Archive for the ‘Conseils Vivre Mieux’ Category
23 Mar
Croire ou savoir
L’ignorance n’est-elle pas de croire que l’on sait ? Nous décidons de croire avec l’espoir de nous raccrocher à des certitudes et aussi pour faire face á nos peurs et nos angoisses les plus intimes.
Faites-vous partie des personnes qui prennent leur vie en main ou qui se contentent de croire ? Dès la naissance nos parents, les adultes, la religion, les partis, les autorités nous enseignent la croyance comme le moyen d’occulter une réalité peu sécurisante. Ainsi la croyance devient notre médicament de survie, notre calmant, notre cache misère en lequel nous nous accrochons et devenons toujours plus dépendant d’une illusion. Croire n’est pas savoir ce n’est qu’imaginer que l’on sait.
Crois en moi et tu seras ma victime consentante. Peu à peu, nos conditionnements deviennent multiples, notre apprentissage de la vie devient faussé et ainsi nous héritons non seulement des savoirs et des valeurs de nos parents, de nos éducateurs, et de la société, mais aussi de leurs angoisses, de leurs incertitudes, de leurs erreurs, de leurs convictions bonnes et mauvaises, de leurs superstitions ou de leur mal être, et souvent de leur ignorance qui se perpétuent ainsi de générations en générations.
La croyance est ainsi une illusion que l’on accepte de s’imposer. Pour certains croire est même devenu une assurance contre les risques devenu confortable. Croire enchaîne l’humain à l’illusion de ce qu’il n’est pas, faisant parfois naître les pires fanatismes, justifiant les excès de certaines croyances et les pires mensonges. A ce sujet Frederic Nietzsche a écrit que « la morale chrétienne est la plus grande malpropreté que l’humanité ait sur la conscience et que l’aveuglement du christianisme est aussi un crime contre la vie ». Ce qui parait être pareil pour d’autres religions.
Croire encourage l’orgueil, satisfait l’égo, amène le désir de supériorité, l’envie d’être de ressembler à… Croire génère l’esprit de compétition, le désir de posséder ce que l’on croit qui nous est dû. Croire enferme dans de fausses idées, diminue l’envie de progresser par soi-même, d’entreprendre un changement et permet d’être enchaîne á des faux espoirs diminuant notre libre arbitre.
La croyance et les manipulateurs qui en usent pour assurer leur pouvoir sont devenus les polluants ambiants de notre ignorance, faux inspirateurs de nos manières d’être, nous rendant souvent incapable de progresser, d’apprendre, d’étudier, d’évaluer, de choisir et d’agir par soi-même.
Si le paradis n’est plus reconnu comme un lieu, mais comme le rêve d’une croyance idéalisée. Les religions sont des œuvres humaines écrites et diffusée pour séduire et conduire, ceux qui renoncent à raisonner. Nous devrions renoncer á être, des endormis vivant au service de certaines croyances manipulées.
En ce siècle nouveau, de la connaissance des intelligences multiples, temps également dédié à l’apprentissage de ce qu’est l’intelligence émotionnelle et ses conséquences sur notre vie (cette intelligence émotionnelle, celle qui se réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes) nous devrions apprendre à modifier nos valeurs de référence de la société et certains de nos comportements.
La promotion d’autres valeurs sont-elles possibles ? Collectivement nous avons besoin d’une nouvelle hygiène de la pensée, d’une hygiène de l’émotion ressentie et comprise pour pouvoir devenir naturellement soi, pour apprendre à vivre sans toutes ses fausses croyances imposées fondées sur des irréelles vérités non vérifiables.
Demain sera-t-il un autre jour…. Vivre sans croyances dominatrices, enjeu d’un futur apaisé, sera-t-il possible ? Apprendra-t-on à se fier au savoir acquis et reconnu sans avoir le besoin de croire ? C’est ce que devront décider les nouvelles générations et leurs éducateurs pour que l’humain retrouve son simple bon sens et sa vraie et naturelle bonne volonté solidaire.
16 Déc
Transformer échec en succès
En tout acte volontaire, il y a d’abord le désir qui le motive, la raison de celui ou celle qui agit et le matériel indispensable pour concrétiser l’entreprise ou de sa création. Le principal organe de l’action humaine c’est la pensée, grâce à elle, tout commence ou recommence. La différence entre rêve et réalité s’appelle l’action que l’on choisit de faire.
Les désirs moteurs de notre vie nous rendent vivant, ils nous guident et nous constituent. L’idéal devient l’horizon du désir. C’est le désir qui nous épanouit et parfois nous grandit. Le désir est aussi la clé qui ouvre le progrès humain. Réponds à tes envies avec bon sens et le reste de ta vie, en récompense, trouvera sa juste place et deviendra plus agréable.
