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Lettre à ceux qui peuvent changer le monde

Vivre dignement, permettre à chacune et chacun de nous d’être utile dans sa vie, sa famille, son travail, la société qui l’environne ainsi que permettre à tous de vivre une existence la plus normale possible sont les meilleures conquêtes de l’humain face à l’adversité. Ces naturels droits fondamentaux sont inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et sont des missions honorables à poursuivre illuminant nos principaux faits et gestes quotidiens.

Certains adversaires, détruisent peu à peu, les conquêtes obtenues par des luttes souvent dures, ayant générées beaucoup de sueurs, de larmes coûtant parfois la vie de nos anciens. Comment résister est la question d’aujourd’hui ? Ce qui nous vient le plus facilement à la pensée est de nous indigner, de sortir dans la rue, crier notre rage, notre désespoir et notre déception. Mais, cela est-il encore bien utile quand le capital unit avec aveuglement toutes ses forces financières pour imposer aux pouvoirs économiques et politiques des mauvais choix à notre dépend.

Que pouvons-nous faire ? Pour moi, une partie de la solution est de changer certaines règles en redécouvrant les vertus de la solidarité afin d’imaginer les nouvelles formes sociales du vivre ensemble permettant ainsi de répondre aux problèmes de notre temps. Chaque être humain a une expérience de vie, des qualités personnelles et des connaissances qui peuvent servir à d’autres. Seul, nous sommes comme le roseau solitaire pliant face tous les mauvais vents, unis nous pourrions utilement tout changer si nous le désirons avec de la volonté.

Tous les groupes d’inspiration généreuse, progressiste et humaniste de tous pays, nous pouvons créer et utiliser les nouveaux réseaux sociaux pour diffuser de la connaissance. En tous les temps, la diffusion du savoir, a été la clef pour garder une pensée critique forte et puissante, capable de résister et de refuser le retour à l’obscurantisme, promu par les mauvais idéologues, qui tentent de nous faire croire que revivre le passé serait la solution à nos problèmes.

Les adeptes du capitalisme voir du fachisme veulent privatiser les services publics pour ne pas avoir à les payer pensant ainsi augmenter leurs profits. Face à cela que pouvons-nous faire ? La solution existe, l’économie sociale et solidaire, nous pouvons imaginer et construire ensemble des entreprises sociales ou coopératives afin d’offrir les services indispensables et ainsi créer nous-mêmes nos nouveaux emplois utiles. C’est l’utilité et la qualité du service pour vivre mieux qu’il faut promouvoir comme éthique et non la seule recherche du profit financier. De multiples champs d’actions solidaires s’offrent à nous, multiplions les petites gouttes individuelles qui finiront par génerer ensemble un océan de solidarités nouvelles.

Certains idéologues pensent renvoyer les femmes à la maison, pour ne pas avoir à financer l’éducation et les aides entres générations. Que pouvons faire ? Défendre les droits d’égalité entre hommes et femmes, les droits de l’enfant, les droits des jeunes à trouver un emploi et à s’insérer dans la société en créant une famille, les droits de la personne âgée de rester actives, utiles et en bonne santé. Nous pouvons aussi créer ou utiliser les nouveaux outils sociaux comme la banque du temps, encourager les entraides entre voisins et générations, faciliter les relations citoyennes et l’autogestion de projet collectif. Des nouveaux outils existent, certains ont déjà fait leurs preuves comme l’entraide de connaissance (banque de temps, les échanges solidaires SEL), les jardins collectifs, les banques d’aliments avec des produits locaux ou du commerce équitable, les marchés de produits de deuxième usages ou de récupérations, les transports individuels partagés, l’économie durable, la production d’énergies renouvelables, etc…

Un temps de crise est le moment idéal pour changer, il est la réelle opportunité qui s’offre à nous de repenser le mal vivre ensemble pour prendre en compte les besoins des diverses générations ; autant pour ceux qui ont envie de partager des connaissances, comme pour ceux qui veulent apprendre, transformant ainsi des difficultés en nouvelles espérances d’une vie meilleur partagée, solidaire avec un bien être tangible pour tous.

