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Jan
Posted by monnet.blog in parfums de vie, Un peu de poésie. Tagged: 60 ans, soixantaine, vieillir, vivre vieux. Laisser un commentaire

A cette aube de la fleur de l’âge…
La vie devient trop courte pour être sérieuse.
Se réveiller sans avoir de bobos fait croire que l’on survit
Avoir raison devient l’affaire de l’idiot.
Le futur incite à réussir son présent.
On s’oblige à choisir ses chemins de liberté.
Il faut apprendre à se pardonner.
C’est aussi…
Découvrir qu’avant il y avait plus de futur que maintenant.
Qu’il faut désormais souvent remettre au lendemain.
Savoir s’arrêter pour faire le bilan.
Accepter l’imparfait de son passé et de ses blessures.
Refuser d’être l’ombre de soi-même pour cesser de paraitre.
Reconnaitre ses faiblesses naissantes.
C’est encore…
On change d’affection car le corps change sa nature.
On apprend à faire sans savoir quand on aura fini.
Etre furieux contre soi quand le corps et la pensée péclotent.
Découvrir que l’on ne sait rien de ce que l’on croit savoir.
Apprendre à survivre avec ses incertitudes.
Accueillir ses nouvelles fragilités.
Les autres…
Deviennent imbéciles ceux qui ne pensent pas comme nous.
Les gens deviennent témoins de notre mémoire.
Contraignent d’accepter leur bienveillance.
Fixent un prix à notre future dépendance.
Soulignent les faiblesses du caractère et de nos défaillances.
Obligent à dire merci pour obtenir satisfaction.
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