Archive for the ‘Conseils Vivre Mieux’ Category

Equilibre, mode d’emploi

Voici quelques sujets de réflexions, à méditer avec quelques suggestions pour mieux appréhender la vie, franchir des obstacles dans certaines situations de la vie :

1/ On peut avoir la chance de naître dans un cadre familial rassurant qui nous aide à trouver la voie du bonheur de vivre ou avoir eu la malchance de naître dans un environnement déstabilisant qui nous conduit sur le chemin du désespoir. Dans les deux cas, l’humain n’aura pas d’autres choix que d’apprendre à faire avec.

Il doit en premier lieu choisir de faire la paix avec soi-même, ses doutes et les autres. Apprendre à moduler ses exigences pour pouvoir recevoir de l’amour selon son réel besoin, sa situation et son environnement. Il faudra aussi accepter et pardonner ses erreurs et celles des autres pour pouvoir mieux vivre, voir dans certains cas survivre.

Nous devons seulement faire face, comprendre et agir contre les injustices qui nous offensent et non seulement se soumettre en pleurant à l’impuissance de les subir.

Si l’on a la force de vouloir choisir, on peut trouver le moyen et le courage de tout surmonter, il y a toujours plusieurs issues ou chemins possibles face à une difficulté. Reconnaître nos limites et nos incompétences sont aussi les clés d’un futur accessible maîtrisé et la base d’un équilibre qui apporte la joie de vivre.

2/ A l’âge d’apprendre à vivre ensemble et de rencontrer la société qui nous entoure, viendra le moment de renforcer la confiance en soi et dans les autres. Il faut toujours avoir l’aptitude généreuse, et parfois risquer l’inconscience de vouloir semer la graine de l’appel du bonheur en ayant toujours l’attitude positive avec optimisme en chaque instant.

Apprendre à faire confiance, à sourire sans faire de reproche, sera notre meilleur moyen d’établir une communication utile et forger les bases de toute nouvelle relation saine et gratifiante permettant de vivre avec l’autre que nous aurons choisi.

3/ Dans les moments de doutes de soi et des autres nous devons apprendre à relativiser et à nous défendre. A évaluer les situations vécues sans exagération. Vivre nos sensations de mal être à leurs justes valeurs et aussi accepter de se lever du mauvais pied sans accorder trop d’importance au mauvais temps vécu qui n’est seulement qu’un moment désagréable à vivre.

Comme pour la météo, toujours après la pluie revient le soleil, cela est une simple loi universelle qui se reproduit à l’infini. Citant également Sénèque, nous écrirons que « la vie n’est pas attendre que les orages passent, c’est apprendre à danser sous la pluie ».

Sachant également que l’autre n’est jamais soi et qu’il ne vit donc jamais les mêmes circonstances de vie au même moment, il ne peut donc pas les comprendre.

Il faut éviter de se laisser dicter un choix de vie imposé par excès de confiance en l’autre. La révélation des conséquences néfastes de ce type d’erreur, est plus tard, toujours douloureuse à vivre, alors évitons de la commettre au moment initial de choisir le possible.

4/ Nous devons apprendre à moduler nos désirs pour ce qui est possible d’acquérir et sans cesse valoriser au maximum la chance que l’on a de vivre avec le peu que nous offre la vie.

Vouloir toujours plus conduit au mal être, à l’envie, à l’insatisfaction et à la déception. L’art de dire merci à la vie et d’exprimer sa gratitude renforce notre plaisir de vivre et rend notre vie nettement plus agréable, eg confortable jour après jour.

5/ Il faut savoir oser chausser les lunettes de l’optimisme à bon escient pour rencontrer la joie de vivre et éviter de toujours voir les choses selon la lunette de vue pessimiste.

Cela s’illustre par le dicton « contempler le verre à moitié vide ou à moitié plein ». La question de choisir un point de vue est au cœur du problème, de la bonne attitude à avoir pour toujours discerner le bon côté de la médaille, il y en a toujours un. Gardant un regard conscient, affectueux et positif, sur son entourage en connaissant les limites imposées par l’environnement vital.

6/ Il faut aussi avoir l’attitude d’écouter, comprendre sans juger les autres et choisir ce qui est bon pour soi en rejetant les mauvaises intentions de soi et des autres. Attitude constructive nécessaire pour retrouver en toute situation sa naturelle et puissante vitamine de la joie de vivre.

7/ Il faut être toujours disponible pour vivre agréablement et saisir les opportunités de vivre mieux, cela est la bénéfique clé qui permet de trouver ou retrouver l’art de vivre bien.

Progressera, réellement que l’humain, qui sait que sans bâtir rien ne se construit solidement.

Parfois pour des motifs plus inavouables. Nous devons respecter ce qui nous paraît acceptable, agir selon les lois qui nous paraissent bonnes et utiles, ayant le désir de vouloir changer les autres, en s’unissant collectivement pour le faire.

Nous sommes un élément de la société dans laquelle on vit, toute personne doit apprendre à s’unir aux autres pour pouvoir changer les règles et progresser ensemble.

9 / Nous devons donner du sens et valoriser chaque chose que l’on peut faire soi-même. C’est notre aptitude à voir, entendre, comprendre, méditer, soupeser, penser, imaginer, oser et agir selon notre conscience, notre savoir, notre raisonnement, notre expérience de la vie et notre capacité de choisir après avoir réfléchi qui sont les bases de notre force individuelle.

L’humain a la capacité d’utiliser son désir de vie, de canaliser ses envies et de construire son devenir selon ses désirs s’il ne le fait pas il devient la victime consentante du savoir ou du pouvoir des autres.

10 / Chance ou malchance naissent souvent de notre intention de garder la liberté de choisir ce qui nous plait et de refuser ce que l’on nous impose.

Le hasard n’existe que dans la mesure où il est imprévisible et que l’on décide d’y accorder ou non de l’importance.

L’humain choisit ou ignore sa chance et la malchance a de prise sur nous que lorsque l’on cède à la peur, à la déraison ou dramatise ce qui survient. Tout dépend souvent de notre confort ou inconfort de vie, du degré de libre pensée que l’on s’accorde ou de la dépendance que l’on a consenti aux fruits du hasard.

11 / Ton choix peut être de créer ta propre réalité, transformer avec patience tes faiblesses en forces, allier énergie et connaissance dans tes réalisations, faire confiance à tes intuitions et inspirations. Si tu ne te laisse pas séduire par l’orgueil ou par l’esclavage des sens, en accordant trop d’importance aux illusions, ton chemin de vie sera plus simplement conforme à tes désirs.

12/ Parfois il te faudra subir et apprendre pour franchir divers obstacles qui surgissent dans ta vie, sache que devant la difficulté qui se présente à ton entendement, il y a toujours une voie plus facile à vivre que l’on peut trouver pour ne pas rester esclave de son passé ou de ses mauvais choix.

En conclusion de ce qui précède quelques citations de Jean Cocteau extraite de son livre « La difficulté d’être » nous apportent quelques thèmes de réflexions supplémentaires : « Le monde est toujours plus simple que ne le croit notre ignorance » et « le succès et l’insuccès peuvent servir notre solitude de la même manière », et « mes rêves me renseigne sur l’irréparable de ma nature ».

Bonne méditation.