En la philosophie du succès, les trois principes de base à acquérir, sont le désir qui impulse la volonté (créatrice du mouvement), le désir d’être qui préside à l’action (être pensant qui formule) et enfin la faculté mentale qui génère la pensée motrice pour permettre l’agir du corps (matière agissante) qui crée, concrétise, donne forme. Le succès n’étant que le fruit mûr de l’espérance concrétisée. L’unique impossible étant ce que tu n’oses pas.
En principe on ne peut pas changer l’être humain qui ne veut pas, on peut juste faire appel à sa conscience et lui apprendre à reconnaître sa capacité d’agir et de se reconnecter à son désir de vivre mieux. La vie récompense tes efforts pas tes excuses peu courageuses.
Dans la vie, ni on gagne ou perd tout le temps, ni on échoue ou triomphe sans efforts… On apprend, on grandit, on se découvre, on tisse, on file et parfois on se défile, on échoue et puis on recommence. Nos échecs proviennent parfois de la distance prise avec notre projet initial. Ce point de départ, qui est, toujours une cause première, qui est la genèse de ce qui a enfanté le désir de le faire. En d’autres termes, c’est souvent en s’écartant du chemin choisi que l’on produit ses propres insuccès. Mais dans tous les cas, l’échec assuré, c’est de ne pas avoir essayé.
En conclusion… « Chaque personne dans sa nuit s’en va vers sa lumière », nous a écrit en référence Victor Hugo dans les contemplations.
9 Déc
Osons mettre du cœur dans l’ouvrage !
Parfois, je parle avec les yeux, j’écoute avec mon cœur en méditant et rêvant à des jours meilleurs. Sachant qu’offrir de la gentillesse n’a pas de prix et que c’est juste un acte de bonne volonté qui adoucit la vie.
Il est vrai que sans la volonté la vie n’est qu’un jeu de hasard et que c’est du même hasard que naît l’intuition qu’il ne faut jamais prendre á la légère.
Comme l’écrivait Albert Camus, “vivre c’est aussi bien éprouver que réfléchir alors que penser est juste oser vouloir créer un nouveau monde. Le désespoir est rarement un fait mais un état de la pensée et nous avons trop souvent l’habitude de vivre avant d’acquérir celle de penser. Un homme se définit aussi bien par ses comédies que par ses élans du cœur”.
Tout est liberté selon Nietzsche, “tu le peux que si tu le veux et celui qui seulement obéit n’est déjà plus lui-même. Il faut vouloir de tout dans les limites du pensable”. Le temps n’a pas de réelle importance c’est comment le vivre qui en a et les ailes du bon sentiment naissent toujours du cœur.
Vis pour ce que demain peut t’offrir non pour ce hier t’a quitté. Socrate nous a dit, “que beaucoup pense à vivre longtemps et que peu pense à vivre bien”.
S’aimer c’est choisir d’agir en toute circonstance. Aide-toi et choisis d’agir, on trouve bon et beau que ce l’on aime. L’utopie n’est rien d’autre que l’irréalisé de ce qui te reste à faire.
L’ennemi de ton bien être est ta peur pas les autres. Si tu renonces avec cœur à craindre ta peur, tu vivras simplement heureux pour les jours qui te restent à vivre. L’espoir n’est pas un mirage, ce n’est autre que l’expression bienveillante de ta volonté.
5 Juin
Vivre où survivre ?
On est toujours seul face à son futur et multiples aux regards de ses souvenirs. Hier étant le beau ou mauvais souvenir, demain sera à coup sûr ton futur et aujourd’hui doit être vécu avec curiosité. Ainsi s’écoule trop lentement ou trop vite le temps de ta vie.
Par chance, l’émotion face à la lueur du jour signifie aussi que tu seras en paix avec la réalité du moment présent.
Certes, nous pouvons choisir de nourrir le positif en nous ou alimenter le négatif. Le plus fort des deux deviendra celui que l’on nourrit le plus dans nos pensées et fera la différence entre vivre et survivre.
Quand la raison devient le trop stricte chemin de ta vie, heureusement ton cœur sera l’étincelle de la joie de vivre qui t’animeras à survivre mieux.
La sensibilité humaine ne s’achète pas, ni ne s’apprend pas, elle est la richesse de l’être qui a subi des expériences vécues pour devenir sensible à soi et aux autres. En finalité, c’est en raisonnant que le sage devient l’être le plus heureux de vivre qui soit, devenant aussi exemple pour autrui.
En ces heures graves, souriez tant que ce n’est pas encore interdit. Pour embellir votre mental, l’émotion reste le plus beau cadeau à recevoir.
