendemain.
Savoir s’arrêter pour faire le bilan.
Accepter l’imparfait de son passé et de ses blessures.
Refuser d’être l’ombre de soi-même pour cesser de paraitre.
Reconnaitre ses faiblesses naissantes.
C’est encore…
On change d’affection car le corps change sa nature.
On apprend à faire sans savoir quand on aura fini.
Etre furieux contre soi quand le corps et la pensée péclotent.
Découvrir que l’on ne sait rien de ce que l’on croit savoir.
Apprendre à survivre avec ses incertitudes.
Accueillir ses nouvelles fragilités.
Les autres…
Deviennent imbéciles ceux qui ne pensent pas comme nous.
Les gens deviennent témoins de notre mémoire.
Contraignent d’accepter leur bienveillance.
Fixent un prix à notre future dépendance.
Soulignent les faiblesses du caractère et de nos défaillances.
Obligent à dire merci pour obtenir satisfaction.
26 Sep
Blessure de tendresse
Hier elle était là devant moi
Et je n’ai pas su partager son émoi
Dans ses yeux j’ai perçu l’effroi
D’un futur départ vers l’irrémédiable froid
Je m’en veux
Je n’y ai vu que du feu
Et j’ai peu pensé à nous deux
Malgré la tendresse permanente de ses yeux
Devenue partie de mon bonheur
Elle m’a offert son petit cœur
Sans jamais émettre de rancœur
Et je n’ai pas su discerner sa peur
Partie vers l’effroyable rivage
D’où il ne reste que le souvenir en partage
Je garderai ainsi d’elle la plus belle image
Jusqu’à mon dernier hommage
Compagne d’une vie presque irréelle
Désormais je dois apprendre à vivre sans elle
Cette Coquine restera ma plus belle
Blessure de tendresse émotionnelle
12 Sep
Désir sensuel d’un tableau noir
Par un beau soir mirant son reflet dans le miroir
Voulant l’impossible de ne plus être tout noir
Tableau noir rêva à un destin aux couleurs d’espoir
Là ou pour l’ignorant tout serait facile à voir
***
Voyons si la craie magique s’associera à son délire
Elle qui sait que l’attente est joie à venir
Qu’accepter son ignorance est aussi plaisir
Pour prétendre au partage du jouissif sourire
***
Mais attention au désir d’excellence
Qui de l’échec à peur d’absence
Pouvoir n’est pas qu’inconscience
Et surtout jamais conseil de surpuissance
***
Oses te tromper pour apprendre
Pour au coeur du plaisir redescendre
Parviens à te détendre
Pour jouir du futur qui s’engendre
***
Si le temps passé est sans surprises
Quand la mémoire revient après la crise
Pour l’être qui se laisse aller à toutes brises
Le plaisir du savoir jouir n’a pas de réelle prise
***
Si sans curiosité, il n’y pas de vrai science
Ose savoir ce qui peut contrer l’ignorance
Ouvre la voie du bon geste à la jouissance
Et la confiance partagée sera récompense
***
Veux-tu ressentir, vouloir ou pouvoir ?
Choisis et apprends à caresser ton devoir
Ainsi comme pour le tableau noir
Tu coloreras ton manque de savoir
17 Avr
Eloge du bon usage de la folie de penser
Quand la folie de penser discrédite ce que je crois sans savoir.
Favorisant l’opinion basée sur une croyance improbable.
Oubliant que Savoir n’est pas… Que Croire.
Et que l’auto critique, est un triste harcèlement que l’on s’impose.
****
Quand l’incertitude devient ce rendez-vous manqué de la bonne pensée.
Sentiment douloureux du ne pas être parfait, adéquat, ni d’avoir raison.
Rendu victime d’une fausse croyance ambiante niant le savoir être;
Fils d’une tromperie sociétale érigée en handicap du désir d’être.
****
Quand la morale trop convenue s’offre en duperie d’utopie.
Apportant l’angoissant doute où l’on ne sent plus maître de soi.
Placebo de la souffrance d’une auto-croyance incomprise.
Pensée automatique du surtout ne pas penser à… Pour ne pas avoir à être.
****
Quand l’être humain redevient anxieux face à son destin ultime.
Devenu l’inquiet qui n’accepte pas, qu’il doit juste apprendre à faire face.
Victime complaisante et masochiste de son auto dénigrement.