Vivre mieux en 2024

Croire ou voir le réel, là sera l’important choix

Le libre arbitre serait la faculté mentale qui nous permettait de choisir librement d’agir selon notre bon vouloir. La croyance en l’existence du libre arbitre serait liée au sentiment d’être en mesure d’exercer un certain contrôle sur son…comportement.

Pour Sartre l’humain serait ainsi totalement responsable de ce qu’il est.

Ainsi, notre réalité personnelle serait l’élément qui pourrait aussi définir ce que nous sommes.

Le problème est que en réalité, le mental humain voit le monde que selon l’image qu’il en a apprise créant ainsi sans cesse sa propre illusion basée sur ce qu’il croit avoir reconnu selon l’étendu de sa connaissance.

Pour avoir une saine liberté, il faudra donc apprendre à découvrir la réalité de ce qui se cache dans l’au-delà d’une illusion faussement perçue.

En conclusion… Sans la conscience de ce qui est réellement réel on ne pourra jamais prouver ce qui n’existe pas et notre tendance à être toujours mécontent et insatisfait ira également à l’encontre de notre désir ou libre arbitre facilitant notre désir de mieux vivre. Finalement ce qui ne changera pas décline… Et fera mourir nos plus belles des intentions. L’homme sage sait ce dont il a souffert et il sait également ce qu’il ne doit pas vouloir reproduire.

Pratiquons l’art du choix

L’avenir n’est que fruit mûr d’un choix et choisir est aussi la conséquence de ton simple désir d’agir. Le réel plaisir d’être curieux est savoir oser choisir au bon moment.

Oses choisir ?  Les pensées positives conduisent à ton bien être, les négatives produisent tes souffrances. L’indécision est ce qui te rendra malheureux.

Vois, choisis et agis et tu seras maître de ton avenir et ta réelle liberté, sera simplement la récompense, d’oser avoir la volonté de choisir.

Quand… Je choisi d’être heureux, je le deviens.

Choisir est un art difficile, c’est pourquoi tant de gens renoncent à le faire.

L’échec assuré est toujours de ne pas choisir et le doute sera angoisse quand on ne sait pas choisir. Penser sans choisir conduit au rêve déçu et agir sans penser est le faux espoir.

Mais si, il est vrai que celui qui a faim dévore sans choisir. Vieillir sera aussi apprendre peu à peu à de moins en moins choisir et c’est alors que ta mémoire et ton inconscient qui choisiront automatiquement, mise en état de survie, à ta place, la réalité qui s’arrangera le mieux, sur le moment.

Petits parfums de vie de février 2023

Sagesse et pensées du mois :

Parfois, un peu triste, souvent heureux de vivre mais avec toujours plein de désirs à satisfaire, ainsi tu vivras une vie, bien remplie.

La pensée suggère mais seul un travail acharné et persévérant rendra possible la concrétisation d’une bonne idée.

Partager son bonheur est aussi prouver aux autres que le bonheur est aussi possible pour eux.

Parfois la sagesse dans une vie est de savoir renoncer à être au bon moment.

La véritable modestie est savoir respecter et écouter l’autre.

Dans la vie, il y a toujours un ça me suffit qui nous ramènera à choisir de pouvoir être de nouveau soi-même.

La sagesse consiste à avoir la bonne volonté d’écouter et d’entendre sans juger.

Savoir aimer ce que l’on a est le précieux indicateur de notre réel niveau de bonheur.

Si le cœur est bien le centre de notre intelligence affective, l’image de soi résulte trop souvent de l’opinion d’autrui.

L’ego n’existe que pour satisfaire l’approbation de l’autre : les parents, les maîtres, les amours de sa vie …

Ce qui tue l’amour est ressentir le faux sentiment d’avoir raison.

Ne laissez jamais votre passé prendre une hypothèque sur votre futur. Vivons simplement le moment présent.

70 ans en 2023, comme un nouveau futur

En 2023, en année numérologique 7, prendre du recul à chaque fois que cela devient nécessaire devrait devenir un réflexe chez vous et pour moi… en cette année j’aurai 70 ans, un nouveau pic, un nouveau cap d’espérance, une fin de… voyons ensemble ce qui devient la durée des possibles.

Voici la  définition du Wiktionnaire, le dictionnaire libre et gratuit que chacun peut améliorer , «septuagénaire» est limitatif aux personnes âgées de 70 ans alors que selon le LAROUSSE, plus optimiste, septuagénaire s’appliquerait aux personnes dont l’âge se situe entre 70 et 79 ans. 

L’une des plus belles conquêtes lorsqu’on est arrivé à l’âge du temps libéré des contraintes professionnelles est sans doute de découvrir qu’avec cette liberté retrouvée nous pouvons enfin être désormais infiniment soi.

Peu à peu, nous découvrons le pur plaisir d’avoir le privilège du désir de poursuivre l’expérience du temps qui passe et de la vie qui s’écoule au rythme que l’on aura choisi. De vivre aussi intensément l’instant présent comme s’il ne devait jamais plus se reproduire.

Nous pouvons désormais, nous libérer de nos automatismes, de nos contraintes d’images, de nos actes retenus par convention. Nous avons aussi la liberté de penser à loisir, d’être soi parmi les autres sans obligations et tel(le) que nous voulons l’être.

Il s’agit dès lors d’une inestimable conquête sur le temps psychologique. Ce temps qui se constitue peu à peu, par l’accumulation des souvenirs. Par l’expérience acquise lors de nos apprentissages et les techniques apprises pour vivre et survivre, et aussi par les choix concrétisés par une mises en pratique, tout ceci pour pouvoir nous rendre la vie plus agréable.

Nous voilà mieux renseigné, et peu à peu, petite dose après petite dose, l’âge étant venu faire son œuvre handicapante, s’insinue alors comme un virus dans notre pensée, le désir de s’ouvrir au temps des renoncements au moment où tous les jours ressemblent désormais plus que à des dimanches.

« A soixante-dix ans commence l’été indien de la vie » nous dit avec raison Edwin Schneidman un célèbre psychologue clinicien spécialiste et professeur en thanatologie. La probabilité de mourir à 70 ans est de 1,62 % pour les femmes et de 2,41 % pour les hommes. 73 % des hommes nés la même année seraient encore en vie à cet âge et 82 % des femmes selon certaines études américaines.

Nous avons enfin le beau temps d’avoir que du plaisir et de pouvoir se nourrir de la pensée des autres sans avoir de restriction par la contrainte du temps. Et puis nous avons aussi le temps précieux pour apprendre aussi, qu’être c’est désirer, désirer c’est ressentir ce qui est bon pour nous dans le but d’aller vers notre épanouissement.

Nous pouvons constater que c’est bien le manque du désir qui nous affaiblit et parfois nous aigrit,car souvent nous nous trompons sur que nous voulons et sur la qualité des événements qui nous arrivent. C’est ainsi en faisant appel à son intelligence que l’être humain rectifiera ses connaissances et pourra retrouver le chemin de la satisfaction de ses désirs.

C’est souvent en raison de nos désirs inconscients mal satisfaits que naîtra et apparaîtra le pire, de notre mal être dans la vie.

