Archive for the ‘Un peu de poésie’ Category

Mieux VIVRE en 2023

Les bouquets du printemps 2022

Mélancolie d’automne

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Terminées les vacances

Moins d’aisance

Finie Byzance

Te voici automne

Qui nous étonne.

 

Toujours plus courts

Ainsi les jours

Calment les amours

Et te revoici automne

Qui nous étonne

 

De tes milles couleurs

Remplies de langueurs

Avec stupeur

Tu nous rappelle la peur

De l’ultime frayeur

Toi l’automne

Qui nous étonne

 

Puis comme une eau-de-vie

A l’irréel de la vie

Tu nous lies

Avec la mélancolie

Toi automne

Qui nous étonne

 

Et tes beautés ardentes

Ne récompensent les attentes

Juste pénitence

Que de la patience

Toi automne

Qui nous étonne.

 

Et toujours toi automne

Qui nous étonne

En la tiédeur de nos émois

Dans le froid

Tu nous noies

Et dans l’hiver

Aube de misère

Temps austères

Tu nous transfères

 

Enfin toi l’automne

Qui imperturbablement étonne

Nous t’attendrons

Comme un enfant

Juste après les moissons

Neuf mois durant.

Demain ou mon test’amour

Demain, tu auras froid et je ne le sentirai pas

Demain, mes belles fleurs séduiront d’autres regards 

Demain mes plus belles photos vont te manquer 

Demain, on dira il était sympa et bien utile quand même

 

Demain, d’autres suivront ce chemin qui ne conduira plus mes pas

Demain, sera pour moi un jour sans vie et sans pain

Demain, j’aurais enfin tout le temps pour ne rien faire

Demain, mes rêves m’auront quitté  et je ne partagerai plus les tiens

 

Demain, tu seras triste et moi sans larmes 

Demain, d’autres amis  disparaîtront et  je n’aurai plus de compassion

Demain, je ne  pourrai plus exprimer de pensée  joyeuse ou triste

Demain, la flamme me brûlera et je ne ressentirai rien

 

Demain, tu seras toujours vivant(e) et moi poussière d’une vie

Demain, sera l’adieu pour toujours 

Demain, je n’aurai plus  d’opinion pour en parler 

Demain, tu m’oublieras et je ne te reprocherai rien

 

Et demain… Il sera trop tard pour me dire que tu m’aimes

Después de los 60 años

En los albores de la tercer edad…
La vida es demasiado corta como para estar hablando siempre en serio.
Despertarse sin tener  dolor  hace creer  que sobrevivimos.
Tener razón se convierte en una cuestión de idiota.
El futuro conduce a tener un exitoso presente.
Nos obligamos a elegir nuestros caminos de la libertad.
Debemos aprender a hacernos perdonar.

Es también…
Descubrir que antes teníamos más futuro que ahora.
Que hay que dejar a menudo las cosas para mañana.

Saber detenerse para hacer el balance.

Aceptar el imperfecto de su pasado y las consecuencias de sus heridas.
Negarse a ser una sombra de sí mismo sólo para dejar de serlo.
Reconocer sus nuevas debilidades emergentes.

Es todavía…
Cambiar de forma de afección cuando el cuerpo cambia su naturaleza.
Aprender a hacer sin saber cuándo vamos a terminar.
Estar furioso consigo mismo cuando fallan el cuerpo y la mente.
Descubrir que no sabemos nada de lo que pensamos que sabemos.
Aprender a sobrevivir con  incertidumbres.
Dar la bienvenida a sus nuevas debilidades.

Los otros…
Son tontos, los que no piensan como nosotros.
Algunos  se reconocen en nuestra memoria.
Obligan a aceptar su benevolencia.
Establecen el precio por nuestra dependencia en el futuro.
Ponen en evidencia las debilidades de nuestro carácter y de nuestros fracasos.
Exigen dar las gracias para obtenerte satisfacción.

La soixantaine

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A  cette aube de la fleur de l’âge…    
La vie devient trop courte pour être sérieuse.
Se réveiller sans avoir de bobos fait croire que l’on survit
Avoir raison devient l’affaire de l’idiot.
Le futur incite à réussir son présent.
On s’oblige à choisir ses chemins de liberté.
Il faut apprendre à se pardonner.

C’est  aussi…  
Découvrir qu’avant il y avait plus de futur que maintenant.
Qu’il faut désormais souvent remettre au lendemain.
Savoir s’arrêter pour faire le bilan.
Accepter l’imparfait de son passé et de ses blessures.
Refuser d’être l’ombre de soi-même pour cesser de paraitre.
Reconnaitre ses faiblesses naissantes.