Parfois trop complexé pour retrouver le simple plaisir du rire.
****
Esclave du penser peu, de celui qui a faim qui dévore sans plaisir.
Bêlant l’incessante plainte du gémissement de sa crainte du futur.
Ressassant sans cesse ses désespoirs en noires pensées.
Niant maladivement toute empathie ou compassion.
****
Osera-t-il encore croire, à la bonne pensée, devenue alors l’idée folle ?
Acceptera-t-il les informations du ressenti agréable de ses nouvelles émotions ?
Surmontera-t-il la crainte du retour à l’indicible souffrance ?
Activera-t-il le récepteur affectif utile à sa précieuse chaleur humaine ?
****
S’ouvrira-t-il au partage d’une joie, juste récompense d’une bonne pensée?
Revitalisera-t-il son légitime désir de vivre un nouveau devenir.
Ravivera-t-il le puissant appel intime à revivre, un bonheur initial connu.
Acceptera-t-il le lâcher prise, la bouée à l’abandon du désir de survie.
****
Réapprenant à rire de la folie de penser comme d’un mauvais souvenir.
Revendiquant la délicieuse étape du penser plaisir avant de le recevoir ou faire.
Choisissant que le facile à dire redevienne aussi… Le facile à plaire.
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Ensoleillé par la pensée positive vitamine d’un mieux aller.
Permettant ainsi l’incroyable rencontre entre folie et plaisir de penser.
D’où naîtra cet indispensable désir d’avoir toujours la volonté de recevoir.
****
Pour qu’avec l’autre, témoin miroir, s’anime un plaisir partagé.
Ou compréhension et empathie équilibrée, seront partenaires.
Pour qu’enfin… Folie de penser … Devienne, infinie sagesse.
Unie au plaisir vécu du… Il fait bon de vivre ensemble
6 Mar
Toi, moi, nous..
Quand l’histoire collective est lourde de conséquences, le rêve individuel est toujours possible.
Ainsi de notre imparfait nait aussi la vérité humaine de notre envie d’être.
Sachant que le regard de l’autre est celui de notre paraître.
N’oublies pas que celui (celle) qui te hait souffre de l’envie de te ressembler.
***
Quand parfois la réalité t’échappe, il te faut juste oser faire face.
En n’oubliant jamais que savoir n’est pas croire.
Que de l’illusion du sensible naît aussi ton désir d’être.
Et que ta confusion sera d’autant plus grande que tu seras insécure.
***
Quand l’humain se croit sans lendemain, il désespère de son désir d’avenir.
Ainsi tu dois être la personne positive qui ose prévoir que demain progressera.
N’oubliant jamais qu’apprendre ce n’est pas seulement se souvenir d’avoir peur.
Que le choix de ta raison sans la passion restera juste une intention.
Et que de ta joie d’agir naîtra la juste récompense de tes bonnes pensées.
***
Eveillé de ce qui précède toi et moi deviendrons nous.
Pour toujours et pour la nuit des temps.
Sachant que de l’intime naît aussi l’universel.
Ensemble nous serons soleil dans notre monde.
Surtout n’oublie jamais que je t’aime et que je te ressemble !
10 Jan
L’âme, alma
L’âme est…
Illusion du sensible
Tromperie de l’invisible
Vérité impossible
Prétention du désir d’être
Sensibilité de l’inconnu
Déraison de la raison
Faculté imaginative
Quintessence antonyme d’apparence
Elle n’est pas…
Eccéité d’un impossible
Une et multiple
Essence invisible
Témoin de la grandeur
Qualificatif de la bonté
Réceptrice de l’indicible beauté
Intention divine reçue
Ainséité d’une apparence
Serait-elle ?
Tricherie du réel
Vouloir être permanent
Espoir insensé
Rêve perdu
Illusion d’un déçu
Manipulation de l’ecclésiaste
Rassemblement des ignorances
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El alma es…
Ilusión del sensible
Engaño de lo invisible
Verdad imposible
Deseo de estar
Sensibilidad de lo desconocido
Miedo irracional
Facultad imaginativa
Antónimo de la quintaesencia de apariencia
no es…
Verdad del imposible
Uno y múltiple
Esencia invisible
Testigo de grandeza
Calificador de bondad
Belleza indescriptible
Intención divina recibida
Ojos de una apariencia
¿Sería?