Ceci écrit en préliminaire avec l’espoir de positiver le devenir, entrons sans retarder dans le vif des propos plus réalistes de ce texte :

Les renoncements du corps

Entre 30 et 70 ans, les muscles pèsent 2 fois moins lourd, la densité osseuse diminue, entraînant une diminution de la force, parfois une perte de l’équilibre et elle rend nos articulations plus fragiles nous apprennent les ultimes résultats de la recherche en médecine. De la même façon, la cage thoracique perd de son élasticité provoquant une réduction de la capacité respiratoire.

Il devient donc raisonnable de modérer ses efforts et de penser à entraîner son corps par des petits exercices physiques simples quotidiennement et de maintenir ses facultés mentales et cognitives actives en compensant les pertes de motivations dues à nos renoncements de vie provoqués par la condition de notre nouvelle inactivité.

Nous avons donc plus de temps pour soi et nous pourrions atteindre l’absence de douleur dans le corps et de turbulence dans le mental, en accordant seulement de l’importance à nos désirs naturels et nécessaires, selon ce que dit la sagesse populaire.

Il serait enfin temps de vivre selon les préceptes d’Epicure : Les désirs étant des choses naturelles et nécessaires : par exemple, nourriture, sommeil, abri, exercice du mental, etc. Sans eux, il sera impossible de bien vivre en bonne santé et d’être vraiment heureux, et la vieillesse ne pourra dès lors plus-faire ce qu’elle croit encore savoir-faire, il deviendra dès lors très urgent de bien satisfaire principalement que les besoins primaires de base.

Les renoncement au temps qui a passé

La retraite est l’occasion de réaliser les rêves, mis entre parenthèses durant la vie active, la retraite signe ainsi pour certains des remises en question, des regrets, le sentiment de ne pas avoir suivi ses rêves ou de s’être peu réalisé selon ses désirs. Le risque de tomber dans la dépression est bien réel et doit donc être pris au sérieux mais l’âge nous offrent aussi diverses possibilités nouvelles.

Et… Evitons d’emprunter seulement le boulevard de la dépression comme nous l’a suggéré avec un certain cynisme Fabrice Lucchini au cours d’un interview donné à la veille de célébrer ses soixante-dix et un an.

A l’heure de faire de nouveaux choix d’activité, on peut donner du sens à notre vie en fonction de notre personnalité et de nos talents :

  • Être utile à la société, en devenant un bénévole actif dans une association ;
  • Transmettre ses connaissances et ses expériences, en donnant des cours, en tenant des conférences, en aidants des jeunes, des enfants ou petits-enfants à mieux évoluer ;
  • Voyager et découvrir, de nouveaux horizons, de nouvelles passions en profitant de tarifs réduits en hors-saison ou concédés en privilège de l’âge survenu.

Les Renoncements à souffrir du mal de vivre vieux

Être septuagénaire, c’est donc s’affranchir des contraintes du temps et commencer à respirer seulement avec le but de pouvoir ressentir de la joie de vivre le plus souvent possible. C’est choisir plus souvent de penser positivement et de renoncer négativement, peu à peu, à craindre l’avenir du pire.

C’est aussi s’adapter aux nouvelles réalités que notre rythme biologique et notre physique nous imposent. « Vivre ne serait-il pas simplement profité d’être là » comme le disait avec sagesse Jean Cocteau.

Trouvez donc ce qui correspond à votre réel besoin à satisfaire et ainsi peu à peu vous deviendrez l’acteur(trice) qui concrétise son désir consciemment, en retirant le plus grand plaisir de vivre.

Le temps est venu enfin, sans autre contrainte, de faire le choix de vivre notre désir en pleine conscience, pour concrétiser alors notre recherche du plaisir. Un plaisir qui devient de plus en plus nécessaire à notre qualité de vie jours après jours. De la compréhension de la vraie nature de votre désir naîtra votre meilleure et durable source d’équilibre pour nos années à venir.

Pensez un peu à ce qui précède, pesez franchement les existentielles questions nécessaires et relisez cette invite encore une autre fois et vous verrez comme cela vous fera du bien dans votre quête du bonheur tous simple de vivre heureux(se).

Mais attention car il y a aussi les pièges auxquels il faut échapper. Celui des attentes insatisfaites, de nos espoirs déçus qui reviennent à la surface, des regrets de ce que nous n’avons pas pu réaliser, des efforts que l’on ne peut plus faire, des trop beaux souvenirs que notre physique ne pourra plus revivre.  Il ne faut pas que le temps psychologique nous conduise à choisir de vivre dans un ailleurs qui serait demain ou hier. Vous voilà prévenu(e) !

Selon vos choix et si tout va bien pour vous, voilà ce que pourrait devenir avec un peu de bonne volonté, ce nouveau printemps d’un futur confortable… pour pouvoir le vivre essentiellement, plaisamment et en satisfaisant le rythme de nos besoins et désirs naturels.

Et surtout n’oubliez pas le plus important, que l’homme ou la femme qui renonce à vivre ses rêves vieillit beaucoup plus rapidement.

En vous souhaitant le meilleur des possibles pour cette nouvelle année de jeune apprenti vieillard, ne dit-on pas que 70 ans n’est que la porte d’entrée dans le grand âge.

Joyeuses fêtes

Mieux vivre Nº 11

Il n’est pas si facile d’être soi

Attention ! Ce texte pourrait ressembler à une prescription d’automédication pour une personne qui s’appliquerait à pratiquer son contenu, sans prendre le temps de la réflexion. A lire plusieurs fois si nécessaire.

L’égo croit toujours prendre le chemin le plus facile mais en réalité, il nous complique la vie, ce n’est qu’avec le choix de l’intelligence confronté à la raison qu’on peut réellement simplifier et modifier sa vie. L’ego se remplit de nos croyances et se module en réaction aux souffrances rencontrées dans sa vie.

Selon la canadienne Lise Bourbeau, enseignante et philosophe, dans un de ses livres « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même (Edition Pocket) », hautement recommandable et offrant de multiples clés pour mieux nous comprendre, elle nous y apprend que nous sommes parfois victime de trahisons, de rejets, d’abandons, d’humiliations et d’injustices formant l’acrostiche mnémotechnique (TRAHI).

Elle indique que les trahisons diverses subies dans notre parcours de vie, nous font émotionnellement susceptible de ressentir divers maux psychologiques voir physiques qui affectent grandement notre capacité d’avoir le plaisir de pouvoir être soi-même en toutes circonstances.

Les trahisons qui nous blessent profondément et modifient nos aptitudes et attitudes sont induites par nos parents, nos enseignants, nos camarades de classes, notre conjoint(e), notre ami(e), notre chef dans le travail, nos collègues de travail, notre gouvernement. Ils nous transmettent au moyen de l’amour ou de la confiance que l’on a envers eux, consciemment ou inconsciemment, leurs propres croyances ou souffrances non résolues affectant notre confiance en soi et dans les autres.

« Aimer c’est accepter l’autre même si l’on ne le comprend pas » dixit Lise Bourbeau.

Exprimer une attitude de rejet à l’égard d’une personne c’est condamner l’autre à se fuir lui-même et à fuir les autres. Cette blessure du rejet, comme de recevoir une remarque désobligeante, ou être rejeté par un parent ou un être aimé conduit l’humain à se croire sans valeur, elle déstabilise gravement sa confiance en soi.

