Surmonter ses angoisses


L’angoisse aussi appelée anxiété  peut être normale, voire nécessaire pour vivre et pour s’adapter à une  situation nouvelle qui génère un sentiment d’insécurité.

Elle est positive quand elle vous permet de mieux vous préparer, elle devient handicapante en devenant nervosité chronique ou trouble panique.

Les troubles anxieux sont fréquents, ils affecteraient environ chaque année 2 à 8 % de la population adulte et seraient plus fréquents chez les femmes. L’âge moyen de survenue des premiers symptômes se situe entre 20 et 30 ans mais chez certains êtres plus fragiles survient dès l’adolescence.

L’anxiété doit être distinguée de la peur qui répond-elle à une vraie situation menaçante réelle.

L’anxiété est anormale quand :

• Lorsqu’elle survient sans raison ;
• Elle devient permanente ;
• Elle perd sa fonction d’aide aux changements de la vie  et devient souffrance
• Elle provoque un état dépressif ou de phénomènes de dépendance (pharmacologique, alcoolique, toxicomaniaque, relationnelle).

Elle comporte alors au moins six symptômes parmi une liste de dix-huit :

• Tremblements, tressautements ou impression de secousses ;
• Tension, douleurs ou endolorissement musculaires ;
• Fébrilité ;
• Fatigabilité ;
• Souffle coupé ou sensations d’étouffement ;
• Palpitations, tachycardie ;
• Transpiration ou mains froides et moites ;
• Sécheresse de la bouche ;
• Etourdissements ou  malaise sans perte de connaissance ;
• Nausées, diarrhée ou gêne abdominale ;
• Bouffées de chaleur ou frissons ;
• Fréquentes envies d’uriner ;
• Boule dans la gorge, difficultés de déglutition ;
• Sensation d’être survolté ou à bout ;
• Réaction de sursaut exagéré ;
• Difficultés de concentration ou trous de mémoire ;
• Difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ;
• Irritabilité.

L’anxiété généralisée se manifeste par un sentiment d’insécurité permanente avec ruminations sur le passé et craintes diverses concernant l’avenir.  L’anxieux chronique a beaucoup de mal à prendre une décision ou choisir, étant soumis au doute perpétuel.

Il est hyperémotif, instable, et réagit vivement aux stimuli extérieurs qui l’agressent d’une manière excessive.

L’attente anxieuse est le symptôme le plus constant. Les soucis quotidiens sont alors démesurément grossis. L’anxieux appréhende le pire pour lui et ses proches. Très dépendant de son entourage, il supporte assez mal les séparations.

Généralement ou peut se libéré d’une anxiété passagère en utilisant la médecine du pauvre c’est-à-dire la relaxation ou toute activité calmante comme un bon bain.La crise d’angoisse aiguë et répétitive nécessite l’intervention d’un médecin calme et compréhensif qui prescrira le repos et  des anxiolytiques injectable pour une action rapide et puissante.

Cette attaque de panique répétée comporte au moins quatre symptômes parmi une liste de treize :• Sensations de souffle coupé ou sensation d’étouffement ;
• Etourdissements, sensations d’instabilité ou impression d’évanouissement ;
• Palpitations, tachycardie ;
• Tremblements ou secousses musculaires ;
• Transpiration ;
• Sensation d’étranglement ;
• Nausée, gêne abdominale ;
• Dépersonnalisation ou déréalisation ;
• Sensations d’engourdissement ou de picotements (paresthésies) ;
• Bouffées de chaleur ou frissons ;
• Douleur ou gêne thoracique ;
• Peur de mourir ;
• Peur de devenir fou ou de commettre un acte non contrôlé.

La psychanalyse est souvent  peu appropriée et décevante pour faire face à ces symptôme.

On peut ressentir des situations d’angoisses lorsqu’on a peur d’être jugé par les autres, lors de du souvenir d’ancienne peurs paniques enfouies dans nos mémoires qui réapparaissent dans notre mental et quand la situation à venir comporte beaucoup d’inconnues.

Chacune des causes à sa solution :

La peur d’être jugé peut être corrigée par une meilleure connaissance de soi et par la prise de confiance en ses aptitudes, ses forces et la prise en compte de ses faiblesses et des alternatives pour y pallier.

La réapparition d’anciennes peurs demande une analyse pour arriver à dédramatiser ce qui a provoqué la peur en question et ainsi déprogrammer dans notre cerveau ce signal d’alarme qui est devenu automatique en le remplaçant par des pensées positives.

La peur de l’inconnu disparaît dans l’action que l’on entreprend pour affronter la situation à l’aide des savoirs et connaissances  parfois extérieurs renforcés par un processus d’analyse  sereine des risques encourus et des alternatives possibles pour contourner l’obstacle ou les obstacles.

Le fait de parler avec un proche de notre ressenti est souvent de nature à confronter nos angoisses à l’objectivité d’une personne qui une autre vision. Ce  simple changement d’éclairage est souvent très révélateur de l’inutilité de notre anxiété.

Une simple activité comme une promenade ou une activité sportive plus intense peuvent servir à vous détourner de la situation d’angoisse en ramenant le calme dans nos pensées.

Rester seul(e) à ruminer ses mauvaises pensées n’est en aucun cas la bonne solution.

En conclusion, la personne qui  prétend n’avoir jamais connu au moins une situation d’angoisse dans sa vie est soit un menteur(se) soit une personne malade qui s’ignore et qui fuit constamment la réalité.

2 responses to this post.

  1. Posted by Julio on 7 septembre 2008 at 12 h 06 min

    Espères que beaucoup de personnes pourront lire cet article.

    Amitié et respect !

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  2. Bonsoir Pierre-Alain,toujours aussi enrichissant,je connais déjà le sujet,j\’aimerai que mon entourage ai cette connaissance,de la part d\’un expert,ça leur prouverai que j\’ai suivant raison sur quelques points de santé,lorsque nous ne sommes pas d\’accord,faute de manque de connaissance.Trés bon sujet,qui touche une grande partie des hommes et surtout les femmes.Comme vous dites à méditer et à connaitre,merci,mon psychologue préféré.Bisous,portez vous bien,bonne semaine ,à trés bientôt.

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