Ce n’est pas le moment de croire que nos adversaires idéologiques du bien commun, vont faire quelques choses pour nous, ils ont leurs propres intérêts à défendre ; ni de penser qu’une divinité ou  un dieu va descendre du trône  ou nos rêves l’ont placé pour faire l’indispensable à notre place. Ce n’est que le moment de travailler courageusement, chacun, chacune, selon ses connaissances, ses qualités, sa générosité, son temps disponible  pour changer tous nos comportements peu à peu, de manière solidaire et active, agissant le plus souvent possible ensemble ; nous ne devons pas continuer à vivre seul notre souffrance individuelle qui nous divise, en solitaire dans la discrétion, restant caché à l’intérieur de notre foyer, dans notre cercle restreint.

Le moment est venu, c’est le temps idéal, pour agir ensemble afin de réapprendre et de favoriser les fruits de la solidarité partagée et active afin de permettre de faire advenir et permettre les temps nouveaux fondé sur la base du respect de l’autre et le choix d’un progrès collectif équitable tant pour la femme que pour l’homme.

Unissons nos efforts et aprenons à agir ensemble en multipliant les actes collectifs et solidaires à tous les niveaux possibles ! Réinventons, pas à pas, un avenir commun pour que chacun et chacune y trouve sa juste place.

L’observateur du monde doit devenir participant

De simple observateur du monde, tu peux devenir participant(e), le choix de cette action individuelle te permet de rejoindre le collectif qui changera le monde, bien plus que l’action des politiques qui cherche seulement à préserver leurs intérêts.
L’actualité nous fait découvrir chaque jour de nouveau scandale politique confirmant ainsi que c’est de l’envie de préserver des intérêts que nait la pire corruption de l’homme politique, et comme le pensait  déjà Voltaire, « c’est de ce souci de préserver l’habitude qui nait l’intention de la tyrannie ». C’est Jules Michelet qui aura le mieux décrit le sens de la politique « La politique est l’art d’obtenir de l’argent des riches et des suffrages des pauvres sous prétexte de les protéger les uns des autres». Malheureusement la politique devient corruption quand elle commence à être action de l’un sur l’autre et  devient souvent dramatique quand elle est action contrainte d’une majorité, qui se révèle souvent être qu’une minorité corrompue, de l’ensemble de la société.
Au lieu de se lamenter sur la corruption de certains, la meilleure manière de réagir est d’inciter l’ensemble des citoyen(ne)s à apprendre à gérer leur nation ; à participer à la société qui l’environne ;  à rejoindre et choisir le programme de ceux qui ont envie de progresser pour vivre mieux ; à ne pas voter pour des personnalités qui ne sont qu’apparence ; à ne pas accepter la corruption comme une évidence naturelle du politique. En démocratie quand les hommes qui dirigent sont mauvais, il faut les remplacer et pour le faire il faut apprendre à choisir et passer du simple stade d’observateur à celui de participant. C’est l’abstention en politique qui  offre la force aux pires corrupteurs.
Merci d’y penser et d’agir !

La sociocratie

Wikipedia nous apprend que la sociocratie est un mode de prise de décision et de gouvernance qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille — d’une famille à un pays —, de se comporter comme un organisme vivant, pour s’auto-organiser. L’objectif premier est de développer la co-responsabilisation des acteurs et de mettre le pouvoir de l’intelligence collective au service du succès de l’organisation d’une société.

Le concept de sociocratie serait né de l’expérience pratique hollandaise de Gerard Endenburg ingénieur en électrotechnique fin des années soixante, début des années septante lui-même inspiré par Auguste Comte (1798-1857) et de Kees Boeke, pédagogue et pacifiste.

Le site internet qui lui est dédiée  http://centre.francais.sociocratie.over-blog.com/ en français) nous offre quelques compléments d’information : la sociocratie est une forme de vivre ensemble selon une méthode qui permet de remodeler nos vies en utilisant le principe de la prise de décision basée sur un principe de « consentement  mutuel positif » de tous les membres d’un cercle des personnes réunies.  La décision est prise après avoir délibéré des objections traitées sans aucune possibilité de veto de l’un de ses membres laissant ainsi  se formuler une décision selon un total libre choix collectif.  La particularité essentielle de ce système est d’accepter de se laisser inspirer par les autres et d’accepter de conduire sa vie enrichie par de nouveaux contacts étant exposé aux idées nouvelles. La décision prise par consentement mutuel devenant alors la meilleure règle de vie pour l’ensemble du cercle.