C’est encore…
On change d’affection car le corps change sa nature.
On apprend à faire sans savoir quand on aura fini.
Etre furieux contre soi quand le corps et la pensée péclotent.
Découvrir que l’on ne sait rien de ce que l’on croit savoir.
Apprendre à survivre avec ses incertitudes.
Accueillir ses nouvelles fragilités.

Les autres…   
Deviennent imbéciles ceux qui ne pensent pas comme nous.
Les gens deviennent témoins de notre mémoire.
Contraignent d’accepter leur bienveillance.
Fixent un prix à notre future dépendance.
Soulignent les faiblesses du caractère et de nos défaillances.
Obligent à dire merci pour obtenir satisfaction.

Blessure de tendresse

Hier elle était là devant moi
Et je n’ai pas su partager son émoi
Dans ses yeux j’ai perçu l’effroi
D’un futur départ vers l’irrémédiable froid

Je m’en veux
Je n’y ai vu que du feu
Et j’ai peu pensé à nous deux
Malgré la tendresse permanente de ses yeux

Devenue partie de mon bonheur
Elle m’a offert son petit cœur
Sans jamais émettre de rancœur
Et je n’ai pas su discerner sa peur

Partie vers l’effroyable rivage
D’où il ne reste que le souvenir en partage
Je garderai ainsi d’elle la plus belle image
Jusqu’à mon dernier hommage

Compagne d’une  vie presque irréelle
Désormais je dois apprendre à vivre sans elle
Cette Coquine restera ma plus belle
Blessure de tendresse émotionnelle

Désir sensuel d’un tableau noir

Par un beau soir mirant son reflet dans le miroir

Voulant l’impossible de ne plus être tout noir

Tableau noir rêva à un destin aux couleurs d’espoir

Là ou pour l’ignorant tout serait facile à voir

***

Voyons si la craie magique s’associera à son délire

Elle qui sait que l’attente est  joie à venir

Qu’accepter son ignorance est aussi plaisir

Pour prétendre au partage du jouissif sourire

***

Mais attention au désir d’excellence

Qui de l’échec à peur d’absence

Pouvoir n’est pas qu’inconscience

Et surtout jamais conseil de surpuissance

***

Oses te tromper pour apprendre

Pour au coeur du plaisir redescendre

Parviens à  te détendre

Pour jouir du futur qui s’engendre

***

Si le temps passé est sans surprises

Quand la mémoire revient après la crise

Pour l’être qui se laisse aller à toutes brises

Le plaisir du savoir jouir n’a pas de réelle prise

***

Si sans curiosité, il n’y pas de vrai science

Ose  savoir ce qui peut contrer l’ignorance

Ouvre la voie du bon geste à la jouissance

Et  la confiance partagée sera récompense

***

Veux-tu ressentir, vouloir ou pouvoir ?

Choisis et apprends à caresser ton devoir

Ainsi comme pour le tableau noir

Tu coloreras  ton manque de savoir

Eloge du bon usage de la folie de penser

Quand la folie de penser discrédite ce que je crois sans savoir.

Favorisant l’opinion basée sur une croyance improbable.

Oubliant que Savoir n’est pas… Que Croire.

Et que l’auto critique, est un triste harcèlement que l’on s’impose.

****

Quand l’incertitude devient ce rendez-vous manqué de la bonne pensée.

Sentiment douloureux du ne pas être parfait, adéquat, ni d’avoir raison.

Rendu victime d’une fausse croyance ambiante  niant le savoir être;

Fils d’une tromperie sociétale érigée en handicap du désir d’être.

****

Quand la morale trop convenue s’offre en duperie d’utopie.

Apportant l’angoissant doute où l’on ne sent  plus maître de soi.

Placebo de la souffrance d’une auto-croyance incomprise.

Pensée automatique du surtout ne pas penser à… Pour ne pas avoir à être.

****

Quand l’être humain redevient anxieux face à son destin ultime.

Devenu l’inquiet qui n’accepte pas, qu’il doit juste apprendre à faire face.

Victime complaisante et masochiste de son auto dénigrement.

Parfois trop complexé pour  retrouver le simple plaisir du rire.

****

Esclave du penser peu, de celui qui a faim qui dévore sans plaisir.

Bêlant l’incessante plainte du gémissement de sa crainte du futur.

Ressassant sans cesse ses désespoirs en noires pensées.