Et comme l’a subtilement écrit Nicolas Go dans le livre l’art de la joie. « La joie est la force d’exister et la puissance d’expression du cœur. La joie pure est toujours fondatrice d’un acte de liberté en connaissance de cause. En réalité, on désire que ce dont on est dépourvu comme le désir est toujours une espérance d’affection ».
Savoir que l’on mérite mieux est la première étape pour choisir entre joie de vivre ou survivre.
Nous pouvons conclure ce message avec une citation de Jean Cocteau, « Le succès ou l’insuccès peuvent servir notre solitude de la même manière » et comme nous dit Lao Tseu « la gratitude est la mémoire du cœur «.
14 Mar
10 conseils simples pour vivre heureux
1/ Faire la paix avec soi-même, accepter et pardonner ses erreurs ou incompétences.
2/ Semer le bonheur et le positivisme en chaque instant sans faire de reproche.
3/ Vivre ses sensations de mal être et de se lever du mauvais pied sans accorder trop d’importance au mauvais temps vécu sur le moment.
4/ Valoriser sa chance de vivre avec le peu que chacun dispose.
5/ Eviter de voir les choses en noir et toujours choisir le côté positif de chaque chose en ayant un regard affectueux pour son entourage et son environnement.
6/ Ecouter les autres et choisir ce qui est bon pour soi en rejetant le mal.
7/ Etre toujours disponible pour vivre agréablement.
8/ Eviter les contestations inutiles et les compromis oú on sort toujours perdant.
9 / Donner du sens et valoriser chaque chose que l’on peut faire.
10 / Garder la liberté de choisir ce qui nous plait et refuser ce que l’on nous impose injustement.
27 Avr
10 essentiels pour établir un contrat avec le plaisir de vivre
Voici les quelques bases indispensables du vivre mieux, en harmonie, permettant de jouir d’une qualité de vie satisfaisante :
1 / On aime bien que si l’on s’aime.
2 / L’envie d’un plaisir simple est la source naturelle de toute joie.
3 / S’ouvrir à l’autre est accepter de le/la recevoir dans sa vie.
4 / S’offrir sans calcul est la porte d’entrée d’un bonheur partagé.
5 / Honnêteté et franchise tissent les liens durables.
6 / Oser voir grand permet d’ajuster son optimisme aux besoins de sa réalité.
7 / Est fort, celui ou celle, qui par nature défend et aide le faible.
8 / Progressera, l’humain, qui sait que sans bâtir rien ne se construit.
9 / Donner le meilleur de soi-même est la vitamine qui apporte la joie de vivre au quotidien.
10 / Permettre toutes formes de vie et de pensées rend possible le vivre ensemble.
25 Oct
Faut-il répondre à l’agression ?
Lorsque nous subissons l’agression d’une personne inconnue ou d’une personne qui nous est proche en général la personne s’adresse à elle même. L’art de parer une agression est donc de renvoyer cette agressivité à son auteur pour qu’il se regarde dans son miroir personnel et comprenne l’inutilité de son action et de son geste.
En fait si vous y penser un peu, en recherchant dans vos souvenirs les mauvaises expériences vécues, vous vous apercevrez que nous sommes souvent tout simplement au mauvais moment et au mauvais endroit. Comprendre le pourquoi du comportement de l’autre et sa raison d’agir nous permet de ne pas avoir à nous défendre à tort et justifier une erreur que nous n’avons pas commise.
La prochaine fois que vous subirez une agression verbale, essayer de changer votre attitude non pas en culpabilisant pour ce que vous imaginez avoir fait pour mériter cette mauvaise humeur mais en comprenant les raisons de l’autre d’exprimer sa colère.
C’est donc par l’observation et la prise d’information que nous devons réagir pour parer à une humiliation qui souvent ne nous concerne pas.
Etes-vous capable d’accepter la mauvaise humeur ou le défaut de l’autre ?
Pouvez-vous identifiez ses motivations ?
Pourquoi en faites-vous une affaire personnelle ?
Voilà les grandes questions à se poser avant de réagir à l’agression de l’autre et de choisir une réponse adaptée à votre manière d’être.
Et surprise !..
Souvent vous constaterez que votre propre silence interrogatif a pour effet de désamorcer l’agression de l’autre en le forçant à s’interroger sur son comportement.
Vous apprendrez ainsi qu’il y a des silences qui sont plus efficaces qu’une réaction violente.
Il vous reste à apprendre comment utiliser la colère de l’autre pour faire passer votre propre message et vous deviendrez une personne habile en matière de communication verbale.