Le rejet est le véritable cancer de la relation humaine, en fait la personne qui souffre du rejet se sent obligé en compensation à rechercher l’amour à tout prix. Plus la blessure est forte, plus la personne provoque, elle-même, des circonstances l’amenant à être à nouveau rejetée des autres, s’inscrivant ainsi dans un cercle destructeur sans fin. Guérir de la blessure du rejet nécessite un long travail sur soi-même, cela oblige à s’affirmer, à trouver sa juste place, à réapprendre à ne plus avoir la crainte de tout.

Autre blessure invalidante proche du rejet, est d’être confronté au sentiment d’abandon qui nous rend dépendant de l’autre et parfois sa victime. Souvent le sentiment d’abandon est provoqué par un parent peu présent pendant l’enfance et/ou par l’être que l’on aime le plus. Guérir de la dépendance initiée par le rejet nécessite de redevenir bien avec soi-même, d’apprendre à dédramatiser en toutes circonstances, à rechercher moins l’attention de l’autre et surtout, adopter le large et difficile programme à s’imposer, de renforcer son estime de soi pour soi et de moins en moins pour les autres.

Lise Bourbeau suggère que l’on ne naît pas masochiste, on le devient en subissant l’humiliation qui nous fait sentir être abaissé ou qui nous oblige à s’abaisser ou à abaisser l’autre outrageusement.

L’humiliation nait souvent durant l’enfance exposés aux maladresses des parents ou des enseignants qui nous la font subir. L’être devenu masochiste s’impose des contraintes et des obligations excessives, il ne se sent rarement reconnu pour tout ce qu’il fait. Le masochiste devient hypersensible et la moindre chose l’atteint. La victime de l’humiliation guérit en vérifiant la nature de ses besoins et en renonçant de porter sur son dos ce qui ne lui/elle n’est pas destiné en prenant également la décision avec intelligence et raison de lâcher prise face à ce qui l’opprime.

L’auteur du livre présente la personne qui souffre de l’injustice comme une personne qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui croit ne pas recevoir ce qu’elle mérite. Ce type de blessure nait souvent dans l’enfance en quatre et six ans, elle incite l’être à devenir rigide, recherchant toujours la justesse à tout prix en devenant perfectionniste.

La guérison commence quand on prend conscience de la nécessité d’être moins perfectionniste, d’accepter de tolérer ses erreurs et celles des autres, en renonçant à avoir peur des jugements.

En conclusion, l’autonomie affective qui se libère de la dépendance de ses diverses blessures retrouve en quelque sorte sa joie de vivre initiale au quotidien et peut dès lors grâce aux choix fait avec son intelligence et en retrouvant sa raison d’être, enfin redevenir simplement lui/elle-même.

Quand Jean-Paul Sartre, philosophe du courant existentialiste, nous dit « l’enfer c’est les autres », il résume assez bien les méfaits des blessures qui nous empêchent d’être simplement soi, rendant vrai, que ce n’est pas si facile d’être soi-même en étant confronté aux autres.

C’est en pensant positif, que l’on pourra  à nouveau vivre mieux. Comme la véritable beauté de l’être humain se trouve dans l’intention pure et la sincérité de son cœur. Si la chance vient du hasard, le bonheur naîtra seulement pour l’être qui le désire, qui le voudra, qui choisit d’agir pour le concrétiser.

La lecture et la méditation du contenu de ce livre nous apprendra que nous pouvons réellement agir pour nous libérer de nos blessures conscientes ou inconscientes afin de retrouver simplement le plaisir de vivre heureux.

Cultivons simplement le plaisir de vivre

La vraie sagesse de la vie… « Est savoir découvrir le merveilleux des petites choses, jour après jour. » et les plus belles toiles de sa vie sont celles qui se tissent avec les intentions que l’on a dans le cœur.

Le réel savoir vivre est de recevoir chaque jour l’instant plaisir qui apporte la joie permettant d’oser s’amuser et se détendre afin de rendre agréable sa vie et celles des autres.

La gentillesse est le sésame de toute relation humaine heureuse et satisfaisante. Il ne faut jamais craindre le bonheur qui est juste un bon moment à vivre.

Apprendre à positiver c’est savoir dire merci à la vie et le vrai secret du bonheur est être simplement heureux avec ce que tu as pendant que tu continues ce que tu désires.

Le regard de l’autre n’est pas le plus important c’est ce que tu décides d’être dans la relation qui est l’indispensable. L’opinion de l’autre n’est vérité que pour celui ou celle qui l’exprime.

Dans la vie, ni on gagne, ni on perd, ni on échoue par prudence ou triomphe par excès. Dans la vie on apprend, on grandit, on se découvre, on tisse, on file et parfois on se défile, puis, on recommence chaque jour.

N’oublie jamais que ta vie est une flamme qui finira par s’éteindre si tu ne l’alimentes pas de tes rêves tout en sachant cultiver le jardin secret de tes désirs qui t’offre joie et plaisir simple pour vivre heureux.

On ne peut pas changer l’être humain, ni le rendre heureux par la contrainte, on peut juste faire appel à sa conscience et lui apprendre à reconnaitre sa capacité à se connecter à son désir de vivre mieux.

Ne cessez jamais d’écouter cette petite voix intérieure émanant du cœur et parfois de la raison qui vous dit que cela en vaut la peine.

Et comme la si justement écrit Friedrich Nietzsche « on trouve bon goût que à ce qui nous fait du bien et le plaisir et la peine ne sont rien que des antithèses ».

La véritable sagesse n’est que l’émerveillement pour les petites choses qui rendent agréable la vie.

Réponds donc à tes envies, simplement avec justice et bon sens et le reste de ta vie trouvera sa bonne place naturellement. Nous sommes juste « ici et maintenant, la continuité d’hier et le rêve de demain » sans autres fanfaronnades ni soumission á un ego surdimensionné.

N’en déplaise aux croyants rigoristes qui promotionnent l’idée du pêché à ne pas commettre depuis plus de 2000 ans, aux castrateurs ou castratrices de la pensée bienveillante qui prodiguent les conseils du bien être pour l’autre qui n’est jamais bon de s’imposer à soi.

La nécessaire jouissance des délices du plaisir à ressentir et à partager est depuis la naissance de l’humain sur cette planète, ce qui génère la satisfaction, la joie de vivre et le plaisir de vivre afin de répondre à l’appel de son désir d’un futur plus agréable.

Il serait sot et une erreur fatale avec de graves conséquences que de se priver des bienfaits du bonheur et de cette indispensable raison qui nous permet d’apprécier la qualité du ressenti du plaisir de vivre.

Oser être soi ou accepter de porter un masque ?

Confronté au quotidien de sa vie, nous apprenons peu à peu à porter un masque pour atteindre nos objectifs. L’enfant, dès ses premières années, apprend qu’il doit masquer ses sentiments dans le but de plaire aux autres ou obtenir ce qu’il veut.

Au début, nous étions que perceptions, sensations et émotions, puis, il y a la découverte de l’autre et de la nécessité d’entrer en contact pour satisfaire nos besoins primaires. Nous découvrons que cet être peut répondre à nos besoins si l’on attire et séduit son attention. Et puis, nous commençons à ressentir des peurs, des joies et nous constaterons que nos attitudes déclenchent des manifestations d’émotions chez l’autre, de la joie, de l’angoisse, de la colère, des expressions d’amour et de tendresse.