Niant maladivement toute empathie ou compassion.

****

Osera-t-il encore croire, à la bonne pensée, devenue alors l’idée folle ?

Acceptera-t-il les informations du ressenti agréable de ses nouvelles émotions ?

Surmontera-t-il la crainte du retour à l’indicible  souffrance ?

Activera-t-il  le récepteur affectif  utile à sa précieuse chaleur humaine ?

****

S’ouvrira-t-il  au partage d’une joie, juste récompense d’une bonne pensée?

Revitalisera-t-il son  légitime désir de vivre un nouveau devenir.

Ravivera-t-il le puissant appel intime à revivre, un bonheur initial connu.

Acceptera-t-il le lâcher prise, la bouée à l’abandon du désir de survie.

****

Réapprenant à rire de la folie de penser comme d’un mauvais souvenir.

Revendiquant  la délicieuse étape du penser plaisir avant de le recevoir ou faire.

Choisissant que  le facile à dire redevienne aussi…  Le facile à plaire.

****

Ensoleillé par la pensée positive vitamine d’un mieux aller.

Permettant  ainsi l’incroyable rencontre entre folie et plaisir de penser.

D’où naîtra cet indispensable désir  d’avoir toujours la volonté de recevoir.

****

Pour qu’avec l’autre, témoin miroir, s’anime un  plaisir partagé.

Ou compréhension et empathie équilibrée, seront  partenaires.

Pour qu’enfin… Folie de penser … Devienne, infinie sagesse.

Unie au plaisir vécu du… Il fait bon de vivre ensemble

Toi, moi, nous..

Quand l’histoire collective est lourde de conséquences, le rêve individuel est toujours possible.

Ainsi de notre imparfait nait aussi la vérité humaine de notre envie d’être.

Sachant que le regard de l’autre est  celui de notre paraître.

N’oublies pas que celui (celle) qui te hait  souffre de l’envie de te ressembler.

***

Quand parfois la réalité t’échappe, il te faut juste oser faire face.

En n’oubliant jamais que savoir n’est pas croire.

Que de l’illusion du sensible naît  aussi ton désir d’être.

Et que ta confusion sera d’autant plus grande que tu seras insécure.

***

Quand l’humain se croit sans lendemain, il désespère de son désir d’avenir.

Ainsi tu dois être la personne positive qui ose prévoir que demain progressera.

N’oubliant jamais qu’apprendre ce n’est pas seulement se souvenir d’avoir peur.

Que le choix de ta raison sans la passion restera juste une intention.

Et que de ta joie d’agir naîtra la juste récompense de tes bonnes pensées.

***

Eveillé de ce qui précède  toi et moi deviendrons nous.

Pour toujours et pour la nuit des temps.

Sachant que de l’intime naît aussi l’universel.

Ensemble nous serons soleil dans notre monde.

Surtout n’oublie jamais que je t’aime et que je te ressemble !

L’âme, alma

L’âme est…
Illusion du sensible
Tromperie de l’invisible
Vérité impossible
Prétention du désir d’être
Sensibilité de l’inconnu
Déraison de la raison
Faculté imaginative
Quintessence antonyme d’apparence

Elle n’est pas…
Eccéité d’un impossible
Une et multiple
Essence invisible
Témoin de la grandeur
Qualificatif de la bonté
Réceptrice de l’indicible beauté
Intention divine reçue
Ainséité d’une apparence

Serait-elle ?
Tricherie du réel
Vouloir être permanent
Espoir insensé
Rêve perdu
Illusion d’un déçu
Manipulation de l’ecclésiaste
Rassemblement des ignorances

————————————————————————————————————

El alma es…
Ilusión del sensible
Engaño de lo invisible
Verdad imposible
Deseo de estar
Sensibilidad de lo desconocido
Miedo irracional
Facultad imaginativa
Antónimo de la quintaesencia de apariencia

no es…
Verdad del imposible
Uno y múltiple
Esencia invisible
Testigo de grandeza
Calificador de bondad
Belleza indescriptible
Intención divina recibida
Ojos de una apariencia

¿Sería?
Engaño de la imaginación                                                                                                                                                                                            Querer ser permanente
Esperanza loca
Sueño perdido
Ilusión de un decepcionado
Manipulación de Eclesiastés
Recopilación de la ignorancia

Les épines du songe

L’injustice est parfois bonne intention

Malheur ressenti qu’on s’invente

Comme une sottise qui ne pense pas l’être

Vent froid qui amène le trouble

 

Jalousie devenue souffrance

Triste impuissance de posséder l’autre

Semant le doute sans raison

Effaçant la volonté de recevoir.