Engaño de la imaginación Querer ser permanente
Esperanza loca
Sueño perdido
Ilusión de un decepcionado
Manipulación de Eclesiastés
Recopilación de la ignorancia
4 Sep
Les épines du songe
L’injustice est parfois bonne intention
Malheur ressenti qu’on s’invente
Comme une sottise qui ne pense pas l’être
Vent froid qui amène le trouble
Jalousie devenue souffrance
Triste impuissance de posséder l’autre
Semant le doute sans raison
Effaçant la volonté de recevoir.
Cet autre m’aime-t-il encore ?
Sera-t-il encore précieuse richesse ?
Bon sens de mon savoir être
Aurait-il la volonté d’un autre choisir ?
Aurais-je failli dans l’incitation de son désir ?
Mauvaises pensées devenues chaînes
Rêve d’un soir disparu avant l’aube
Matin qui n’éveille plus la beauté du jour.
Annonciateur de nouvelle solitude.
Muet désespoir
Devenu oiseau sans ailes
A la larme, arme du mensonge
Me laissant cruellement blessé
Par les épines du songe
Trop souvent imaginées.
Quand demain sera autre jour.
5 Juil
A l’âge des rêves perdus
Le rêve n’est plus désir d’être.
Envie et volonté provoque de tristes constats.
Et la plainte devient gémissement d’échec.
Le savoir n’est plus le conseil.
La vérité devient croyance.
Et la vie perd peu à peu son sens.
L’avenir instinct de survie.
La pensée source de la peur.
Et le temps passé mauvais refuge.
Plus tard n’a plus d’instants présents.
Le changement n’a plus d’attraits.
Le cynisme déprime la réalité.
L’heure est au bilan des jours perdus.
L’apparence n’a plus d’importance.
Et souvent le sot l’emporte sur l’intelligence.
Accepter cette triste ignorance ?
Vivre sans envie et plus de désir ?
Le temps saura-t-il encore se souvenir ?
Le réveil sera-t-il possible ?
Le désir osera-t-il l’envie de recevoir ?
La faim dévorera-t-elle sans choisir ?
Voici la suggestion optimiste de mon fils, rempli d’amour filal, qui offre un autre point de vue :
Quand l’âge venu, les rêves seront retrouvés
De ces doux rêves devenus réels,
Aucun réveil ne sera possible.
Le désir osera l’envie de recevoir,
Et la satiété rugira avec plaisir.
Alors comment vivre avec ses rêves?
Accepter cette heureuse connaissance?
Vivre avec envie et désir?
Le temps saura-t-il se faire oublier?
Le rêve est vitamine de confiance.
L’heure est à l’inventaire des jours heureux.
Les apparences ont leur importance.
Et souvent l’intelligence l’emporte sur le sot.
Le bonheur n’a point besoin de s’inventer de raisons.
Plus tard est mêlé à l’instant présent,
Et l’évolution n’en a que plus d’attraits.
Le positivisme et l’altruisme animent la réalité.
Le destin librement choisi et construit est socle de certitudes,
L’avenir moteur de vie,
La pensée source de sécurité,
Le temps passé siège d’agréables souvenirs.
Le difficile à faire se fragmente en éléments atteignables.
Le savoir, de bon conseil, aide à franchir la montagne.
La vérité est conforme à la réalité,
Et la vie prend tout son sens.
L’homme debout voit mieux le panorama du réel,
Le rêve est désir d’être.
Envie et volonté sont l’heureuse sève de vie,
Rires et bonne humeur deviennent constats de succès.
A l’âge des rêves retrouvés.
20 Juin
Raison et déraison
Le raison prolonge la sensation du plaisir.
Le plaisir des sens est ainsi l’épice de la raison.
Parfois la raison incite à penser plus qu’à faire.
L’amour sans raison n’est que douce folie.
Le bonheur durable est la conscience que l’on en a.
C’est la raison qui rend durable ce bonheur.
Choisir l’autre est donc le premier pas vers son intime sagesse.
Le bon sens raisonné est se réjouir du bonheur de l’autre.
Lire et voir n’est pas comprendre sans le raisonnement.
Il n’y a pas de pire malheur à vivre que celui que la déraison invente.
Le doute est souvent l’adversaire de la raison
Parfois la raison de l’humain peut être sa propre prison.
La longévité de la raison est l’abandon de la déraison.