Alors, nous adopterons certaines croyances à propos de qu’il faut faire ou ne pas faire pour séduire et obtenir ce que l’on désire.

Ainsi, d’expérience nouvelle en nouvelles expériences au contact de l’autre, nous comprendront intuitivement qu’il nous faut porter un masque de séduction voire d’agression, pour séduire et se voir satisfait par l’autre.

Plus tard, viendra le moment de la réprimande, juste ou injuste, et nous découvrons aussi que nous attirons des récompenses agréables ou des punitions.

Plus mature, avec l’âge on commencera à savoir à quels rêves ont tient le plus, nous comprendrons que la société nous apporte des bienfaits et aussi des contraintes désagréables en nous suggérant d’adhérer à des nouvelles croyances sur ce que nous devrions être ou ne pas être pour ne plus avoir à subir souffrances et punitions.

Vient alors le temps du questionnement. Avons-nous eu les bons comportements ? Ceux à qui nous faisons confiance sont-ils fiables ? Pourquoi avons-nous certains réflexes face à des situations données ? Peut-on être seulement soi ou doit-on toujours porter un masque ? Nous devrons découvrir aussi que nous avions la peur que se reproduisent des situations désagréables ou des souffrances vécues.

Dans d’autres cas, nous apprenons également que nous avons construit parfois notre vie sur des suggestions erronées, autant sur les plans affectifs que professionnels. Que nos choix de vie ne correspondraient plus à notre vouloir être et bien vivre ? Ce sera à ce moment précis, que par sagesse nous apprendront qu’il faudra juste oser faire face et faire de nouveaux choix, pour décider d’agir d’être en accord avec soi-même.  Rangeant définitivement dans les souvenir les masques qui nous ont fait souffrir ou faussement soulagé en décidant désormais de porter d’autres masques plus aimables et agréables sans de trop néfastes conséquences.

Pourrons-nous renoncer de subir les souffrances générées par nos anciennes peurs ? Trouverons-nous les clefs qui ouvrent notre positivité en transformant nos craintes en nouvelles opportunités de confiance dans la vie ?  A ce niveau de conscience, nous désirerons naturellement apprendre à nous ouvrir à de nouvelles joies source d’un nouvel équilibre. Nous savons que les pensées positives conduiront à notre bien-être et avons bien compris que les négatives nous apportent que de la souffrance.

Enfin nous auront le privilège plus tard, l’âge de sagesse étant survenu, d’avoir le courage de nous libérer de tous nos masques pour se porter de mieux en mieux de jours en jours restant toujours simplement vrai.  Et que finalement, pour toujours être soi, nous devons vivre en priorité le ressenti de la joie et du plaisir du moment présent, apprenant également à faire les bons choix en harmonie avec désormais ce que l’on ne veut plus, mal ressentir où ne plus avoir à vivre.

Retrouvez le vital plaisir de vivre

La vie est une suite de plaisirs simples à savourer en toutes circonstances et pour le bien-être de chaque être. Chaque jour apporte son lot de petits plaisirs et il suffit de choisir de les goûter simplement et de les apprécier pour savoir vivre mieux et trouver ses propres équilibres.

Le plaisir est toujours l’art de positiver ce qui nous est agréable. Une belle vie deviendra confortable quand les plaisirs seront modestement satisfaits. A l’inverse, vivre sans plaisir est se priver, de ce qui rend la vie supportable.

Le plus savant des plaisirs est d’apprendre et découvrir ce qui fait le sel de la vie. Si la joie est une graine que l’on sème, le bonheur se partage et le réel plaisir sera le fruit de la récolte attendue. La volonté nait d’un désir , d’un choix qui doit être suivi d’un acte pour pouvoir s’accomplir.

Le naturel désir d’avenir précède le plaisir du présent qui l’engendre comme c’est le désir satisfait qui nous épanouira et qui nous grandira. Le plus triste et néfaste plaisir sera celui qu’on nous a où que l’on se voit refusé par les dures circonstances de l’existence.

Désir et volonté sont donc les principaux outils qui concrétisent un rêve en le faisant devenir accès au plaisir. Mais le pur plaisir est sans saveur sans une pincée de l’épice du cœur qui sans une raison valable ne sera qu’esquive d’une sensation trouble où non satisfaisante.

Saisir sa chance n’offre pas toujours que du plaisir. Il arrive que peine et plaisir se suivent et inversément. Finalement, le plus dramatique des plaisirs sera de vouloir durer avec excès ou se travestir sans le pouvoir réellement.

Il y a aussi le plaisir gratuit, celui qui permet d´admirer la nouvelle aube, ce simple présent de la météo qui n’est jamais un droit acquis mais un petit plaisir matinal sans conséquence qui éveillera la beauté et la bonne humeur du jour.

Paradoxe, parfois le plaisir insatisfait, fait aussi naître l’envie de plus de sagesse comme le besoin d’en rire.

Selon André Comte Sponville : Le désir est le moteur de notre vie et la puissance d’agir qui force à exister. Le désir est le rêve qui naît en nous quand l’idéal est à l’horizon du désir. Certains hommes tournent en rond dans la prison de leurs désirs. La vie à ses équilibres et le désir à aussi ses exigences à satisfaire.

Osons mettre du cœur à l’ouvrage !

Parfois, je parle avec les yeux, j’écoute avec mon cœur en méditant et rêvant à des jours meilleurs. Sachant pertinemment qu’offrir de la gentillesse n’a pas de prix et que ce sera juste un acte de bonne volonté qui adoucira ta vie. Il est vrai que sans la volonté la vie n’est qu’un jeu de hasard et que c’est avec ce même mental que naît l’intuition qu’il ne faudra jamais prendre á la légère.

Comme l’écrivait Albert Camus, “vivre c’est aussi bien éprouver que réfléchir alors que penser est juste oser vouloir créer un nouveau monde ». Le désespoir est rarement un fait mais un état de la pensée et nous avons trop souvent l’habitude de survivre avant d’acquérir celle de penser.

Un homme se définit aussi bien par ses comédies que par ses élans du cœur. Tout est liberté selon Nietzsche, “tu le peux que si tu le veux et celui qui seulement obéit n’est déjà plus lui-même. Il faut vouloir de tout dans les limites du pensable”.

Le temps n’a pas de réelle importance c’est comment le vivre qui en a et les ailes du bon sentiment naissent toujours dans le cœur. Vis pour ce que demain peut t’offrir non pour ce hier t’a quitté. Socrate nous a dit, “que beaucoup pense à vivre longtemps et que peu pense à vivre bien”.

S’aimer c’est choisir d’agir en toute circonstance. Aide-toi et choisis d’agir, on trouve bon et beau que ce l’on aime. L’utopie n’est rien d’autre que l’irréalisé de ce qui te reste à faire.

L’ennemi de ton bien être est ta peur, pas les autres. Si tu renonces avec cœur à craindre ta peur, tu vivras simplement heureux pour les jours qui te restent à vivre.

L’espoir n’est pas un mirage, ce n’est autre que l’expression bienveillante de ta volonté du devenir de ton futur, si tu le veux. Alors ose mettre du cœur dans l’ouvrage de ta vie, la rencontre du bonheur sera ta plus belle récompense.

Mieux Vivre Nº10

Apprendre à vieillir ou subir l’oraison d’un futur détestable ?

