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Entre le positif et le négatif

Nous avons en nous des qualités humaines qui aspirent à exprimer naturellement l’aspect positif dans toute situation cependant notre éducation et notre expérience, nos craintes, de la vie nous conduisent à ressentir exclusivement et plus fortement l’aspect négatif des choses.

Pourquoi cette attraction morbide et masochiste semble guider prioritairement nos décisions et principaux actes de vie de façon si peu réaliste ? Pourquoi le conditionnement vers le négatif a-t-il pris tant d’importance à nos yeux et dans la société ?

Serait-ce un manque de confiance en soi et dans les autres ?

Auguste Comte fondateur du positivisme nous dit que l’humain passe par trois états : selon lui le mental humain passe successivement par « l’âge théologique » celui où l’on croit, par « l’âge métaphysique » celui où l’on s’interroge sur l’univers et les autres, pour aboutir enfin à « l’âge positif » quand on choisit de devenir ce que l’on désire?

Commençons par examiner ce que l’on nous dit sur le mot positif : Selon divers dictionnaires le mot viendrait du latin positivus (posé) qui repose sur quelque chose de connu où d’établi comme conventionnel. Positif est donc ce qui peut être posé, dans la nature du fait ou se fonde sur les faits. C’est ce qui est établi par les lois et par les coutumes des hommes, qui appartient au domaine de l’expérience et ce qui exclut l’incertitude. Le positif est ce qui repose sur l’existence de quelque chose de réel, d’effectif, de favorable et qui apporte quelque chose de bénéfique, de souhaitable et tout ce qui ne se définit pas par la négation. C’est également ce qui est certain, constant, concret, sûr, de qualité affirmée, donc affirmatif, solide par opposition à ce qui est chimérique.

Issu du latin negativus, le négatif est moins commenté dans les dictionnaires, il est ce refus qui n’apporte rien de constructif, qui donne un mauvais résultat, qui critique. C’est ce qui détruit apporte maux, souffrances et qui nie, ce qui est dépourvu de qualité positive par opposition.

Dans tous cela, le principal organe de l’action humaine reste la pensée grâce á elle tout commence ou recommence. Vos pensées sont positives ou négatives selon votre angle de vue et votre perception. Vous avez le choix entre positiver le possible ou craindre le pire. Sans faire ce choix parfois la pensée de l’humain devient sa propre prison.

L’être humain passe son temps à se poser des questions, bonnes ou mauvaises, consciemment ou pas, il a aussi la possibilité de programmer ses désirs et intentions en utilisant la P.N.L.

La programmation neurolinguistique (PNL) est une méthodologie née pour agir sur son comportement personnel, dans les années 1970 aux Etats-Unis. Cette méthode, qui n’a pas que des adeptes, vise à décrire puis à reproduire des comportements efficaces, à améliorer la communication entres individus et à s’améliorer soi-même.

Elle utilise la modélisation qui consister à observer des comportements de réussite, d’en déterminer les conditions de succès et de les reproduire aux mieux. Cette méthode connue des thérapeutes, utilisée par certains enseignants est également utile pour améliorer les résultats de sportifs, managers, artistes, étudiants. Elle est devenue un outil majeur et performant pour les informaticiens.

Elle est utile pour positiver, outil essentiel à ta disposition pour éviter de laisser les émotions négatives prendre le dessus, embellissant ainsi ta vie et obtenir finalement ce que tu souhaites. Pour aider à être et aussi devenir plus heureux.

Vivre n’est-ce pas renaître un peu chaque jour avec de nouvelles émotions à partager ? Chaque jour est également le résumé de ta vie et l’image que tu pourras ajouter à ta mémoire. Le regard de l’autre n’est pas le plus important c’est ce que tu décides d’être qui est l’indispensable. La vie est faite de la gratitude qui s’inscrit dans ton histoire en étant également la mémoire du cœur selon Lao Tseu.

On ne peut pas changer l’être humain, on peut juste faire appel à sa conscience et lui apprendre à reconnaitre sa capacité à se connecter à son désir de mieux vivre. Mais parfois ton cœur a besoin de plus de temps pour accepter ce que ta raison sait déjà.