17 Oct
L’appel du désir est la source de votre équilibre
Etre c’est désirer, désirer c’est ressentir ce qui est bon pour nous afin d’aller vers notre épanouissement.
C’est toujours le manque de désir qui nous affaiblit car souvent nous nous trompons sur que nous voulons et sur la qualité des événements qui nous arrivent.
C’est en faisant appel à son intelligence que l’être humain peut rectifier ses connaissances et retrouver le chemin de la satisfaction de son désir.
Trouver… ce qui a pu être la part du hasard et la part qui correspond au besoin de le satisfaire et ainsi peu à peu vous deviendrez l’acteur qui concrétise son désir consciemment en retirant le plus grand plaisir.
C’est souvent du désir inconscient et mal satisfait que naît notre mal être.
Nous avons toujours comme un légitime besoin de projeter, d’associer nos sentiments, nos envies d’être avec quelqu’un ou quelque chose et souvent nous nous imaginons et nous nous croyons capable de nous renforcer grâce à cela.
Mais c’est seulement quand nous concrétisons notre désir en pleine conscience que nous agissons le mieux pour retirer le maximum de plaisir de celui-ci.
Attention, parfois le fait que l’autre ne veut pas partager notre désir nous fait douter et la conséquence est souvent qu’il nous fait oublier notre propre désir pour accomplir le désir de l’autre.
L’exigence d’être aimé en retour ne doit pas nous distraire de la réalisation de notre naturel désir car l’amour déçu conduit souvent inconsciemment à la haine de l’autre.
Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois vos désirs ont été influencés voire provoqués par le désir de l’autre ?
Combien de fois vous avez dû vous opposer au désir de l‘autre pour retrouver la voie de votre bon sens ?
Ultime question existentielle, votre désir est-il né de l’envie de la satisfaction de l’autre ou de votre propre envie de vous satisfaire ?
En aimant cherchez-vous davantage à aimer ou à être aimer ?
De la compréhension de la vraie nature de votre désir naîtra votre meilleure et durable source d’équilibre.
C’était la leçon du jour à méditer… Penser un peu à son contenu, posez-vous franchement les questions et relisez cette leçon encore une autre fois et vous verrez comme cela vous fera du bien.
14 Oct
Comment redevenir heureux (se) ?
Le bonheur et l’épanouissement se méritent et sont possibles qu’avec certains efforts de réflexions suivi de méditations et de programmations mentales qui font appel à votre mémoire.
La plénitude du ressenti du bonheur nécessite d’analyser le pourquoi de nos envies, de les interpréter, d’imaginer des théories pour pouvoir les concrétiser en actions bénéfiques.
Il faut savoir que nos émotions, nos joies et nos craintes sont la source de nos passions qui assemblent l’essentiel de notre vie.
Rien n’est donc que la seule affaire du hasard qui ne génère pas des actions mais des réactions inconscientes.
La passion est d’abord le désir excité par l’intelligence qui ne peut donc pas fonctionner sainement sans l’éveil de nos émotions. Les émotions sont les ressentis de ce qui nous arrive et ce que nous devons décrire avec justesse pour pouvoir agir.
Cet exercice intellectuel est la base de notre évolution. Il convient ainsi de comprendre si l’émotion ressentie a stimulé ou inhibé, par des craintes irraisonnées, notre intelligence.
En fait aimer c’est en premier lieu ressentir instinctivement que quelque chose nous réjouit.
Sans amour, il n’y a pas la joie qui l’accompagne. Il n’y a pas non plus ce sentiment qui nous humanise que nous rencontrons et quand nous somme face à l’autre.
Cet autre qui souvent n’est que le miroir de soi même, ce quelque chose que l’on reconnaît et qui nous rassemble.
C’est donc un appel à notre mémoire qui crée l’amour en associant des ressentis nouveaux à des sensations déjà rencontrées.
Pour en savoir plus, il suffit de penser aux personnes et choses que l’on a aimées. Reconnaître à quels points elles ont influencées notre parcours de vie.
Avec-vous déjà changé votre destination de vie par amour pour une personne ou un désir d’évolution ? Ou encore pour une simple idée qui vous a touchée au cœur des vos émotions ?
Quelles en étaient les causes ou les circonstances ? Quels désirs ont été à l’origine de ce ressenti agréable ?
Ce simple souvenir vous permet-il d’accepter ou de dédramatiser vos souffrances actuelles ?
Bravo, voilà vous venez de faire votre premier pas vers la reconquête du bonheur !
Il vous suffira désormais de reproduire l’exercice chaque fois que l’envie vous prend d’évoluer vers un mieux être et lorsque qu’une souffrance psychologique pollue votre cerveau.