La déraison est tout ce qui n’est pas réfléchi.
La plus déraisonnable erreur est celle que l’on refait bêtement.
L’ignorant déraisonne pour cacher ses manques
et le sage raisonne pour apprendre et comprendre.
29 Mai
La liberté est …
Avoir la volonté de choisir.
Permettre que le raisonnement prolonge la sensation du plaisir.
Admettre le changement comme porte d’entrée des nouveaux rêves.
Avoir les bonnes pensées qui sont des plaisirs en devenir.
Savoir que sans désir, il n’y a pas d’envie.
C’est aussi…
Avoir le plaisir d’être curieux avec l’envie de découvrir.
Etre averti que la curiosité est la source vive de l’intelligence.
Faire de son ignorance le premier pas du non savoir.
Vouloir apprendre pour s’ouvrir à la connaissance de l’autre.
Accepter que chaque humain «est» selon sa propre volonté.
Oser être libre est…
Prévoir que quand l’humain trace le chemin, la vie lui impose ses détours.
Se permettre le bon geste qui engendre la confiance.
Savoir que la parole enchaîne ceux qui préfèrent croire que comprendre.
Risquer l’échec qui est la clé d’un futur succès.
Laisser la réalité inspirer un projet pour inventer une belle action.
Enfin elle est …
Ne pas oublier que le désir c’est aussi la volonté de recevoir.
Se permettre l’extrême liberté de choisir les chaînes que l’on a envie de porter.
Oser l’idée que la sagesse sans amour est un oiseau sans aile.
Avoir l’idéal de partager son savoir pour aider à grandir l’autre
Jamais oublier que même opprimé, l’humain peut choisir un nouveau chemin.
7 Mai
Au déplaisir de l’incertitude
Quand plus tard devient perdre la chance de l’instant présent.
Quand le hasard est le rendez-vous manqué avec l’espoir.
Quand la douceur de vivre tue le rêve approchant le mal être.
Quand le cynisme est voir la réalité, sans le rêve.
Quand le pessimisme est la peur de prendre des mauvaises habitudes.
L’incertitude devient ce vent froid qui nous conduit au désespoir.
Quand la stupidité est irréelle et que le bon sens n’a plus de prise sur elle.
Quand le savoir fait moins de bruit que le cri de l’ignorant.
Quand les peurs sont accouchées par des mauvaises pensées.
Quand l’absurde est tout ce qui n’est pas prévu et imaginé.
Quand sans désir, il n’y a plus d’envie…
Alors la pensée de l’humain devient sa propre prison.
Il faut dès lors que douleurs et souffrances génèrent de nouvelles envies.
Vouloir que le rêve ne nuise qu’à ceux qui oublient la réalité.
S’ouvrir à des joies nouvelles comme antidote à la morosité.
Comprendre que peurs et angoisses sont les avertisseurs du besoin d’agir.
Se souvenir que l’une des plus précieuses richesses est l’amitié.
Car penser seul (e) à un malheur en attire un nouveau.
C’est alors que l’oubli deviendra parfois l’utile médicament temporaire.
Qu’accepter son ignorance est le premier pas d’un nouveau savoir.
Qu’à petites doses, le rêve nouveau devient la vitamine du moral.
Acceptant que le désir c’est aussi la volonté de recevoir.
Pour que votre pensée apaisée aspire à vivre, si vous lui offrez sa chance d’exister.
Ainsi le temps, transformera cette incertitude en souvenir.