 

Cet autre m’aime-t-il encore ?

Sera-t-il encore précieuse richesse ?

Bon sens de mon savoir être

Aurait-il la volonté d’un autre choisir ?

Aurais-je failli dans l’incitation de son désir ?

 

Mauvaises pensées devenues chaînes 

Rêve d’un soir disparu avant l’aube 

Matin qui n’éveille plus la beauté du jour.

Annonciateur de nouvelle solitude.

Muet désespoir

Devenu oiseau sans ailes

A la larme, arme du mensonge

 

Me laissant cruellement blessé

Par les épines du songe

Trop souvent imaginées.

Quand demain sera autre jour.

A l’âge des rêves perdus

L’homme à terre voit la réalité de plus près.
Le rêve n’est plus désir d’être.
Envie et volonté provoque de tristes constats.
Et la plainte devient gémissement d’échec.
 
Le facile à faire n’est plus que dire.
Le savoir n’est plus le conseil.
La vérité devient croyance.
Et la vie perd peu à peu son sens.
 
Le hasard est  incertitude.
L’avenir instinct de survie.
La pensée source de la peur.
Et le temps passé mauvais refuge.
 
Le malheur s’invente une raison.
Plus tard n’a plus d’instants présents.
Le changement n’a plus d’attraits.
Le cynisme déprime la réalité.
 
Le rêve n’est plus vitamine confiance.
L’heure est au bilan des jours perdus.
L’apparence n’a plus d’importance.
Et souvent le sot l’emporte sur l’intelligence.
 
Alors comment survivre sans rêves ?
Accepter cette triste ignorance ?
Vivre sans envie et plus de désir ?
Le temps saura-t-il encore se souvenir ?
 
De ce cauchemar devenu réel.
Le réveil sera-t-il possible ?
Le désir osera-t-il l’envie de recevoir ?
La faim dévorera-t-elle sans choisir ?
 
Quand l’âge venu, les rêves seront perdus
 

Voici la suggestion optimiste de mon fils, rempli d’amour filal, qui offre un autre point de vue :

Quand l’âge venu, les rêves seront retrouvés

De ces doux rêves devenus réels,
Aucun réveil ne sera possible.
Le désir osera l’envie de recevoir,
Et la satiété rugira avec plaisir.

Alors comment vivre avec ses rêves?
Accepter cette heureuse connaissance?
Vivre avec envie et désir?
Le temps saura-t-il se faire oublier?

Le rêve est vitamine de confiance.
L’heure est à l’inventaire des jours heureux.
Les apparences ont leur importance.
Et souvent l’intelligence l’emporte sur le sot.

Le bonheur n’a point besoin de s’inventer de raisons.
Plus tard est mêlé à l’instant présent,
Et l’évolution n’en a que plus d’attraits.
Le positivisme et l’altruisme animent la réalité.

Le destin librement choisi et construit est socle de certitudes,
L’avenir moteur de vie,
La pensée source de sécurité,
Le temps passé siège d’agréables souvenirs.

Le difficile à faire se fragmente en éléments atteignables.
Le savoir, de bon conseil, aide à franchir la montagne.
La vérité est conforme à la réalité,
Et la vie prend tout son sens.

L’homme debout voit mieux le panorama du réel,
Le rêve est désir d’être.
Envie et volonté sont l’heureuse sève de vie,
Rires et bonne humeur deviennent constats de succès.

A l’âge des rêves retrouvés.

Raison et déraison

Il faut savoir que..
Le raison prolonge la sensation du plaisir.
Le plaisir des sens est ainsi l’épice de la raison.
Parfois la raison incite à penser plus qu’à faire.
L’amour sans raison n’est que douce folie.
 
Il faut savoir que ..
Le bonheur durable est la conscience que l’on en a.
C’est la raison qui rend durable ce bonheur.
Choisir l’autre est donc le premier pas vers son intime sagesse.
Le bon sens  raisonné est se réjouir du bonheur de l’autre.
 
Il faut savoir que..
Lire et voir n’est pas comprendre sans le raisonnement.
Il n’y a pas de pire malheur à vivre que celui que la déraison invente.
Le doute est souvent l’adversaire de la raison
Parfois la raison de l’humain peut être sa propre prison.
 