Les souffrances psychologiques ne sont souvent que des illusions, le résultat de nos craintes ou la somme de nos inhibitions.
Ainsi, il faudra désormais vous souvenir que le fait de vous libérer de vos illusions, craintes ou inhibitions est bien la nouvelle porte d’entrée à franchir pour aller vers de nouveaux bonheurs à vivre et ressentir.
Il me reste à vous souhaiter de vivre les plus grands bonheurs possibles.
15 Sep
choisir ses utopies positives ?
L’harmonie utopique… n’est-elle pas ce que chacun recherche, tant dans son accomplissement personnel que dans ses relations aux autres ?
Les membres de nos sociétés urbanisées (85 % de l’ensemble de la population occidentale réside dans les villes) souffrent d’individualisme et d’isolement, et il est nécessaire de nous intéresser à ces questions pour tenter de trouver les moyens d’y remédier.
On sait que l’on doit à Thomas More le mot utopie basé sur l’association de deux termes grecs : le ού : qui signifie non, et le τόπος qui désigne lieu.
Il s’agit donc, étymologiquement, “d’un lieu privé de lieu”, “d’un lieu sans lieu”.
Pourtant, c’est dans ce lieu du “nulle part”, que se concentrent les visions des conceptions des sociétés idéales parfois racontées dans des récits ou contes philosophiques, politiques, idéologiques ou moraux.
C’est aussi dans ce lieu du “nulle part”, que s’exerce cette formidable énergie qui construit les réalisations matérielles les plus étonnantes, comme dans certains cas des villes idéales édifiées reflétant des visions du monde et des principes sociaux novateurs.
C’est encore dans ce lieu du “nulle part”, que se développent les innovations techniques et technologiques les plus décisives.
Mais c’est là aussi, que s’inventent des évasions, des simulations, des fictions et des rêveries échappatoires pour refuser de faire face à la réalité.
L’utopie permet d’envisager le changement, elle provoque la naissance d’événement, elle révèle les aspirations nouvelles du temps actuel.
Elle prouve l’utilité de la nécessité de rêver, d’avoir l’envie de se bâtir un nouveau monde dans un imaginaire qui permettra de proposer des solutions originales.
Elle est la ”poétique du futur”, l’indispensable à tout type d’action solidaire, à toute innovation matérielle, à l’invention de nouveaux conforts et à tous les précieux échanges culturels qui tissent de novateurs et bénéfiques rapports sociaux.
Parfois l’utopie fait peur à ceux qui ont tout et alors elle entraîne une opposition systématique du pouvoir et de ceux qui le contrôle dans nos sociétés civilisées qui elles, sont trop souvent animées par des objectifs majoritairement compétitifs et capitalistes.
Les utopies deviennent ainsi souvent confrontées aux dénigrements, à la diffamation, la médisance, la méchanceté de ceux qui ont à perdre leur confort et leurs avantages individuels.
Leur motivation principale de nuire étant la crainte que les utopies deviennent réalisables alors ils feront tout pour empêcher leurs concrétisations.
Le versant noir de l’utopie se situe au niveau des idées totalitaires, comme le fascisme, certains intégrismes actuels, qui expriment les dérives utopiques les plus dramatiques.
Le racisme, l’eugénisme, les génocides, les déportations sont les enfants de ces dégradations de la pensée qui peuvent entraîner (comme nous l’avons atrocement connu dans un passé même assez récent) les sociétés dans des voies désespérée voir parfois suicidaires.
Il convient donc en matière d’utopie de prendre le temps de réfléchir avant d’agir et de faire les bons choix pour concrétiser que celles qui sont utiles et profitables à tous.
7 Sep
Surmonter ses angoisses
L’angoisse aussi appelée anxiété peut être normale, voire nécessaire pour vivre et pour s’adapter à une situation nouvelle qui génère un sentiment d’insécurité.
Elle est positive quand elle vous permet de mieux vous préparer, elle devient handicapante en devenant nervosité chronique ou trouble panique.
Les troubles anxieux sont fréquents, ils affecteraient environ chaque année 2 à 8 % de la population adulte et seraient plus fréquents chez les femmes. L’âge moyen de survenue des premiers symptômes se situe entre 20 et 30 ans mais chez certains êtres plus fragiles survient dès l’adolescence.
L’anxiété doit être distinguée de la peur qui répond-elle à une vraie situation menaçante réelle.
L’anxiété est anormale quand :
• Lorsqu’elle survient sans raison ;
• Elle devient permanente ;
• Elle perd sa fonction d’aide aux changements de la vie et devient souffrance
• Elle provoque un état dépressif ou de phénomènes de dépendance (pharmacologique, alcoolique, toxicomaniaque, relationnelle).