Après la soixantaine proche des 70 ans, apparait, l’utilité d’apprendre à revêtir le vêtement du déguisement du vieillard qu’il va falloir commencer à porter. C’est aussi le moment où se vit la crise de la soixantaine que l’on nomme pour l’homme, l’andropause, la déliquescence de certaines de nos hormones.

L’objectif de l’andropause n’est pas de tenter de préserver une jeunesse éternelle, mais de préparer l’homme à son nouveau rôle en tant que personne plus âgée que les autres, devenu du troisième âge, à l’aube d’une nouvelle vie souvent accompagnée par l’arrivée des problèmes d’absences que provoquent la retraite du monde du travail et la diminution de certaines facultés.

Qu’elle interroge, séduise ou angoisse, la soixantaine laisse rarement indifférent !

Pour pouvoir mieux vivre la suite de sa vie, il faudra passer par une étape d’introspection, d’acceptation de soi et de ses facultés, qui elles se réduisent, et d’apporter une réflexion sur les sens à donner à sa vie. Plus nous vieillissons, plus nous faisons face à des simples questions existentielles qui prennent désormais toutes leurs importances.

L’apprentissage du bien vieillir, c’est acquérir des capacités nouvelles qui vont nous permettre de voir, de juger, d’évaluer différemment la réalité qui s’offre à nous autrement, de comprendre. C’est aussi décider qu’est-ce que je fais de ma vie maintenant ? Quelle signification je lui apporte ? A qui je me dédie et avec qui je partage mes nouvelles joies dans ma vie ?

C’est parfois l’occasion de revisiter notre passé. De dresser un premier bilan de ce qui a été, d’accepter les circonstances de son histoire et les conséquences de ses blessures.

Certes, nous n’avons pas les moyens de changer ce qui est le passé, mais nous pouvons l’assumer parfois en comprendre les raisons. Cet l’occasion d’admettre que nous avons commis des erreurs, reconnaître nos failles, nos fragilités et définir nos nouvelles attentes pour le futur.

Parfois on cherche à tout contrôler, alors que la soixantaine et ses nouveaux enjeux nous appellent simplement à un certain détachement et à la contemplation de la nature, de soi et des autres. Certains appellent cela le lâcher prise.

L’antidote aux troubles de la soixantaine est donc de trouver de quoi s’émerveiller encore, de prendre le temps de voir et d’observer la nature des faits et des circonstances qui nous arrivent, de savourer le temps retrouvé pour faire, en priorité, que ce qui nous plaît et ce qui nous paraîtra juste.

Cela n’a rien d’égoïste. C’est plutôt une expérience rassurante de l’estime de soi, un dialogue avec la meilleure façon de vivre. Il ne faut jamais culpabiliser de prendre du temps pour soi. La culpabilité n’apporte rien de bon et n’est pas constructive. Ces moments de « recueillement » et de « méditation » sont absolument nécessaires pour se retrouver soi-même et pouvoir ensuite, aller mieux vers les autres.

« S’étonner n’est-il pas le plus sûr moyens de ne pas se laisser vieillir trop vite » (Citation de Hubert Nyssens) afin de ne pas tomber dans la gérascophobie ou thanatophopie.

La thanatophobie (dérivée du grec thanatos, la mort) correspond à la peur de la mort. Elle peut se manifester par l’impossibilité de se rendre dans un cimetière, par l’évitement systématique de toute situation contenant une part même minime de risque, ou encore par des angoisses terribles à la simple évocation de la mort. Plus qu’une frayeur liée à la représentation de la mort, cette phobie cache souvent la peur bien réelle éprouvée par le malade à l’idée de mourir lui-même. Les êtres humains qui éprouvent la peur de la mort souffrent étant confrontés à des crises d’angoisse, à des accès d’insomnie. D’autres sont dans l’incapacité d’aller se coucher le soir, par crainte de ne pas se réveiller.

Le décès de proches peut naturellement être le facteur déclenchant d’une thanatophobie. Les conséquences peuvent donc être sociales (replis sur soi, isolement), familial (peur de l’engagement, refus de fonder une famille) ou même professionnelles (refus de conduire ou d’utiliser un engin).

La gérascophobie est-elle, la peur de vieillir, elle est une source d’anxiété et les gens qui en souffrent vivent dans la crainte du temps qui passe et de ses conséquences. La personne gérascophobe peut utiliser des artifices pour masquer son vieillissement comme crème antirides, lifting, automédications diverses pour retarder les signes de vieillesse ou en s’adonnant à une pratique sportive intensive. Son miroir l’obsède, il est souvent son meilleur ennemi. Les réassurances de l’entourage ne le confortent pas. Il devient négatif, déprimé voire dépressif et/ou anxieux ce qui peut entraîner des répercussions sur son entourage.

On pourrait leurs suggérer de prendre le temps d’observer la nature de leurs peurs… Et ils s’apercevront… Quelles sont souvent imaginaires dans de trop nombreux cas.

Tout n’est-il dans l’art de savoir bien vieillir, de vouloir ce qui est bon pour soi et d’en jouir pleinement ? C’est également découvrir que chaque jour n’est pas un droit acquis mais un temps nouveau à conquérir avec bonne humeur et en ayant l’audacieuse envie de prendre le temps de vivre quelque chose de bon et de différent. Surtout prends le temps de garder une place pour le sourire, il est le seul et meilleur lifting naturel à moindre frais.

Le secret du bonheur et pour vivre une bonne vieillesse, est être simplement heureux avec ce que tu as pendant que tu continues ce que tu désires. L’autre secret est avoir appris à positiver, à dire merci à la vie et aux autres pour ce qu’ils nous offrent.

Ne laissons pas tuer le rêve …

Par les mauvais  temps qui courent, l’incertitude peut facilement tuer le rêve de chacun et aussi la confiance en soi, du plus fort d’entre nous, en un rien de temps.   Aussi, dans le monde dans lequel nous vivons, la peur de l’échec devient paralysante pour toute bonne volonté d’agir. Elle devient parfois la source des pires autocensures.

L’interdiction proposée par tout pouvoir contre une envie de vivre un rêve partagé conduit toujours à faire mourir une civilisation. Cela précède généralement aussi la fin du gouvernement, mal inspiré, qui a voulu imposer ce mauvais choix. Il ne faut jamais laisser tuer le rêve humain ou il se produira toujours le pire pour la société.

Le rêve partagé est une nécessité vitale pour survivre et les politiques ont intérêt à jamais l’oublier. De nombreuses conséquences dramatiques, de grandes révolutions dans l’histoire nous ont prouvé que cela conduit généralement à une fin d’époque. Si les politiques suppriment ou veulent réduire cette possibilité humaine de rêver et d’avancer pour survivre, de progresser, alors ils commettent le plus grave génocide étique de la pensée. Ils deviennent, les traîtres dans leurs fonctions les plus honorables, celles d’être au service de l’ensemble des citoyens pour améliorer les conditions de vie, ceci encore plus, quand ils décident de légiférer pour supprimer ou réduire des droits démocratiquement acquis.

En une société que l’on espère rester toujours démocratique, combien de personnes laissent mourir leurs espoirs pour de mauvaises raisons ? Quelle est cette fatalité dramatique qui fait penser que l’on ne peut plus, individuellement ou collectivement, imaginer un autre chemin à suivre pour aller vers un destin plus positif ? 