Il faut savoir que..
La raison aspire à vivre, si on lui offre sa chance d’être.
La longévité de la raison est l’abandon de la déraison.
La déraison est tout ce qui n’est pas réfléchi.
La plus déraisonnable erreur est celle que l’on refait bêtement.
 
Conclusion :
L’ignorant  déraisonne pour cacher ses manques
et le sage raisonne pour apprendre et comprendre.

La liberté est …

Avoir la volonté de choisir.

Permettre que le raisonnement prolonge la sensation du plaisir.

Admettre le changement comme porte d’entrée des nouveaux rêves.

Avoir les bonnes pensées qui sont des plaisirs en devenir.

Savoir que sans désir, il n’y a pas d’envie.

 

C’est aussi…

 

Avoir le plaisir d’être curieux avec l’envie de découvrir.

Etre averti que la curiosité est la source vive de l’intelligence.

Faire de son  ignorance le premier pas du non savoir.

Vouloir apprendre pour s’ouvrir à la connaissance de l’autre.

Accepter que chaque humain  «est» selon sa propre volonté.

 

Oser être libre est…

 

Prévoir que quand l’humain trace le chemin, la vie lui impose ses détours.

Se permettre le bon geste qui engendre la confiance.

Savoir que la parole enchaîne ceux qui préfèrent croire que comprendre.

Risquer l’échec qui est la clé d’un futur succès.

Laisser la réalité inspirer un projet pour inventer une belle action.

 

Enfin  elle est …

 

Ne pas oublier que le désir c’est aussi la volonté de recevoir.

Se permettre l’extrême liberté de choisir les chaînes que l’on a envie de porter.

Oser l’idée que la sagesse sans amour est un oiseau sans aile.

Avoir l’idéal de partager son savoir pour aider à grandir l’autre

Jamais oublier que même opprimé, l’humain peut choisir un nouveau chemin.

 

 

 

 

Au déplaisir de l’incertitude

Quand plus tard devient perdre la chance de l’instant présent.

Quand le hasard  est le rendez-vous manqué avec l’espoir.

Quand la douceur de vivre tue le rêve approchant le mal être.

Quand le cynisme est voir la réalité, sans le rêve.

Quand le pessimisme est la peur de prendre des mauvaises habitudes.

 

L’incertitude  devient ce vent froid qui nous conduit au désespoir.

 

Quand la stupidité est irréelle et que le bon sens n’a plus de prise sur elle.

Quand le savoir fait moins de bruit que le cri de l’ignorant.

Quand les peurs sont accouchées par des mauvaises pensées.

Quand l’absurde est tout ce qui n’est pas prévu et imaginé.

Quand sans désir, il n’y a plus d’envie…

 

Alors la pensée de l’humain devient sa propre prison.

 

Il faut dès lors que douleurs et souffrances génèrent de nouvelles envies.

Vouloir que le rêve ne nuise qu’à ceux qui oublient la  réalité.

S’ouvrir à des joies nouvelles comme antidote à la morosité.

Comprendre que peurs et angoisses sont les avertisseurs du besoin d’agir.

Se souvenir que l’une des plus précieuses richesses est l’amitié.

 

Car penser seul (e) à un malheur en attire un nouveau.

 

C’est alors que l’oubli deviendra parfois l’utile médicament temporaire.

Qu’accepter son ignorance est le premier pas d’un nouveau savoir.

Qu’à petites doses, le rêve nouveau devient la vitamine du moral.

Acceptant que le désir c’est aussi la volonté de recevoir.

Pour que votre  pensée apaisée aspire à  vivre, si vous lui offrez sa  chance d’exister.

 

Ainsi le temps, transformera cette incertitude en souvenir.

 

En cet été qui régénère

La femme y est bien plus.. Que la mère

Incitant les hardiesses de l’homme sur terre

Justifiant les jouissances les plus délétères 

Allégeant les soucis des modernes chimères 

Pour un temps délivré des plus tristes misères

 

C’est le temps ou devenu rêveur inconstant

L’homme aime caresser sans conscience  

Donnant libre cours à son plaisir et ses sens 

Faisant naître d’éphémères passions 

Invite sans plus de justifications

 

Un beau temps  d’insouciance 

Espoir de vacances 

Avec la liberté des  sens 

Et envie de nouvelle naissance 

Appel à de belles circonstances

 

C’est aussi temps de dégradations

Des plages des nations  

Qui par des millions 

Seront souillées sans raisons

Au plus fort de la saison

 