Elle comporte alors au moins six symptômes parmi une liste de dix-huit :
• Tremblements, tressautements ou impression de secousses ;
• Tension, douleurs ou endolorissement musculaires ;
• Fébrilité ;
• Fatigabilité ;
• Souffle coupé ou sensations d’étouffement ;
• Palpitations, tachycardie ;
• Transpiration ou mains froides et moites ;
• Sécheresse de la bouche ;
• Etourdissements ou malaise sans perte de connaissance ;
• Nausées, diarrhée ou gêne abdominale ;
• Bouffées de chaleur ou frissons ;
• Fréquentes envies d’uriner ;
• Boule dans la gorge, difficultés de déglutition ;
• Sensation d’être survolté ou à bout ;
• Réaction de sursaut exagéré ;
• Difficultés de concentration ou trous de mémoire ;
• Difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ;
• Irritabilité.
L’anxiété généralisée se manifeste par un sentiment d’insécurité permanente avec ruminations sur le passé et craintes diverses concernant l’avenir. L’anxieux chronique a beaucoup de mal à prendre une décision ou choisir, étant soumis au doute perpétuel.
Il est hyperémotif, instable, et réagit vivement aux stimuli extérieurs qui l’agressent d’une manière excessive.
L’attente anxieuse est le symptôme le plus constant. Les soucis quotidiens sont alors démesurément grossis. L’anxieux appréhende le pire pour lui et ses proches. Très dépendant de son entourage, il supporte assez mal les séparations.
Généralement ou peut se libéré d’une anxiété passagère en utilisant la médecine du pauvre c’est-à-dire la relaxation ou toute activité calmante comme un bon bain.La crise d’angoisse aiguë et répétitive nécessite l’intervention d’un médecin calme et compréhensif qui prescrira le repos et des anxiolytiques injectable pour une action rapide et puissante.
Cette attaque de panique répétée comporte au moins quatre symptômes parmi une liste de treize :• Sensations de souffle coupé ou sensation d’étouffement ;
• Etourdissements, sensations d’instabilité ou impression d’évanouissement ;
• Palpitations, tachycardie ;
• Tremblements ou secousses musculaires ;
• Transpiration ;
• Sensation d’étranglement ;
• Nausée, gêne abdominale ;
• Dépersonnalisation ou déréalisation ;
• Sensations d’engourdissement ou de picotements (paresthésies) ;
• Bouffées de chaleur ou frissons ;
• Douleur ou gêne thoracique ;
• Peur de mourir ;
• Peur de devenir fou ou de commettre un acte non contrôlé.
La psychanalyse est souvent peu appropriée et décevante pour faire face à ces symptôme.
On peut ressentir des situations d’angoisses lorsqu’on a peur d’être jugé par les autres, lors de du souvenir d’ancienne peurs paniques enfouies dans nos mémoires qui réapparaissent dans notre mental et quand la situation à venir comporte beaucoup d’inconnues.
Chacune des causes à sa solution :
La peur d’être jugé peut être corrigée par une meilleure connaissance de soi et par la prise de confiance en ses aptitudes, ses forces et la prise en compte de ses faiblesses et des alternatives pour y pallier.
La réapparition d’anciennes peurs demande une analyse pour arriver à dédramatiser ce qui a provoqué la peur en question et ainsi déprogrammer dans notre cerveau ce signal d’alarme qui est devenu automatique en le remplaçant par des pensées positives.
La peur de l’inconnu disparaît dans l’action que l’on entreprend pour affronter la situation à l’aide des savoirs et connaissances parfois extérieurs renforcés par un processus d’analyse sereine des risques encourus et des alternatives possibles pour contourner l’obstacle ou les obstacles.
Le fait de parler avec un proche de notre ressenti est souvent de nature à confronter nos angoisses à l’objectivité d’une personne qui une autre vision. Ce simple changement d’éclairage est souvent très révélateur de l’inutilité de notre anxiété.
Une simple activité comme une promenade ou une activité sportive plus intense peuvent servir à vous détourner de la situation d’angoisse en ramenant le calme dans nos pensées.
Rester seul(e) à ruminer ses mauvaises pensées n’est en aucun cas la bonne solution.
En conclusion, la personne qui prétend n’avoir jamais connu au moins une situation d’angoisse dans sa vie est soit un menteur(se) soit une personne malade qui s’ignore et qui fuit constamment la réalité.
31 Août
Comment ordonner nos pensées ?