26 Mai
En cet été qui régénère
La femme y est bien plus.. Que la mère
Incitant les hardiesses de l’homme sur terre
Justifiant les jouissances les plus délétères
Allégeant les soucis des modernes chimères
Pour un temps délivré des plus tristes misères
C’est le temps ou devenu rêveur inconstant
L’homme aime caresser sans conscience
Donnant libre cours à son plaisir et ses sens
Faisant naître d’éphémères passions
Invite sans plus de justifications
Un beau temps d’insouciance
Espoir de vacances
Avec la liberté des sens
Et envie de nouvelle naissance
Appel à de belles circonstances
C’est aussi temps de dégradations
Des plages des nations
Qui par des millions
Seront souillées sans raisons
Au plus fort de la saison
C’est encore, ce temps de vendanges
Récolte des moissons abondantes
Récompenses d’efforts haletants
Annonçant des demains succulents
Assouvissant les faims ardentes
Et surtout ce sera la trêve
Complice de tous les rêves
Revitalisant les énergies et les sèves
Pour qu’agréablement s’achève
Une saison toujours trop brève
2 Mai
Rencontre entre deux envies
L’une était avide
Forte d’un désir
De sortir de son vide
Contemplant ses presques rides
Soucieuse d’en rire
L’autre était morose
Ayant pour peu de chose
Intérêt à la prose
Du malheur d’une autre cause
Regardait entre deux poses
Le reflet d’une rose
Au suivi de quelques paroles
Remplies de séduisants symboles
Emis dans les vapeurs de l’alcool
D’une pression qui émotionne
Leurs deux mains folles
Elles décidèrent de retourner à l’école
De la tendresse des hommes
Toutes deux d’un même élan
D’abord se regardant
Puis physiquement se désirant
Espérant en rêvant
Les vibrations d’envies aidant
A un destin partagé plus clément
Puis ce fut la première apeurée
Par tant de félicité
Oubliant que demain est été
Qui voulu cessez d’espérer
Revivant la complexité
En sa mémoire du passé
Ainsi l’autre inquiété
Refusant toute autre destinée
Se mit à penser
Est-ce l’amour enchanté
Ou le cadeau empoisonné
De deux corps affamés
Auront-elles la grâce sublime
D’atteindre la plus haute cime
Du paradis qu’on leurs destine
Avec pour seule prime
La symbolique lime
Qui d’une rime
Supprime les doutes intimes
Sauront-elles souhaiter
Comme deux envies blessées
Qu’il faut ensemble oublier
Les douleurs passées
Pour oser envisager
Que l’avenir suit le passé
Afin de commencer les années
De leurs conjointes prospérité.
Construiront-elles demain l’amour
Comme tendresse sur velours
Valant le précieux détour
Jusqu’aux derniers jours
D’un commun rêve d’amour
Qui rimera avec toujours.
Moi, j’ai connu cela et vous ?
29 Avr
Le voyage en rêve
Détends tes rides
Penses en timide
Fais le vide
Des pensées avides
Et en rêve, tu voyageras
Joues le mort
Sort de ton corps
Deviens fort
Des illusions de ton sort
Et en rêve, tu voyageras
Fuis la pensée matérielle
Rejoins l’universel
Subis ton essentiel
Et de ton immatériel
En rêve, tu sauras voyager
Ceci fait
Vif fil de lumière tu es
Avec ce grand trait
En voyageur de l’abstrait
En rêve, tu aimeras voyager
Puis le mal de vivre
Te ramèneras ivre
Encore plus riches
Avec fortes envies de vivre
Car en rêve, tu auras voyagé
Puis un jour le rêve s’achèvera
D’une façon toujours trop brève
Victime de l’aspiración complice
Comme si tu choississais l’ultime vice
L’envie s’en ira vers l’ultime rivage
Alors jamais plus, ni en rêve, tu voyageras
17 Avr
En les années 80..
L’égoïsme fut le prisme
Au travers duquel jouissaient
Les acteurs d’un arrivisme
Qui déjà les pourrissaient.
La liberté sexuelle
Etait le grand mirage existenciel
Qui justifiait l’infidèle
Négligeant l’instinct maternel
Nouveau temps de la pollution
Deviendra réveil des nations
Soucieuses de nouvelles actions
Cachant au public les abjections
De l’ensemble d’une civilisation
Epoque ou la violence faite science
Sera quotidien d’expériences
Annonçant la naissance
De temps pleins de suspense
Et d’incroyables espérances
D’une vie sans la souffrance
Ce fut aussi l’informatique
Dont le quotidien des pratiques
Révolutionnera la tactique
Des plus sceptiques
Bonjour !
Etait tarifé comme l’amour
Cela coûtait ou rapportait toujours
Combien ?
Etait réalité du commun
De la majorité des humains
Sans autre précieux destin
Que d’avoir du crédit pour demain
Merci !
N’était plus dans l’état d’esprit
Mais n’en avait que plus de prix
L’espoir !
Etait devenu la vieille gloire
Qu’on ne savait plus croire
L’avenir devenait manque de pétrole
Devenant justicier sans contrôle
Avec hausse de Prix et guerres pétrole
Aube d’une décennie 90 moins drôle