Bonne nouvelle, nos problèmes d’aujourd’hui, peut être surmonté. Nous devons utiliser notre capacité de penser, d’objectiver, de réfléchir, de trouver le juste équilibre pour examiner de plus près le bon côté de la situation et pas seulement le mauvais revers de la médaille. Le rêve doit être le point de vue créé par un désir conscient ou inconscient de la pensée. En fait, l’espoir d’un temps nouveau, est bien plus que cela, il est le filtre positif de l’imagination qui permet de tout concrétiser selon sa volonté. Il est également le moteur le plus puissant à notre disposition pour progresser et résoudre les principales difficultés que nous rencontrons dans la vie. Tout humain a eu, au minimum, un rêve qui a changé sa vie.

Saurons-nous, réapprendre au plus vite ? A tout simplement rêver la meilleure solution pour ensuite décider d’agir ? Saurons-nous dissiper cette chape de nuages sombres qui s’appesantissent afin retrouver le plaisir de ressentir les effets d’un soleil resplendissant sur notre vie ?

Nous devons savoir que notre aptitude à penser est également prévue pour voir les choses positives et négatives. Par conséquent, nous devons prendre le temps de choisir entre les deux tendances pour mieux agir. La meilleure façon de défier l’adversité ne consiste pas avoir peur de tout, d’abandonner toute action, on doit avant tout douter de notre interprétation négative et estimer la valeur positive de chaque événement pour trouver la base réaliste avec laquelle on peut atténuer nos propres insuffisances et ainsi avoir de nouvelles idées pour renverser la vapeur.

Jusqu’à quand allons-nous continuer à être masochistes et donner uniquement de l’importance qu’aux mauvaises nouvelles ? Aux mauvais pouvoirs ?  Pouvons-nous continuer longtemps à être les jouets des manipulateurs, qui seulement veulent conquérir de nouveaux bénéfices à nos dépens ? Tel est leurs objectifs, et nous ne devrions pas continuer à être complice de leur désir de nous imposer les nouveaux esclavages.

Nous devons savoir identifier les causes de nos émotions ressenties et voir ce qui se passe, il est très rare qu’une seule cause créent nos ressentiments ou que ce qui nous arrive soit seulement de notre propre responsabilité.  Il faut imaginer d’affronter la réalité avec plus d’une solution pour que surgisse la meilleure idée pour agir efficacement.

C’est notre raison alliée à notre volonté qui fait que notre bonheur peut redevenir durable, seulement si nous le désirons. Il n’y de pire douleur, de pires chaînes que celles que nous acceptons de nous imposer injustement par peur d’affronter une réalité. Nous ne pouvons pas seulement espérer un jour meilleur, souffrir sans réaction, c’est le moment d’agir pour changer les choses. Retrouver notre liberté d’être. Chacun(e) a son niveau, nous pouvons agir, même en faisant un peu, pour enfin pouvoir s’offrir une vie meilleure.

N’attendez pas demain pour avoir plus de chance, nous devons perpétuellement inventer de nouvelles solutions pour construire les nouvelles bases qui correspondent à notre volonté de vivre mieux. La vie change constamment, nous devons nous adapter aux nouvelles circonstances qui nous affectent avec intelligence et objectivité. Ainsi l’incertitude ou la volonté de l’oppresseur n’osera plus vouloir tuer le rêve.


En conclusion, personne, aucun esprit imaginaire ou dieu, ne va rien te donner, si tu ne fais rien pour changer ton propre horizon, ton point de vue.

 Nous avons tous la capacité humaine de concrétiser notre désir par le rêve, la réalisation de nos meilleurs projets dépendent pour l’essentiel de la persévérance que l’on met à réaliser ce rêve de vivre mieux. Du rêve nait aussi la nécessité d’agir. Rêver c’est aussi parfois compenser la dureté de la vie en élaborant une nouvelle espérance, et comme a écrit Paulo Coelho, « une seule chose peut rendre impossible le rêve, la peur de l’échec ». Sur ce thème, j’aime cette pensée africaine du Mali qui dit que « le chemin le plus court pour aller d’un point à un autre c’est toujours le rêve ». Je pense aussi comme Christiane Singer, auteur suisse, morte d’un cancer, que «la personne qui ne laisse pas la réalité l’éloigner de son rêve est un sage ».

Entre le positif et le négatif

Nous avons en nous des qualités humaines qui aspirent à exprimer naturellement l’aspect positif dans toute situation cependant notre éducation et notre expérience, nos craintes, de la vie nous conduisent à ressentir exclusivement et plus fortement l’aspect négatif des choses.

Pourquoi cette attraction morbide et masochiste semble guider prioritairement nos décisions et principaux actes de vie de façon si peu réaliste ? Pourquoi le conditionnement vers le négatif a-t-il pris tant d’importance à nos yeux et dans la société ?

Serait-ce un manque de confiance en soi et dans les autres ?

Auguste Comte fondateur du positivisme nous dit que l’humain passe par trois états : selon lui le mental humain passe successivement par « l’âge théologique » celui où l’on croit, par « l’âge métaphysique » celui où l’on s’interroge sur l’univers et les autres, pour aboutir enfin à « l’âge positif » quand on choisit de devenir ce que l’on désire?

Commençons par examiner ce que l’on nous dit sur le mot positif : Selon divers dictionnaires le mot viendrait du latin positivus (posé) qui repose sur quelque chose de connu où d’établi comme conventionnel. Positif est donc ce qui peut être posé, dans la nature du fait ou se fonde sur les faits. C’est ce qui est établi par les lois et par les coutumes des hommes, qui appartient au domaine de l’expérience et ce qui exclut l’incertitude. Le positif est ce qui repose sur l’existence de quelque chose de réel, d’effectif, de favorable et qui apporte quelque chose de bénéfique, de souhaitable et tout ce qui ne se définit pas par la négation. C’est également ce qui est certain, constant, concret, sûr, de qualité affirmée, donc affirmatif, solide par opposition à ce qui est chimérique.

Issu du latin negativus, le négatif est moins commenté dans les dictionnaires, il est ce refus qui n’apporte rien de constructif, qui donne un mauvais résultat, qui critique. C’est ce qui détruit apporte maux, souffrances et qui nie, ce qui est dépourvu de qualité positive par opposition.

Dans tous cela, le principal organe de l’action humaine reste la pensée grâce á elle tout commence ou recommence. Vos pensées sont positives ou négatives selon votre angle de vue et votre perception. Vous avez le choix entre positiver le possible ou craindre le pire. Sans faire ce choix parfois la pensée de l’humain devient sa propre prison.

L’être humain passe son temps à se poser des questions, bonnes ou mauvaises, consciemment ou pas, il a aussi la possibilité de programmer ses désirs et intentions en utilisant la P.N.L.

La programmation neurolinguistique (PNL) est une méthodologie née pour agir sur son comportement personnel, dans les années 1970 aux Etats-Unis. Cette méthode, qui n’a pas que des adeptes, vise à décrire puis à reproduire des comportements efficaces, à améliorer la communication entres individus et à s’améliorer soi-même.