Chez l’aliéné, la pensée délire, mais chez l’homme ordinaire, elle est la conscience psychologique dont l’idée est l’objet de la réflexion. C’est un phénomène qui habite l’être humain principalement en état d’éveil. Ce qui ne signifie pas que nos pensées s’arrêtent lors de notre sommeil, elles passent seulement d’un état à un autre.
Nos pensées peuvent être divisées en différentes catégories :
le dialogue interne incessant dites pensées futiles qui accablent nos esprits et sur lesquelles nous n’avons aucune emprise, dites pensées spontanées qui deviennent oppression de notre mental dans certains cas, voir parfois obsessions;
les pensées que nous nourrissons quand nous faisons l’acte volontaire de réfléchir dans le but d’émettre des idées nouvelles ou pour trouver des solutions à un problème rencontré lors des conséquences des hasards qui surviennent dans notre vie;
les intentions que nous formulons à partir de pensées, d’idées qui sont souvent le produit de la confrontation des savoirs inclus de nos diverses mémoires;
les désirs dont nous voulons mesurer les conséquences par des méditations et par l’expression dans la parole.
Nous ne sommes souvent pas responsables des pensées spontanées, car nous n’avons aucune emprise sur elles, à moins que nous décidions de ressasser ces pensées et les entretenions dans nos têtes avec l’un des trois buts actifs : réfléchir, confronter et méditer.
Nos pensées intimes peuvent avoir plusieurs objectifs :
l’envie d’adresser des louanges ;
le désir de rechercher la pureté d’une chose ou d’une circonstance ;
le souhait de trouver une vérité ;
le besoin de s’apaiser face à des craintes, de l’anxiété, des critiques, la haine, la vengeance, le découragement, la dépression ou la frustration;
le besoin de s’attribuer un mérite ou une récompense.
La pensée est donc une construction intellectuelle quand le penseur analyse en cherchant à progresser.
On peut penser pour parler à soi même, se libérer du mental en pensant à autre chose, remettre à leur juste place nos pensées ou encore accorder un place au temps psychologique.
Le temps psychologique
Le temps psychologique à plusieurs phases dans la vie humaine, il se constitue peu à peu par l’accumulation des souvenirs, par l’expérience que nous acquérons par nos apprentissages et techniques pour vivre. Celles que nous choisissons ensuite de mettre en pratique pour nous rendre la vie plus agréable et confortable.
Chaque être humain acquiert ainsi ses stocks de connaissances et d’émotions vécues dans lequel il peut puisé pour faire face aux exigences qui surviennent au cours de sa vie dont la nature des besoins évoluent selon l’échelle des âges.
Dans un premier temps, le petit enfant vit au jour le jour, l’avenir n’est pas encore une source de souci d’être et se maintenir. Il a normalement des parents ou des adultes qui veillent sur lui et qui le guident. L’avenir est pour lui un futur immédiat.
L’enfant et l’adolescent qui prend peu à peu conscience de ses facultés humaines de pensée et de raisonnement a déjà un acquis constitué de souvenirs et d’expériences. Il commence à se heurter à des réalités difficiles : les besoins physiologiques de son corps, la nécessaire maîtrise de ses facultés intellectuelles, les besoins liés à sa forme d’intelligence et à toutes les adaptations qui lui deviennent nécessaires pour se constituer un avenir.
L’adulte qui parvient à sa maturité intègre désormais le passé, le présent et l’avenir dans tous les choix qu’il fait. L’avenir a pour lui à une dimension de réalité quotidienne. Il prend conscience de ses nécessités d’avoir un avenir immédiat en construisant également un avenir lointain.
Arrivé à l’âge de la vieillesse, l’humain fait le retour au passé et pour certain, il devient refus de l’avenir. Et parfois aussi ce passé devient le refuge de ce qu’il refuse de devenir.
Toutes ces phases constituent ce que l’on appelle le temps psychologique, celui des attentes, des espoirs, des regrets, des souvenirs. Ce temps qui parfois nous fait souffrir car il nous met toujours dans un ailleurs : demain ou hier.
Selon Jiddu Krishnamurti, penseur et sage indien, le temps psychologique est l’ennemi de la pensée de l’homme. Selon lui dans ces conditions, faire confiance à la pensée, c’est s’enfermer dans une pièce avec un serpent à sonnette !
Il a dit aussi si « je vis avec un nœud résiduel de tensions issues d’expériences difficiles venues de mon passé, il est clair que ma pensée en sera affectée. Ma pensée sera sous la coupe de mon passé, elle sera sous la dépendance du pathos émotionnel. En d’autres termes, je n’agis pas, je réagis. »
Il observe également « qu’il faut se rappeler que chaque moment est neuf, chaque situation est nouvelle et donc appelle une réponse toute aussi neuve ».