2012 sera…

2011 fut l’année des nouvelles espérances démocrates et de la disparition de tyrans, elle a permise d’exprimer une indignation grandissante sur la planète face à un choix de société imposé par certains capitalistes. Il y a fort à parier que l’avenir ne dépendra ni des circonstances néfastes voulues par les politiques, ni des rapaces financiers et leurs pseudos profitables recettes économiques, ni à l’accroissement du rêve  publicitaire de nous faire appartenir à une classe sociale nantie, ni à la diffusion des croyances incertaines de certaines officines américaines, mais bien plutôt à notre capacité d’apprendre rapidement, de savoir adopter de nouveaux comportements et à corriger ce qui ne fonctionne pas ou plus dans notre vie.

2012 que certains annoncent comme la fin d’un monde et d’une manière de penser. Sera-t-elle année d’ouverture et d’éveil des consciences comme le suggère le chiffre 5, ce qui en addition numérologique des chiffres de 2012, correspond à une année universelle, celle des changements dans tous les domaines proposant ainsi un véritable tournant sociétal dans la vie du  monde. Une année du libre-arbitre ou ce sera vous, gens des peuples du monde, qui plus que jamais par le passé,  déterminerez vos propres valeurs, références et désirs d’identités. Le véritable changement se produit seulement quand l’individu désire sincèrement contribuer collectivement à la mise en place d’une nouvelle réalité qui éliminera les souffrances imposées au monde par les dominants. Il ne s’agit plus dès lors de se réfugier dans la confiance aux grandes ignorances qui perdurent et qui utilisent des polluants psychiques espérant ainsi retrouver un pouvoir définitivement perdu.

Le moment est donc venu de faire simplement de notre mieux, car tant que les peuples cultiveront leurs souffrances par peur d’un futur imposé et non choisi, il sera impossible que réellement se concrétisent les nouvelles espérances. Il s’agit donc de vivre intensément l’instant présent en n’oubliant pas que les possédants ont besoin que vous ayez des problèmes, des conflits, des ennemis pour renforcer le sentiment de confusion générale qui sert à restaurer leur puissance et à nous diviser pour assurer leur fortune à nos dépends.

Aurons-nous l’intelligence de cultiver le bonheur du peu que nous avons, de partager la joie de l’amour serein avec ceux qui nous entourent, d’utiliser cet antidote qui permet que quand nous sommes ensemble, notre désir de paix rayonne et illumine, rendant possible la pratique d’un salutaire lâcher prise qui nous libère des grandes illusions planétaires médiatiques et négatives.

La décision d’aller ver mieux appartient à chacune et chacun. C’est notre liberté qui a le prix que nous voulons bien lui donner. Et surtout ce sera le meilleur choix à faire avec bon sens.

10 essentiels pour établir un contrat avec le plaisir de vivre

Voici les quelques bases indispensables du vivre mieux, en harmonie, permettant de jouir d’une qualité de vie  satisfaisante : 

1 / On aime bien que si l’on s’aime.
2 / L’envie d’un plaisir simple est la source naturelle de toute joie.
3 / S’ouvrir à l’autre est accepter de le/la recevoir dans sa vie.
4 / S’offrir sans calcul est la porte d’entrée d’un bonheur partagé.
5 / Honnêteté et franchise tissent les liens durables.
6 / Oser voir grand permet d’ajuster son optimisme aux besoins de sa réalité.
7 / Est fort, celui ou celle, qui  par nature défend et aide le faible.
8 / Progressera, l’humain, qui sait que sans bâtir rien ne se construit.
9 / Donner le meilleur de soi-même  est la vitamine qui apporte la joie de vivre au quotidien.
10 / Permettre toutes formes  de vie et de pensées rend possible le vivre ensemble.