Elle utilise la modélisation qui consister à observer des comportements de réussite, d’en déterminer les conditions de succès et de les reproduire aux mieux. Cette méthode connue des thérapeutes, utilisée par certains enseignants est également utile pour améliorer les résultats de sportifs, managers, artistes, étudiants. Elle est devenue un outil majeur et performant pour les informaticiens.

Elle est utile pour positiver, outil essentiel à ta disposition pour éviter de laisser les émotions négatives prendre le dessus, embellissant ainsi ta vie et obtenir finalement ce que tu souhaites. Pour aider à être et aussi devenir plus heureux.

Vivre n’est-ce pas renaître un peu chaque jour avec de nouvelles émotions à partager ? Chaque jour est également le résumé de ta vie et l’image que tu pourras ajouter à ta mémoire. Le regard de l’autre n’est pas le plus important c’est ce que tu décides d’être qui est l’indispensable. La vie est faite de la gratitude qui s’inscrit dans ton histoire en étant également la mémoire du cœur selon Lao Tseu.

On ne peut pas changer l’être humain, on peut juste faire appel à sa conscience et lui apprendre à reconnaitre sa capacité à se connecter à son désir de mieux vivre. Mais parfois ton cœur a besoin de plus de temps pour accepter ce que ta raison sait déjà.

Bonne attitude et aptitude

Il y a ce que la vie t’offre et puis ce que tu en fais. L’attitude est la manière de tenir son corps et la position qu’on lui donne, c’est avoir un comportement qui exprime un sentiment et une émotion qui visualise la qualité de son savoir être

Selon le dictionnaire Universalis le mot attitude proviendrait du latin aptitudo. Son sens primitif appartiendrait au domaine de la plastique : « Manière de tenir le corps ».

Selon d’autres sources les attitudes expliquent les réactions de l’individu qui a un comportement social face à une tâche à accomplir, dans une situation devant laquelle il se trouve confronté et quand il doit réagir. Parfois l’attitude est également la manière que l’on a choisi de paraître devant quelqu’un, aussi quand on veut exprimer des résolutions prises ou dans les cas où l’on veut sembler être.

L’attitude s’articule autour de trois composantes distinctes :

Cognitive : les connaissances que l’on possède sur l’attitude.

Affective : affects, sentiments, états d’humeurs que la personne suscite.

Conative : consiste en une disposition à agir de façon favorable ou défavorable vis-à-vis de la personne.

C’est souvent la réunion de ces 3 composantes qui génère la bonne attitude.

Notre bonne attitude est définie par nos bons sentiments et nos bonnes pensées, le fait de choisir d’avoir une bonne attitude peut changer notre vie, on peut aussi changer sa manière d’être et s’améliorer selon sa volonté pour mieux vivre.

On peut modifier son attitude en se référant à la beauté et à ce que l’on désir d’agréable ou encore en s’engageant sur le chemin de l’effort si cela en vaut la peine. L’attitude prise face à une difficulté est capitale. On peut relever le défi avec un bon moral et de l’optimisme ou avoir une attitude négative avec pessimisme. Votre aptitude sera dans ce cas le pouvoir de choisir.

Accueillir avec une vision optimiste une difficulté, c’est déjà faciliter sa solution.

L’aptitude est communément la capacité légale, juridique et une disposition naturelle acquise pour faire quelque chose. Une qualité naturelle qui rend possible certaines actions bienfaisantes ou de performances.

C’est également une notion qui se distingue de celles des compétences qui s’acquièrent davantage avec l’expérience. L’aptitude est aussi une capacité de l’intelligence émotionnelle, celle qui se traduit par le talent personnel d’aider les autres, analyser les idées, animer le groupe, apprendre pour s’adapter aux situations.

Conclusion, ta vie comme ton désir est une flamme qui finira par s’éteindre si tu ne l’alimente pas de tes rêves, positivant avec soin tes bonnes attitudes, usant avec bon sens de tes aptitudes.

Choisir d’agir pour mieux vivre

On ne peut pas changer l’être humain, on peut juste faire appel á sa conscience et lui apprendre à reconnaitre sa capacité à se connecter ou reconnecter à son désir de vivre mieux. On n’insuffle pas l’idée du bonheur malgré soi, on peut seulement rappeler que l’organe principal de l’action humaine est la pensée, apprendre à l’utiliser et grâce à elle tout commence ou recommence.

La pensée sans l’aide du savoir qui la raisonne et de l’intelligence qui lui indique la voie à suivre ne sera qu’une émotion non comprise, parfois non acceptée, et apprendre à s’ouvrir á recevoir de nouvelle joie est le meilleur antidote contre la morosité.

La distance entre le rêve et la réalité s’appelle le choix d’agir, sachant que parfois une nouvelle réalité se cache dans les désirs d’un rêve. Il faut toujours assumer le désir qui s’exprime dans un rêve, car il trace le chemin à suivre vers un futur plus agréable.

Le seul échec assuré est ne pas saisir sa chance dans toute transformation de vie, c’est aussi ne pas vouloir essayer de changer ce qui provoque en soi le mal être et la souffrance.

Imaginer un futur est l’inventer et choisir d’agir est ce qui permet de le concrétiser. Envie et volonté sont les outils qui aident à transformer un rêve en une nouvelle étape pour vivre mieux.

Pour pouvoir agir, il faut parfois observer ses peurs et s’apercevoir que dans nombreux cas, elles sont seulement créations de son imaginaire, peurs parfois suggérées par le manque d’optimisme et de courage.

Il n’y a pas de joie de vivre sans patience. La joie est la graine que l’on sème, le bonheur se cultive peu à peu et le plaisir de vivre est le fruit de la récolte.

Oser apprendre d’une erreur ou d’un mauvais choix est plus utile que de rien faire, la liberté de l’humain est simplement d’avoir la volonté de vouloir choisir un devenir plus agréable à vivre.

Apprendre à choisir de vivre mieux est aussi s’ouvrir à la connaissance de l’autre et apprendre sera toujours plus utile que de se souvenir que quand la réalité s’échappe dans une direction non désirée, il faut juste vouloir y faire face et avoir le désir de changer de direction.

Si le doute s’appelle angoisse quand on ne se sent plus maître de soi, chaque fois que tu pleures, une partie de ta chance ne fait que s’envoler et ta crainte sera alors l’évidence d’avoir à vivre un futur non souhaité.

Selon Antonio Gramsci « le pessimisme est affaire d’intelligence ; l’optimisme de la volonté ». Sans l’étincelle de l’émotion et du désir, il n’y a pas de projet possible et en temps difficile, aimer l’autre est la seule urgence indispensable.

L’espace d’une vie est le même qu’on le passe en chantant ou en pleurant énonce un proverbe japonais.

A toi de choisir ? Les pensées positives conduisent à ton bien être, les négatives à ta souffrance. Il faudra aussi savoir accepter que l’intelligence s’enrichît de ce qui est observé, sachant que le cœur gagne dans l’échange quand il partage avec sincérité.

Autre petit secret à méditer pour bien vivre, la vie et ton entourage t’aimeront si toi tu t’aimes.

L’âme dans le sens de ce qui anime est le choix de la volonté et la sagesse n’est autre que l’émerveillement de la vie.

Selon Jean Cocteau dans son livre la difficulté d’être, “la beauté aime ceux qui l’épouse pour assurer sa continuité”, il en va de même pour la volonté de concrétiser ses désirs de vivre mieux en choisissant l’option d’agir.