C’est encore, ce temps de vendanges 

Récolte des moissons abondantes 

Récompenses d’efforts haletants

Annonçant des demains succulents 

Assouvissant les faims ardentes 

 

Et surtout ce sera la trêve 

Complice de tous les rêves

Revitalisant les énergies et les sèves

Pour qu’agréablement s’achève

Une saison toujours trop brève

 

Rencontre entre deux envies

L’une était avide

Forte d’un désir

De sortir de son vide

Contemplant ses presques rides

Soucieuse d’en rire

 

L’autre était morose

Ayant pour peu de chose

Intérêt à la prose

Du malheur d’une autre cause

Regardait entre deux poses

Le reflet d’une rose

 

Au suivi de quelques paroles

Remplies de séduisants symboles

Emis dans les vapeurs de l’alcool

D’une pression qui émotionne

Leurs deux mains folles

Elles décidèrent de retourner à l’école

De la tendresse des hommes

 

Toutes deux d’un même élan

D’abord se regardant

Puis physiquement se désirant

Espérant en rêvant

Les vibrations d’envies aidant

A un destin partagé plus clément

 

Puis ce fut la première apeurée

Par tant de félicité

Oubliant que demain est été

Qui voulu cessez d’espérer

Revivant la complexité

En sa mémoire du passé

 

Ainsi l’autre inquiété

Refusant toute autre destinée

Se mit à penser

Est-ce l’amour enchanté

Ou le cadeau empoisonné

De deux corps affamés

 

Auront-elles la grâce sublime

D’atteindre la plus haute cime

Du paradis qu’on leurs destine

Avec pour seule  prime

La symbolique lime

Qui d’une rime

Supprime les doutes intimes

 

Sauront-elles souhaiter

Comme deux envies blessées

Qu’il faut ensemble oublier

Les douleurs passées

Pour  oser envisager

Que l’avenir suit le passé

Afin de commencer les années

De leurs conjointes prospérité.

 

Construiront-elles demain l’amour

Comme tendresse sur velours

Valant le précieux détour

Jusqu’aux derniers jours

D’un commun rêve d’amour

Qui rimera avec toujours.

 

Moi, j’ai connu cela et vous ?

 

Le voyage en rêve

Détends tes rides

Penses en timide

Fais le vide

Des pensées avides

Et en rêve, tu voyageras

 

Joues le mort

Sort de ton corps

Deviens fort

Des illusions de ton sort

Et en rêve, tu voyageras

 

Fuis la pensée matérielle

Rejoins l’universel

Subis ton essentiel

Et de ton immatériel

En rêve, tu sauras voyager

 

Ceci fait

Vif fil de lumière tu es

Avec ce grand trait

En voyageur de l’abstrait

En rêve, tu aimeras voyager

 

Puis le mal de vivre

Te ramèneras ivre

Encore plus riches

Avec fortes envies de vivre

Car en rêve, tu auras voyagé

 

Puis un jour le rêve s’achèvera

D’une façon  toujours trop brève

Victime de l’aspiración complice

Comme si tu choississais l’ultime vice

L’envie s’en ira vers l’ultime rivage

Alors jamais plus, ni en rêve, tu voyageras

 

 

En les années 80..

L’égoïsme fut  le prisme

Au travers duquel jouissaient

Les acteurs d’un arrivisme

Qui déjà les pourrissaient.

 

La liberté sexuelle

Etait le grand mirage existenciel

Qui justifiait l’infidèle

Négligeant l’instinct maternel

 

Nouveau temps de la  pollution

Deviendra réveil des nations

Soucieuses de nouvelles actions

Cachant au public les abjections

De l’ensemble d’une civilisation

 

Epoque ou la violence faite science

Sera quotidien d’expériences

Annonçant la naissance

De temps pleins de suspense

Et d’incroyables espérances

D’une vie sans la souffrance

 

Ce fut aussi  l’informatique

Dont le quotidien des pratiques

Révolutionnera la tactique

Des plus sceptiques

 

Bonjour !

Etait tarifé comme l’amour

Cela coûtait ou rapportait toujours

 

Combien ?

Etait réalité du commun

De la majorité des humains

Sans autre précieux destin

Que d’avoir du crédit pour demain

 

Merci !

N’était plus dans l’état d’esprit

Mais n’en avait que plus de prix

 

L’espoir !

Etait devenu la vieille gloire

Qu’on ne savait plus croire

 

L’avenir devenait manque  de pétrole

Devenant justicier sans contrôle

Avec hausse de Prix et guerres  pétrole

Aube d’une décennie  90 moins drôle