Le risque est donc bien que l’intellect, déconnecté de la réalité de la vie viennent à tourner en rond pour retourner la négativité contre lui même en devenant une obsession ou pensée névrotique. Lorsque le contenu de la pensée submerge l’intelligence, elle se met alors au service de la confusion de la pensée.
La pensée alors devenue comme ignorante propage confusion et chaos et mènent au désespoir.
Le mental peut fonctionner comme une mécanique efficace et bien rodée, s’il a été formé par une méthode rigoureuse qui conduit à l’état d’intelligence éveillée.
L’intelligence devenue éveillée peut voir l’ordre juste, elle peut rediriger la pensée négative vers un objectif sain.
Une intelligence éveillée n’est plus prisonnière des contraintes du temps, elle s’élargit et n’est plus esclave du raisonnement car elle peut créer librement la réalité qui convient au moment présent. Elle apporte plus de cohérence dans son action et sa vie.
Les pensées créent nos réalités, elles s’affirment dans nos représentations, elles se diffusent par l’expression de nos émotions et de notre parole, elles suggèrent nos comportements.
Il faut parfois se méfier de nos pensées car elles ont leurs déviances auxquelles il ne faut pas céder :
Quand nous manquons de nuance en voyant les choses seulement en deux catégories bonnes ou mauvaises.
Au moment où elles nous incitent à généraliser tout en événement malheureux en se basant que sur les faits négatifs inscrits dans nos mémoires.
Quand elles s’attardent que sur un aspect négatif sans voir les aspects positifs qui seraient de nature à changer le résultat.
Lorsqu’elles rejettent les expériences positives vécues par d’autres.
Quand elles nous conduisent à des conclusions hâtives sans trouver le juste équilibre entre ce qui est bon ou mauvais pour nous.
A l’ instant où elles dramatisent, minimisent voir oublient l’importance de nos qualités, la force de notre énergie et volonté cumulées pour atteindre l’objectif.
Quand elles se fondent sur un événement négatif vécu ou qui est arrivé à l’un de nos proches car les mêmes effets et causes se reproduisent rarement de la même manière.
Au moment où elles font trop confiance à notre nôtre ressenti qui ne correspond pas toujours à la réalité de ce qui est.
Quand elles se fondent sur des savoirs et connaissances que nous ne possédons pas et ne sont que supositions.
Quand elles vous attribuent une culpabilité que vous n’avez pas.
Comment mettre de l’ordre dans ses pensées ?
Avant toute chose, il faut s’observer, connaître ses habilités et faiblesses, prendre le temps de décrire puis s’impliquer dans un choix.
Observer signifie prendre du recul, se mettre en dessus de soi prendre le temps d’observer ce que l’on ressent, ce que l’on sait pour recueillir toutes les informations et faire face à ses rejets instinctifs.
Confronter l’idée à ses diverses expériences personnelles, chercher si des expériences positives ont été vécues par d’autres, faire l’état de ses connaissances et ignorances sur le sujet, trouver l’apport extérieur qui peut combler notre manque.
Décrire et mettre des mots sur ce que vous ressentez, valider ce qui vous touche et le pourquoi, définir les conséquences positives et négatives que la concrétisation de l’idée peut avoir pour vous et dans votre vie. Verbaliser votre vécu en nommant la source de la pensée et trouver quel objectif elle poursuit.
Choisir entre ce qui est bon ou mauvais pour vous, pour les autres.
Evaluer le profit et le changement que la concrétisation de l’idée vous apportera.
Prévoir vos réactions et celles de votre entourage.
Anticiper si possible les difficultés et imaginer les moyens de contourner les obstacles.
Voici comment mettre de l’ordre dans nos pensées, il faut encore savoir que nos pensées sont vibratoires et agissent constamment sur nous et sur notre environnement terrestre.
Lorsqu’elles sont positives, c’est-à-dire lorsqu’elles sont fondées sur des idées constructives, elles contribuent à notre bien-être général et attirent vers nous des situations agréables constitutives du bonheur.
Inversement, lorsqu’elles sont négatives et laissent la place au pessimisme, la jalousie, la méchanceté, elles génèrent des effets de même nature qui se traduisent tôt ou tard par des ennuis, des épreuves, de la malchance…
Il faut encore préciser que les pensées émises par tous les êtres humains forment des flux vibratoires, un environnement d’ondes qui imprègnent l’atmosphère terrestre et affectent la conscience collective universelle de l’humanité.
Lorsque ces flux sont négatifs, ils génèrent des tensions entre les individus et donnent naissance à des conflits, des catastrophes et des guerres.
La conjugaison des pensées positives humaines conduisent globalement au progrès de l’humanité.
26 Août
